لثلاثاء 26 ذو الحجة 1432

Les origines historiques de la crise berbériste en Algérie

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Les origines historiques de la crise berbériste en Algérie

Traduit par Hichem KADI

 Louange à Allah et paix et salut sur son prophète

La crise berbériste fait partie des points les plus sensibles qui préoccupent l'opinion générale en Algérie et au Maghreb, elle a pris des dimensions inquiétantes et ne cesse de s'amplifier jour après jour, et ses générateurs ne seront satisfaits que lorsqu'ils auront vu l'Algérie "embrasser" encore une fois le colonialisme, ou si celle-ci est déchiquetée en plusieurs petits états ennemis. Et ceci n'a rien d'étonnant pour celui qui a lu la parole du seigneur exalté : « Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu’à ce que tu suives leur religion » [Al-Baqara : 120] ou encore « Qu’avez-vous à vous diviser en deux factions au sujet des hypocrites? Alors qu’Allah les a refoulés (dans leur infidélité) pour ce qu’ils ont acquis. Voulez-vous guider ceux qu’Allah égare? Et quiconque Allah égare, tu ne lui trouveras pas de chemin (pour le ramener). Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru: alors vous seriez tous égaux! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur» [An-Nissa’ : 88-89]. Mais il est très utile de transmettre aux nouvelles générations quelques faits historiques qui leur dévoilent les fils de la conspiration tissés contre l'Islam et la langue arabe au nom de l'ethnie et de la culture, dans un pays qui n'a connu l'union qu'à travers l'Islam.

 

Les origines historiques de la crise berbériste en Algérie

 

Les signes précurseurs du plan colonialiste

L'occupation française de notre pays n'avait pas seulement des dimensions politiques et économiques, mais également des dimensions religieuses, car elle était considérée comme une prolongation aux croisades. L'armée française équipée de fusils et de canons était accompagnée d'une autre armée, celle de la christianisation, et dont les armes étaient l'évangile et l'argent. Pour semer la discorde dans le pays et faire régner la francisation et la christianisation, la France a mis en place des programmes plus pervers les uns que les autres, parmi eux, celui de semer la xénophobie et le séparatisme entre les musulmans au nom d'une culture berbériste qui reposerait sur la langue berbère et la religion chrétienne. D'ailleurs, à peine débarquée, la France a réalisé des études, officiellement à but administratif, sur les dialectes utilisés en Algérie. Dirigées par des officiers, des gestionnaires administratifs et des orientalistes qui étaient et restent connus pour leur servitude aux plans coloniaux, ces études étaient loin d'être innocentes. En 1856, le ministre de la guerre donna l’ordre à Geslin de réaliser un « un tableau des dialectes en Algérie », ce rapport sera lu et discuté par un comité d’orientalistes de l’académie des arts et des lettres à paris sous la régie de l’orientaliste Reynaud, une action qui démontre que l’intention des français ne se résumait pas à préparer la simple gestion d’une nouvelle colonie.

En 1880, les français avaient déjà publié des études sur la plupart des dialectes algériens dont :

« Essai de grammaire de la langue tamachek’ » : un dictionnaire du dialecte des touaregs réalisé par le général hanoteau, ce dernier co-réalisa également avec Dumas une étude sur le dialecte des kabyles de Zouaoua.

Un dictionnaire chaoui : par Emile Masqueray.

« Bibliographie du Mzab, les ères de la secte abadhite » : par Motylinski.

…et bien d’autres.

 Pourquoi un tel acharnement sur la région des kabyles (Zouaoua)

Peu à peu, ces études commencèrent à servir sur le terrain, et du coup à dévoiler les intentions de la France derrière son attachement à scruter les dialectes des algériens, leurs coutumes et leurs origines. En 1880, l’école supérieure des lettres ouvre ses portes, une école à vocation purement orientaliste qui a formé les tout premiers propagandistes du berbérisme, et à leurs tête Said BOULIFA (1865-1931), Mohamed MAAMRI (qui n’est pas Mouloud mais peut-être un de ses oncles, étant lui aussi de Beni Yenni).

Désormais, la France clame haut et fort la nécessité d’intensifier les efforts pour faire dominer l’invasion culturelle sur la région kabyle en particulier, pour ensuite l’isoler du reste du territoire algérien, et ceci était dû, à mon avis, au caractère tenace des habitants de cette région surtout lorsqu’il s’agissait pour eux de défendre leur religion, leur terre et leur liberté. En effet, la France n’a pu mettre sous contrôle la totalité de la région Zouaoua qu’en 1857, sans pour autant que les rébellions ne cessent. Elle continua à prendre les plus grandes précautions avec cette région plus qu’avec toute autre, elle en avait vu les habitants répondre à l’appel du Dey Hussein pour défendre la capitale, soutenir l’Emir Abdelkader dans sa résistance de 1837 à 1846 et toutes les autres révolutions comme celles de : Chérif Si Mohamed El Hachemi (DCD 1849), Chérif Boubaghla (DCD 1854), Mohamed Attetraoui (DCD 1855), Fatma Nsoumer (emprisonnée en 1857) et El Mokrani (DCD 1871). Et Ceci va à l’encontre des analyses annoncées officiellement par les français qui prétendaient avoir ressenti chez les habitants de la région une facilité d’intégration et une faiblesse religieuse qui les ont encouragés à les francophoniser et les arracher à leur identité islamique et arabe plus facilement que d'autres.

 Cette crainte portée à cette population se traduira par la multiplication des campagnes de christianisation sur la région de Zouaoua, c'est l'époque des " pères blancs ", ces troupes de Lavigerie qui se répandirent activement pour apporter soins et scolarisation, mais aussi pour construire des églises. Le gouvernement français avait même ouvert des écoles dans les villages en obligeant les enfants à s'y inscrire tout en combattant les zaouïas qui enseignaient le Coran et autres savoirs, en particulier celles qui suivaient la voie " Rahmanite " qui étaient connues pour leur soutien aux révoltes populaires contre l'occupation.

 Et il a été rapporté que le cardinal Lavigerie avait dit en 1867 lors d’un séminaire organisé en Kabylie sur la christianisation : « Notre mission n’est pas d’y transporter la population de la Mère Patrie. Notre mission est de nous assimiler en ramenant à notre civilisation qui était celle de leurs pères, ces populations berbères… Il faut cesser de parquer (ce peuple) dans son Coran. Il faut que la France lui donne, l’Evangile ou qu’elle le chasse dans les déserts loin du monde civilisé ».

Le Dr Aboulkacem Saadallah avait aussi remarqué que les français avaient même modifié certaines appellations dès qu’ils avaient ouvertement annoncé la politisation de « l’affaire » pour mieux pouvoir semer la division entre les algériens. Désormais les « zouaouas » seraient appelés les « kabyles » et l’adjectif « kabyle » remplacerait celui de « berbère ».

 La politique adoptée pour diviser les arabes et les kabyles était une part indissociable de celle de la guerre contre l’islam et la langue arabe en Algérie, une guerre menée par les évangélistes, les orientalistes et les médias. Et j'ai pu voir les graines du séparatisme et de la discrimination semées entre autres dans les manuels scolaires qui relataient à l'époque en langue dialectale les périples de " l'arabe et du zouaoui ", et même du célèbre " Jouha " qui n'a pas échappé à ce vice, puisqu'il existait désormais un Jouha arabe et un autre kabyle et même parfois un Jouha…français !!

 De la langue et la culture, vers le genre et l’origine

 Il n’a pas suffit aux français d’endoctriner tous ceux qu’ils ont formé avec l’idée que leur région aurait une langue et une culture qui n’auraient rien à voir avec la culture arabo-islamique, ils ont même cherché à remettre en question les origines des zouaouis. En effet, jusque là, les historiens étaient partagés entre deux principaux avis sur l’origine des berbères, un premier qui leur attribue une origine yéménite (de Himyar) et un deuxième qui les fait descendre de Palestine (Kenaan), l’orient étant considéré comme le berceau de toutes les civilisations, mais voilà que les français arrivent avec une toute autre thèse qui ne concerne que les habitants de zouaoua, qui sont de la tribu berbère de Senhadja, et qui leur prétend des origines Aryennes germaniques vu l’existence parmi eux de beaucoup de blonds aux yeux bleus !!Une preuve risible sur laquelle les français se sont basés pour dire que les zouaouis n’étaient pas des berbères mais des descendants des vandales qui ont envahi la terre des berbères au 5ième siècle A.C. !! Ils seraient en fait comme les arabes et les turcs venus d’orient ou les français et les espagnoles venus d’Europe.

 Et il n’est pas sans intérêt ici de rappeler que « La Revue Africaine » parue en 1859, avait publié un rapport de l’interprète militaire Alphonse Meyer titré « l’origine des kabyles selon les connaissances locales » et dans lequel il s’était basé sur les témoignages des vieux de la région qui ont affirmé avoir la conviction d’être d’origine arabe, à l’exception de la tribu de Fraoussen qui serait d’origine perse !!

Hélas, en annonçant sa stratégie, et en lançant ces allégations, la France à réussi à trouver parmi les enfants même de l’Algérie non seulement des partisans, mais aussi des promoteurs dévoués, dont le meilleur exemple est celui des communistes qui considéraient l’Algérie une nation en voie de constitution, composée d’éléments kabyles, mozabites, chaouis, arabes, turques, français, italiens, espagnoles, maltais et juifs.

 Mais autant qu’il y ait eu de collaborateurs et de victimes qui ont adhéré à ces idées racistes et hostiles à l’islam et à la culture arabe, il y a eu d’autres algériens qui ont fait face à cette idéologie et à cette apostasie, et à leur tête Abou Yaala Ezzouaoui (DCD 1952) qui a écrit « l’histoire des zouaouas » en 1918, un livre qu’il publiera en 1924 à Damas, et dont le plus grand objectif était de montrer la véritable origine des berbères pour démentir la parodie française qui leur prétend des origines aryennes germaniques. Tout aussi célèbre, le discours prononcé en kabyle par Yahia Ben Abdallah Hammoudi El-Ouerthilani (DCD 1972) en 1936 lors d'une assemblée de l'association des Oulémas en riposte aux impostures françaises hyper médiatisées à l'époque, suivi également par un discours de Abdelhamid Ben Badis intitulé " ce que la main d'Allah a uni, celle de Satan ne le dispersera pas ", et dont le résumé sera publié sur Al-Bassair du 17 janvier 1936, signé Ben Badis Assanhadji (le sanhadjite), Zouaoua étant une branche de la grande tribu amazigh de Sanhadja.

 La première explosion au sein du Parti du Peuple Algérien

Parmi les phases les plus importantes de l’histoire de la crise berbériste, celle du conflit du parti populaire kabyle au sein du parti populaire algérien, et qui nous dévoile la vérité sur les premiers militants berbéristes du pays. Une idéologie dont les premiers symptômes apparurent en 1945 sur la communauté des algériens immigrés en France. Le militant Bennai Ouaali avait à l’époque fait requête auprès du comité d’organisation du PPA de regrouper la totalité de la région Zouaoua parlant le berbère en un seul département, argumentant sa proposition par le lien de sang et de langue qu’il y avait entre ses habitants, mais le parti refusa sa demande.

En 1947, les berbéristes abordent la question ethnique lors d’une assemblée du PPA, mais le parti refuse toute négociation sur son esprit arabo-islamique. Un an après, Ali Yahia dit Rachid, qui était à la tête du comité directeur de la fédération de France du PPA, annonce son refus du principe de « l’Algérie Arabe et Musulmane » et propose celui de « l’Algérie Algérienne ». Et quand le PPA organisa une collecte au profit de la Palestine, Ali Yahia ne tarda pas à montrer son refus et même son hostilité envers tous ce qui est arabe.

 Peu de temps plus tard, la direction tombe sur une lettre envoyée par Omar Oussedik (à l’époque prisonnier) à Ouaali Bennay, qui démontre l’existence d’une organisation secrète appelée « Parti Populaire Kabyle ». La direction décidera par la suite de dissoudre la fédération française et d’exclure du parti les éléments complices dans cette conspiration dont : Ali Yahia, Ouaali Bennay, Omar Oussedik, Ammar Ould Hammouda, Sadek Hadjriss, Ali Aimeche, Mabrouk Ben Lahsen, Yahia Henine, Said Oubouzar et Belaid Ait Medri.

 L’historien Mohamed Harbi a d’ailleurs montré que l’éducation même de ses derniers avait un rôle important dans leur orientation idéologique : Ali Yahia (Rachid) et bien d’autres descendent de familles ayant pris la nationalité française et sur lesquelles étaient appliquées les lois françaises, Ould Hammouda et Oussedik étaient tous deux diplômés de l’école normale de Bouzaréah et très influencés par les principes laïques, d’autres encore affichaient clairement leur haine et leur refus de l’Islam.

Les idées laïques et communistes n’étaient pas seules à l’origine de la déviation de ces individus, celle-ci était également le fruit des principes diffusés par les pères blancs et l’école française stipulant que les Arabes n’étaient que des envahisseurs ayant imposé aux Kabyles leur langue et leur religion par la force.

 Hussein Ait Ahmed qui était à l’époque président de l’organisation spéciale et membre du comité central du MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) a, quant à lui, échappé à l’exclusion du parti vu qu’il avait nié avoir connaissance de la conspiration, il s’était même détourné des conspirateurs dès la confirmation de leur inculpation. Mais puisque les doutes rôdaient toujours sur ce personnage, et qu’il faisait partie des recherchés par la police française depuis la découverte de l’OS, il finit par contacter le Caire pour pouvoir y rejoindre Kheider et Chadli El-Mekki.

Cette première étincelle de la division était apparemment basée en France, il n’y avait au sein du parti en Algérie que quelques éléments de la Kasma de Ain Hammam adhérant à cette idée à l’époque où la Kabylie comptait une douzaine de Kasmas. Krim Belkacem et Ammar Ouaamrane, les célèbres militants de la région de Draa El-Mizane, ont fortement soutenu le parti dans cette affaire, on sait même que Krim Belkacem a ouvert le feu sur certains séparatistes. C’est comme ça que la Kabylie est resté fidèle aux principes du parti et également à Messali El-Hadj même contre ses adversaires « centralistes » jusqu’à l’été 1954.

 Après qu’ils aient été renvoyés du parti, ces séparatistes trouvèrent refuge auprès des partis qui correspondaient à leurs idées athéistes et à leurs principes anti-Arabe et anti-Islam, certains adhéreront au Parti Communiste Algérien (comme Sadek Hedjriss qui en deviendra président plus tard), les autres se tourneront vers le Parti Communiste Français.

Ce qu’il faut également souligner, c’est que l’ancien militant du Parti Populaire : le docteur Othmane Saadi a révélé que la direction du parti avait découvert des intrus travaillant pour le compte du préfet d’Alger qui ont participé à diffuser cette idéologie parmi les militants du parti et ont tout planifié pour semer la discorde. La régie du parti a dû les liquider physiquement.

 La guerre de libération et l’union du peuple algérien

Il n’y avait au cours de la guerre de libération aucune discussion sur le berbérisme ni aucune polémique sur l’identité, ces sujets étant en effet considérés clos, d’abord depuis le communiqué du 1er novembre qui stipulait : « l’union de l’Afrique du nord dans son cadre naturel arabo-islamique », et en suite lors de l’indépendance quand l’assemblée nationale adopta le projet de l’arabisation dans le programme de Tripoli, où elle insista sur la nécessité de permettre à la langue arabe de retrouver son statut de langue de culture, de civilisation et de travail. Les grands fidèles de la France n’avaient en effet aucun rôle pendant la guerre de libération, ils avaient à l’époque totalement fondu dans le parti communiste qui resta hostile au front de libération et à l’armée de libération jusqu’à l’indépendance.

On trouve également dans l’histoire de la révolution dans la région kabyle des instructions du colonel Amirouche obligeant la pratique de la prière dans les rangs de l’armée de libération nationale et l’apprentissage de la langue arabe pour les combattants illettrés, instructions qui furent accueillies à bras ouverts par les moudjahidine et eurent un excellent écho. Et à ce sujet j’ai écrit il y a quelques temps une étude certifiée titrée « le colonel Amirouche : le moudjahid au service de la science et de la langue arabe » pour ceux qui veulent s’y référer.

Après l’indépendance, certains événements seront fortement utilisés pour raviver la flamme de l’ethnisme, en l’occurrence celui de l’été 1962, dont Ahmed Ben Bella était dit le premier responsable, ce dernier, arrivant de France et descendant en Tunisie, dira (en français) : « Nous sommes arabes », lui qui était pourtant d’origine berbère. Ces paroles qu’il prononça pour satisfaire Djamel Abd Ennacer, le soutien extérieur de Ben Bella dans sa révolte contre le gouvernement provisoire, seront interprétées par certains comme une allusion faite au chef effectif du gouvernement « Krim Belkacem » d’origine kabyle !! Et comme les partisants du gouvernement provisoire se limitaient aux wilayas 3 et 4, l’affaire parut aux générations qui ne l’ont pas vécu comme un incident à caractère régionaliste, or ce n’était point le cas, et même si les adversaires ont fini par faire la paix, cette crise fût utilisée de façon malsaine et reçu des interprétations à caractère discriminatoire qui n’avaient absolument rien à voir avec la réalité.

…Et la France n’abandonna pas son rôle

 Même si l’Algérie était désormais indépendante, qu’elle avait regagné sa souveraineté et qu’elle avait commencé à établir les éléments de son identité, la France ne freina pas ses conspirations qui se succédèrent contre notre cher pays. En 1967 elle suggéra à un groupe formé d’un ancien officier de l’armée française, d’un pharmacien, d’un chanteur et d’un journaliste (tous possédant la nationalité française) de créer l’Académie Berbère à Paris, espérant ainsi poursuivre son projet à travers leur parole, et le réaliser avec leurs mains. D’autres algériens se joindront par la suite à ce groupe dont M’hand Aarab Bessaoud qui en deviendra président. L’Académie réalisera plusieurs éditions dont un ensemble de publications incitatives truffées de mensonges, de falsifications, de diffamations et de rancœur envers l’Arabe et l’Islam.

D’autres organisations ayant le même esprit et militant pour la culture berbère verront le jour en France, en effet, en 1973 un groupe de jeunes adhérents à l’Académie Berbère s’en détachera pour créer l’Assemblée des Etudes Berbères à l’université de Paris, ils seront accusés par M’hand Aarab de coalition avec la Chine !! Se forme ensuite En 1978 l’Union du Peuple Berbère qui publia « La Ligue » un magazine politique, et qui avait pour principales revendications l’opposition à l’arabisation et la reconnaissance du kabyle en tant que langue officielle de l’Algérie, et en 1982 Mouloud Maamri créé le Centre d’Etudes et de Recherches Berbères à Paris ainsi que le magazine « Awal » (la parole).

Bien qu’ils étaient nombreux, ces organismes prétendant défendre l’identité, l’histoire et la culture berbère n’ont fourni aucun effort pour rassembler et conserver le patrimoine berbère, ils se contentaient plutôt de faire la guerre à l’Arabe et à l’Islam, et utilisaient l’identité berbère du peuple algérien à des fins politiques n’ayant aucun lien avec la culture. Il faut dire que ses organismes n’auraient jamais osé afficher l’histoire berbère au risque de se faire démasquer, celle-ci ayant toujours glorifié l’Islam et les Arabes et confirmant l’union des deux cultures Arabe et Berbère ainsi que l’engagement des deux sangs pour le triomphe, la propagation et la défense de l’Islam.

Et c’est ainsi que nous arrivons à palper dans cette petite escapade historique le fond de la crise berbériste qui n’est autre que le soutien aux colonisateurs français, la haine envers l’Islam et l’Arabe et l’adhérence au communisme et à la laïcité.

Nous implorons Allah exalté de faire retourner la conspiration des traîtres sur eux-mêmes et de les détruire par leurs propres complots.

Et le sceau de nos invocations est : Louange à Allah Seigneur de l’univers.

 

 

 

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