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الأربعاء 4 رمضان 1445

LES MILLE VERITES SCIENTIFIQUES DU CORAN partie 06

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LA VIE UTERINE DE L'EMBRYON
Après sa fécondation, l'œuf commence à se diviser tout en poursuivant sa descente vers l’utérus, auquel il va s'accrocher pour nider et poursuivre son développement. La nidation a pour but de procurer un emplacement à l'embryon, sans quoi, il serait expulsé de l'organisme. C’est donc une phase décisive dans la vie, destinée à maintenir la perpétuation de l'espèce humaine. Une fois enraciné, l’embryon abordera l'étape des transformations importantes qui le conduiront vers son destin. Le Coran précise que ce développement s'effectue par formations successives, étape par étape, alors que le physicien Hartsocker postulait le contraire, puisqu’il crut voir « un petit homme tout formé, accroupi à l’intérieur de la tête d’un spermatozoïde ! » Pourtant, le Livre Sacré des Musulmans précise bien que «...Dieu vous a formé à l'intérieur du corps de vos mères, création après création dans trois ténèbres. » (Coran 39.6)
Les formations successives  se déroulent à l’intérieur du corps, dans les parois formées par l’abdomen, l'utérus et l’enveloppes qui protège le fœtus. En outre, l'embryon qui a nidé et dont les cellules étaient indifférenciées, commence à se spécialiser en édifiant trois couches de cellules, qui vont subir des transformations et seront à l'origine de sa morphologie  future. Les organes qui n’existaient pas encore et qui étaient à l’état virtuel, vont commencer à apparaitre les uns après les autres. Ces trois couches sont successivement l'ectoblaste ou ectoderme qui constitue le feuillet externe, le mésoblaste ou mésoderme qui forme le feuillet intermédiaire et l’endoderme qui est le feuillet interne.
L'ectoderme va s'incurver peu à peu et ses bords vont se rejoindre pour constituer la future moelle épinière. Il donnera naissance au cerveau, à la peau et à ses annexes, poils, épiderme, ongles et glandes cutanées, etc.
Le mésoderme ou feuillet intermédiaire sera à l'origine du derme, de la musculature, des os et cartilages, du coeur, des veines et artères, des reins ainsi que de l'appareil urinaire.
L’endoderme quant à lui produira l'appareil digestif et respiratoire, les intestins, le foie, les glandes salivaires, les poumons, le pancréas, etc.
Ces trois feuillets formeront  par créations successives, l’organisme entier ainsi que le soutient le Coran. Cette spécialisation se met en route alors que l’embryon n’a que quinze jours d’existence et qu’il mesure au plus un millimètre et demi ! Non seulement, ce phénomène extraordinaire, n’a jamais été observé auparavant, mais le monde scientifique ignorait jusqu’à son existence. Il aura fallu attendre le vingtième siècle pour  qu’il soit mis en évidence par les biologistes.
Si, parmi les nombreuses conceptions qui se sont affrontées les siècles passés, les épigénistes avaient accepté l'idée que l’organisme pouvait se former par phases successives, par contre la majorité des savants optèrent pour la théorie de la préformation, selon laquelle, l’être était préexistant à l'état microscopique et était logé à l'intérieur du spermatozoïde pour les animalculistes et dans l'ovule pour les ovistes. Lorsque les conditions biologiques favorables étaient réunies, cet être minuscule se développait par un gonflement synchrone de toutes ses parties déjà constituées. C’est un peu l’image d’une souris qui serait gonflée au compresseur et qui atteindrait la taille d’un éléphant !
Les savants de l'époque, qui n’avaient pas encore découvert cet être minuscule,  consacrèrent une bonne partie de leur temps et de leurs moyens à essayer de trouver ce modèle réduit de l'être humain, pour figurer dans le palmarès.  Il n’était pas question de passer pour un demeuré, en échouant ses recherches. Mais, à défaut de résultats concluants, les aigris, ceux qui n’avaient rien vu, se rangèrent à l’opinion générale, pour qui les homunculus étaient décidément tellement petits, qu’ils ne pouvaient  être question de les apercevoir, même avec un microscope. Le philosophe français,  Malebranche qui ne doutait pas de la justesse de son point de vue, prétendait « qu'il ne faut pas que l'esprit s'arrête avec les yeux, car la vue de l'esprit a bien plus d'étendue que la vue du corps. »  Cela avait l’avantage  de relever le moral défaillant de ceux que tourmentaient les observations monotones et stériles. Puisque s’ils n'arrivaient pas à voir ces petits hommes, ce n’était guère faute d’avoir essayé, même avec la meilleure volonté. Heureusement, qu’il leur restait la faculté de deviner leur existence et leur présence et  de spéculer mentalement sur leur morphologie et leurs caractéristiques. Ce qu’ils firent à profusion. Le Coran est évidemment opposé à ce genre de spéculations, qui si elles étaient vaseuses n’en étaient pas moins soutenues par la majorité des savants.
Après la fécondation de l’ovule, la formation du futur enfant va s'effectuer ainsi que l'explique le Livre Sacré, création après création Effectivement, partant d'une cellule unique et indifférenciée. L’embryon va se spécialiser et acquérir tout au long de son évolution, la totalité des organes qui feront de lui un être viable. Tout se passera dans un ordre successif minutieux et magistral,  reflétant fidèlement l'esprit du Coran. Voici les diverses étapes du développement de l’embryon :
Trois heures après sa fécondation et tout en progressant vers l’utérus, l’œuf commence à se diviser.  La  cellule va se scinder en deux, puis en quatre, en huit, et ainsi de suite. A ce stade, il n'existe que des cellules avec leur membrane, leur noyau et leur programme génétique. Il n’est aucunement question d’organes, de membres ou de fonctions, et encore moins d’un petit être minuscule logé dans l’œuf ou le spermatozoïde, comme le pensaient les préformationnistes. Bien au contraire, ce n’est qu’à partir du sixième dédoublement que l’embryon commencera à augmenter de volume. Il n'est visible qu'au microscope et son diamètre est de 100 à 130 microns, soit à peine un dixième de millimètre. Il continue à vivre sur ses propres réserves accumulées par l’ovule, mais qui vont en s’épuisant,  d'où la nécessité pour lui de nider.
Trois jours plus tard, il commence à subir de profondes modifications. Au sixième jour apparaît l’endoderme, puis l'ectoderme et,  une semaine plus tard, le mésoderme. Entre temps, sept jours après la fécondation, l'embryon aura nidé dans la paroi de l’utérus.
A deux semaines, les trois couches sont en place. Toute la spécialisation cellulaire et l’organisation prodigieuse du développement de l'embryon, sont dirigées par « un centre de commandement » situé à la jonction de l’endoblaste et de l’ectoblaste.  Ce centre de décision microscopique, véritable ultra-ordinateur de coordination et de commandement, a été découvert par le biologiste allemand Hans Sperman (1869-1941), qui se vit attribuer le prix Nobel de médecine pour ses travaux, en 1936.
          Les cellules qui étaient indifférenciées, vont se spécialiser pour  faire émerger les divers organes. Le centre de décision microscopique, à l'instar d'un chef d'orchestre, devra agencer les cellules  en leur indiquant la place qui leur est réservée dans le corps. Comme le fœtus comporte quatre mille milliards de cellules,  il y a de quoi s'émerveiller de la compétence de ce centre qui agence chaque pièce à l'intérieur du gigantesque puzzle humain. Encore est-il nécessaire de souligner que les cellules appartiennent à quelque trois cents variétés différentes.
Au cours du premier mois apparaissent les somites primaires qui formeront plus tard les vertèbres,  les côtes et les muscles du tronc, ainsi que l'ébauche du système nerveux et du coeur. La circulation sanguine commence à fonctionner et l’embryon produit son propre sang. La future tête se dessine peu à peu,  les membres supérieurs bourgeonnent. L'embryon  mesure alors cinq millimètres.
Au deuxième mois, le visage esquisse sa physionomie et les premières circonvolutions apparaissent au cerveau. L'estomac est visible. Les somites au nombre de 41 atteignent leur chiffre définitif et sont désormais au complet. L'ossification du squelette débute.
Au troisième mois les bras s’allongent, les doigts de  la main se séparent, l'ossification du squelette s'intensifie. Les  reins sont apparents, les muscles et les articulations se développent. Le fœtus commence à remuer les bras et les jambes. Il mesure  10 à 15  centimètres.
Le quatrième mois verra le fonctionnement de nombreux organes ;  le foie, l’estomac, les intestins, la vésicule, les reins, les glandes,  etc., se mettent en marche.    La peau est recouverte d'un duvet et les cheveux poussent sur la tête.
Au cinquième mois, les poumons s'accroissent, les ongles poussent, le coeur bat assez fort et les mouvements sont accentués.
Le sixième mois verra le développement général s'intensifier, les circonvolutions du cerveau augmentent, la musculature se renforce.
Pendant les septième et huitième mois, les circonvolutions s'accélèrent, le système nerveux se perfectionne, la connexion des divers relais entre eux s'établit. Au neuvième mois, le bébé parfaitement constitué est mis au monde.
Ce raccourci de la vie fœtale aura permis de décrire schématiquement le merveilleux processus qui, de l'œuf unique fécondé, s’est transformé en un enfant viable. L'embryon s'est d'abord spécialisé dans une première phase, avant de passer au stade de l'acquisition d'organes. Pratiquement, chaque jour, durant les quatre premiers mois, le fœtus se voyait dater d'organes nouveaux qui apparaissaient les uns après les autres, ainsi qu'il est précisé dans le Livre Sacré.
Voici une autre description coranique, qui démontre la parfaite connaissance des mécanismes qui président à la formation d'une vie nouvelle : (C’est Dieu qui parle) :«… Nous avons transformé el'âalaq (l'embryon qui a nidé), en embryon (mudg¬hât),  puis Nous avons créé les os, et les  avons revêtu de chair  (lahman), produisant ainsi une nouvelle création. » (Coran 23 14). Le développement embryonnaire décrit plus haut, se trouve confirmé par ce verset  qui comporte quatre phases successives.
La première étape est celle de l'embryon qui a nidé et qui ne possède pas de caractères particuliers. Elle dure quelques jours qui vont de la fécondation à la nidation (el’âalaq).
La deuxième étape correspond aux premières transformations de l’embryon, qui est encore difforme, recroquevillé sur lui-même avec des ébauches de membres bourgeonnants (chair comme mâchée).
La troisième étape coïncide avec l'apparition d'un squelette et dont l'ossification se poursuivra longtemps encore (création des os).
La quatrième étape évoque la naissance de la musculature qui se rattache au squelette et qui va permettre au fœtus d'effectuer ses premiers mouvements, à partir du troisième mois (chair fraîche). Enfin lorsque l’enfant arrive à maturité, il est mis au monde. Il constitue désormais un petit être nouveau qui se différencie nettement du fœtus en gestation, jusqu’alors.
Le Coran montre également le développement embryonnaire et l’évolution du corps puisque les différentes parties ne cessent de modifier leurs proportions.  Pendant le premier mois, l’embryon est difforme et amorphe. Il acquiert durant le deuxième mois une apparence humaine, mais sa tête occupe le même volume que le reste du corps. Au fur et à mesure du temps,  le fœtus va prendre des proportions plus équilibrées. La tête n'occupe plus que le tiers de l'organisme. A la naissance, elle n'est plus que le quart, pour arriver à un huitième à l'âge adulte. Toutes les parties du corps évoluent séparément, bras, jambes, tronc, etc. A l'âge adulte, l'être humain, reçoit ses formes harmonieuses et définitives.
Voici la partie du Coran; qui traite de ce phénomène : « Ô hommes, si vous doutez de la Résurrection, sachez que Nous vous avons créés de terre, puis à partir du sperme, Nous avons créé un embryon qui a nidé, puis un fœtus aussi bien formé qu’informe pour vous montrer Notre Toute-puissance. Nous déposons dans les matrices, ce que Nous voulons, jusqu’au terme fixé. Puis, Nous vous sortirons à l’état de nouveau-né, afin qu’ensuite vous atteignez votre maturité. Il en est parmi vous qui meurent avant et d’autres qui atteignent un âge si avancé, qu’ils oublient leurs connaissances antérieures… (Coran 22. 5) La position du Coran vis-à-vis du développement de l'embryon est magistrale. Il faut beaucoup de détermination et une dose appréciable de ridicule, pour attribuer de telles connaissances, à un homme illettré vivant au septième siècle de l’ère chrétienne, en plein désert. Sans compter, que non content d’expliciter clairement le cycle embryonnaire, il se permet de remettre en cause les croyances erronées qui circulaient à l’époque, qui elles par contre étaient émises par des scientifiques, mais qui n’ont pu avoir aucune répercussion sur le Texte coranique. Ainsi, contrairement à ce que déclarait le philosophe Malebranche, l’union des deux sexes est bien capable d’engendrer un ouvrage aussi admirable que le corps humain. Mais il aura fallu l'intervention de la Toute-puissance Divine, pour accomplir un tel prodige, qui paraissait irréalisable aux spécialistes des sciences de la vie.

L`INFLUENCE DE L’IMAGINATION SUR LE DEVELOPPEMENT DE L’EMBRYON
Les travaux ce Mendel sur la transmission des caractères génétiques devaient amener la découverte des lois sur l’hybridation. Même si les résultats des patientes recherches qu’il effectua  furent méconnus par la collectivité scientifique d’alors, leur formulation dénotait une nouvelle approche scientifique qui rompait avec le passé. L’histoire témoigne en effet, des croyances populaires qui attribuaient l’acquisition des caractères génétiques à des phénomènes externes. La vue notamment,  avait la faculté d’imprimer les sensations perçues de l’extérieur sur l’embryon, et par voie de conséquence sur le futur bébé. Ainsi, on obligeait les femmes enceintes et les femelles d’animaux domestiques en gestation, dont on désirait améliorer l’espèce,  d’admirer des visions agréables et plaisantes, pour influencer favorablement la conformation du fœtus. Evidemment, les spectacles affligeants leurs étaient interdits, sous peine de donner naissance à des monstruosités.
Ces croyances remontent très loin dans l'Antiquité. Elles auraient été utilisées avec succès par Jacob, selon la Bible, pour améliorer ses troupeaux de chèvres et de moutons. Voici le récit : Désireux de fuir son frère Esaü, qui projetait de le tuer, Jacob se réfugia au près de son oncle Laban. Là, après avoir épousé ses deux filles et passé des années à son service, il songea à se séparer de lui, mais ce dernier tentait de le retenir. Jacob posa alors ses conditions. Il demanda pour prix de son salaire tous les moutons et toutes les chèvres qui avaient des taches de couleur ou la toison foncée. Les autres bêtes, restant la propriété de son oncle. Laban accepta le marché, mais le jour-même, il subtilisa les animaux tachetés, rayés ou à toison foncée  et les envoya mettre bas en sécurité,  loin de là. Or, ceux-ci étaient les plus vigoureux et les mieux portants.
Jacob  fut affligé, car désormais, il ne possédait plus rien, hormis les bêtes à toison unie qui étaient malingres et chétives. Il usa alors d'un subterfuge pour reconstituer un troupeau de bêtes bariolées. Il se procura des baguettes de peuplier, d'amandier et de platane, dont il retira de petites bandes d’écorce, afin de faire apparaître des rayures blanches, puis il disposa les baguettes rayées devant les abreuvoirs, bien en vue des animaux qui s'accouplaient en cet endroit. Chaque fois que ses chèvres maigrichonnes dont la toison était unie,  venaient s'accoupler  en ces lieux, elles donnaient naissance à des chevreaux rayés ou tachetés, forts et bien vigoureux. Quant aux moutons qui ne s'accouplaient pas devant l'abreuvoir,  Jacob leur faisait regarder les autres  moutons de son oncle qui avaient des rayures ou  la toison foncée,  et ils mettaient bas à leur tour des agneaux semblables et puissants.
De cette façon Jacob réussit à former un troupeau  de qualité au détriment de son oncle. Ses bêtes étaient aussi robustes que celles de Laban, car lorsqu’elles venaient s’accoupler, il plaçait sous leurs yeux les baguettes et elles donnaient naissance à de jeunes animaux bien portants. Si les bêtes étaient destinées à Laban, il retirait les baguettes, et elles donnaient naissance à des progénitures unies et malingres.  Ainsi, selon la Bible, la vue influence directement l'évolution de l’embryon dans un sers favorable ou non. Elle agirait comme un moule qui modèlerait le sujet. Une telle croyance largement répandue, est restée vivace en Occident jusqu'au 19ème  siècle, ainsi qu’il sera expliqué plus loin.
Avant de poursuivre, il  faut préciser que le Coran réfute  la version biblique relative au comportement de Jacob qui usa également d'autres artifices pour le moins déshonorants, afin de s'attirer la bénédiction promise à son frère Esaü. Il ne sied pas à un Elu de Dieu, d’utiliser des stratagèmes indignes au détriment d’autrui. Il s’agit manifestement,  d’une des conséquences des nombreuses altérations qui parsèment l'Ancien Testament. Le Coran qui s’oppose à un tel comportement dit, à ce sujet : « Nous lui donnâmes (à Abraham), Isaac et Jacob et en fîmes des hommes Justes. Nous les avons établis comme guides chargés de conduire les hommes selon Nos Ordres, Nous leur inspirâmes la pratique de la vertu, l'accomplissement de la prière et l'acquittement de l'aumône. Ils étaient Nos adorateurs. » (Coran 21-72 à 74). Les qualités d'un Elu de Dieu, sont ainsi plus conformes à ce que les fidèles sont en droit d'attendre, d'un homme qui a été honoré par le Seigneur.
Il n’est pas nécessaire de préciser que la transmission visuelle des caractères génétiques relève de la haute fantaisie. Le plus étrange c'est que, malgré son aberration, cette conception s'imposa en Europe sous l'autorité indiscutée aussi bien de l’Eglise que des scientifiques. Ainsi, le médecin et alchimiste suisse Paracelse (1493-1541), qui non seulement critiqua mais brûla publiquement les œuvres de Galien et d’Avicenne (Ibn Sina) deux des plus grands médecins de l’histoire, pour montrer leur inanité, prétendait « que l’imagination féminine peut être comparée à la Puissance de Dieu. Ses désirs extérieurs se reproduisent sur l'enfant, Les sensations viennent influencer l’embryon en lui imprimant des marques indélébiles, prélevées dans l'environnement de la mère. »
Paracelse ne se contente pas de la vue. Il fait appel  également à  l'imagination de la mère pour former l'embryon en fonction des sensations perçues. Il suffisait à la future maman de penser à un ange pour que son bébé, naisse à son image.  Aussi, il fallait se garder d’évoquer des monstres ou des  démons,  sous peine d’engendrer des horreurs innommables. Fernel (1497-1558), médecin du roi de France, Henri ll, que ses contemporains surnommaient le Galien moderne, était surtout marqué par l’enseignement biblique. Il concevait parfaitement qu'un œuf recouvert d'un linge blanc soit en mesure de donner un poussin blanc, mais si l’on prenait soin de peindre la coquille, le poussin acquérait la même teinte.
Le philosophe et théologien français Malebranche (1638-1715), cite un cas concret d'une impression embryonnaire opérée par l'entremise de la vue. Dans un rapport médical, il avait écrit : « Une femme ayant considéré avec trop d’application  le tableau (du pape) Saint Pie, dont on célébrait la fête de la canonisation, accoucha d’un enfant qui ressemblait parfaitement à ce saint. Il avait le visage d’un vieillard, autant qu’en est capable un enfant qui n’a point de barbe. Ses bras étaient croisés sur sa poitrine, ses yeux tournés vers le ciel. C’est une chose (extraordinaire)  que tout Paris a pu voir, aussi bien que moi… ». Et dire qu’il y a encore des gens obstinés qui refusent absolument de croire, que la vue de la mère puisse exercer une influence quelconque sur son bébé. On voit bien que le monde est dirigé par des incroyants et des païens, qui ne croient ni en la religion chrétienne ni en la sainte Bible !
La vision et l’imagination ont toujours exercé un rôle déterminant dans la conformation des embryons et des futurs nouveau-nés.  L'origine des monstres sans être exclusive, était nourrie en bonne partie par des apparitions soudaines et imprévisibles, d’énergumènes diaboliques, qui venaient influencer l’embryon en s’exposant impudiquement au regard des futures mères épouvantées. Les femmes enceintes devaient éviter les mauvaises rencontres et s'astreindre à ne pas laisser leurs  yeux errer sans raison, au risque de croiser quelque étrangeté satanique à l'affût.
Le rôle de  l’imagination est encore mis en exergue par Dionis (1663¬1718), le chirurgien de la reine de France, Marie Thérèse d'Autriche, qui certifie  en bonne et due forme que : « Si une blanche unie à un nègre produit un mulâtre, c'est par un effet de l'imagination de la femme, dont les organes sexuels ébranlés d’une manière singulière par cette sorte de rencontre monstrueuse, expriment des sucs séminaux capables de tels arrangements. » Le mathématicien Maupertuis (1698-1759) va plus loin dans une logique  écœurante,  développée dans son ouvrage scientifique intitulé : « La Venus physique » :  « On craint d'ordinaire, avance-t-il, qu'un nègre, qu'un singe ou tout autre animal dont la vue peut surprendre ou effrayer, ne se présente aux yeux d'une femme enceinte »,  et ne communique à l’embryon la physionomie monstrueuse tant redoutée ( L’ordre et les monstres. Patrick Tort). Il est vrai qu’à l’époque, les Européens se faisaient une bien triste opinion des « nègres »,  qui étaient considérés comme une sous-espèce, à mi-chemin entre les animaux et les monstres. La vision et l'imagination étaient les outils de prédilection  de la sculpture embryonnaire. Elles pouvaient entraîner dans un sens généralement néfaste la conformation, bien que certains savants leur trouvaient aussi quelques avantages substantiels. Mais l'un dans l'autre,  les effets négatifs l'emportaient sur les bienfaits.
Le Coran, souvent accusé par les gens insensés, d'être une mauvaise copie de la Bible, combat ces croyances peut-être naïves, mais surtout teintées d’un racisme latent. Le Livre Sacré ne mentionne jamais une quelconque contribution provenant de l'imagination maternelle ou des regards indiscrets. L'héritage héréditaire est transmis en commun par les parents au moment de la conception, et reste indifférent aux événements extérieurs. L'embryon est prémuni contre toutes les attaques de l’environnement. Il est isolé dans les profondeurs de l'utérus où et protégé par une triple enveloppe (Coran 39.6)
La protection n'est pas seulement mécanique, elle permet à l'organisme de s'opposer aux modifications malencontreuses. Les différentes transformations de l'embryon émanent de la Volonté de Dieu et s'inscrivent dans un cadre déterminé, excluant le pouvoir imaginaire d'une force quelconque. Le Coran dit : «… Nous avons transformé el'âalaq (l'embryon qui a nidé), en embryon (mudg¬hât),  puis Nous avons créé les os, et les  avons revêtu de chair  (lahman), produisant ainsi une nouvelle création. » (Coran 23.14). Il n'est nullement question d'une force mystérieuse qui viendrait modifie l'Œuvre du Créateur, ou introduire des caractères autres que ceux portés par le génotype.
 « Ô homme, précise le Coran, comment as-tu été trompé au sujet de ton Noble Seigneur, qui t'a créé, puis modelé et constitué harmonieusement, et qui t'a façonné dans la forme qu'il a voulue ? » (Coran 82. 6 à 8). C'est une réalité incontestable que la physionomie du nouvel être est décidée d'une manière irrévocable au moment de la conception, lorsque les cellules reproductrices (spermatozoïde et ovule) fusionnent entre elles. Dès cet instant, le portrait futur est fixé. La forme des traits, la couleur des yeux, des cheveux, la disposition générale, le groupe sanguin, etc., tout est inscrit dans les gènes. La machinerie humaine aura pour fonction d'obéir à ces commandements, de respecter le programme et de conduire le fœtus vers la naissance, sans pouvoir modifier en quoi que ce soit son patrimoine génétique.
La vision et l'imagination de la mère n'ont aucun rôle à jouer, car la fiche d'identité du nouvel être a été déjà imprimée, lors de la fécondation, à l'intérieur de l'appareil génital de la femme, ainsi que le précise le Coran à travers le verset suivant : « C'est Lui (Dieu) qui vous façonne à Son Gré (qui vous donne votre image et vos caractéristiques particulières) dans l’utérus même de vos mères. Il n'y a de Dieu que Lui, le Tout-Puissant, le Sage. » (Coran 3.6)
Le mot utilisé est «  youssaouiroukoum », signifiant : (II dresse votre portrait, votre image) Et, lorsque ce portrait a été établi rien, dans les conditions normales d'une grossesse ne saurait venir modifier son aspect. Telle est la signification de l'expression : «  Nous avons fixé votre portrait (alors que vous êtes encore) dans les profondeurs de l'utérus. »
Le Coran consacre d'importants développements aux problèmes de la reproduction humaine, qui vont dans le sens des connaissances  scientifiques les plus établies. L'imagination et la vue n'exercent aucune influence sur l'embryon ou le fœtus. Il s'agit juste de croyances engendrées par l'obscurantisme du moyen âge, qui possède d'autres «exploits» à son actif. Le Livre Sacré des Musulmans rejette ce genre de spéculations absurdes au profit d'une réalité aujourd'hui largement reconnue. Il a soutenu ce point de vue contre l'opinion populaire qui jurait du contraire. Mais c'est le propre du Coran que d'émerger au-dessus du fatras et des superstitions.





LE REGNE ANIMAL
Le règne animal est caractérisé par une grande profusion de variétés de formes et d'individus. Dès l'Antiquité, les savants essayèrent d'établir une classification dans ce qui semblait être un désordre inextricable. Mais par un étrange paradoxe, alors qu’ils ignoraient l'existence de l'immense majorité  des espèces, ils se plaisaient à inventer des animaux fabuleux afin de donner corps aux récits mythologiques que l’imaginaire et le fantastique devait les pimenter. Le chimérique et le fabuleux étaient déversés à pleines mains, car il captivait l’attention des gens crédules. L’obscurantisme et l’ignorance étaient propices pour avaler toutes sortes de couleuvres.  Les conteurs et les radoteurs en rajoutaient selon les circonstances, en greffant des parties d’animaux sur d’autres, dans une sorte de monstrueux cocktail anatomique. Ainsi des animaux légendaires naissaient au gré de l’humeur et d’une inspiration débordante. Voici quelques exemples de ces animaux de ces animaux chimériques : le centaure, cheval à torse et à tête d’homme, le cerbère, chien à trois têtes et de nombreuses autres extravagances, dont l'existence était tenue pour assurée, du moins pour certains d'entre eux, jusqu'au 19ème  siècle !  
Leur harmonie corporelle bien que fantasmagorique, était néanmoins constituée d'un assemblage hétéroclite d'organes de plusieurs espèces bien réelles. Ce « montage » insolite a trouvé une justification chez le philosophe grec Empédocle qui prétendait que les parties d’animaux : têtes, pattes, tronc, etc., naissaient en premier dans la nature, avant de venir s'adapter à d'autres organes qui se formaient ailleurs. Les bœufs à tête d'homme, par exemple,  naquirent de cette façon. De même que les sirènes, les dragons et d’autres animaux mythiques. La porte était ouverte à toutes les mystifications.
La littérature grecque n’était pas seule à emprunter  ses modèles au bestiaire mythologique. La Bible prête une existence bien réelle à quelques monstres fabuleux. Plusieurs passages de l’Ancien Testament  sont consacrés à ce sujet. Le Livre de Job (41) décrit « le crocodile ou grand dragon, qui fait jaillir la lumière lorsqu’il éternue et dont le regard est flamboyant comme l’aurore. Il est doté d’une gueule d’où s’échappent des langues de flammes, des gerbes d'étincelles... » Et le reste à l'avenant. Les psaumes (74.13) évoquent « Le dragon aux têtes multiples et le Léviathan, dragon marin, inventé pour jouer avec Dieu ! »  (Dans ses moments de cafard, peut-être ?) (104.26)
Même une espèce bien réelle comme l'hippopotame est  dotée d'une queue puissante comme le tronc d'un cèdre. Ce qui  laisse rêveur et incite à croire que les rédacteurs en question n’avaient jamais eu l’occasion d’apercevoir les animaux qu’ils décrivent ; autrement, leurs récits auraient été plus conventionnels et surtout plus proches de la réalité. La mythologie pas plus que la Bible n'avait l'apanage des créatures fabuleuses, les scientifiques y contribuèrent aussi de leur talent. Au premier siècle, le naturaliste latin Pline l'Ancien, signalait dans sa monumentale « Histoire Naturelle » (37 volumes), l'existence du basilic, autre monstre imaginaire, issu d’un œuf pondu par un coq et couvé par un crapaud « qui brûle les herbes et brise les pierres, tant son venin a de la force. » Les anciens lui attribuaient le pouvoir de tuer par son seul regard. Alors qu’en réalité, le basilic est un paisible saurien, semblable à l’iguane,  dont les indigènes trouvent la chair succulente !
Si Aristote avait recensé plus de cinq cents espèces d'animaux et entrevu l'intérêt de la classification, par contre, le théologien et philosophe allemand Albert le Grand (1193-1280), croyait toujours, 16 siècles plus tard, à l'existence de la licorne (cheval possédant une corne). Ainsi,  grâce à son prestige et à sa renommée,  la licorne figurera en bonne place dans l'inventaire ces animaux et restera classée jusqu'au 17ème  siècle,  dans l'ordre des solipèdes avec l'âne, le cheval et le zèbre !
Il est utile de rappeler qu’Albert le Grand,  avait écrit à la demande du Pape Alexandre IV, un ouvrage intitulé : « De unitate intellectus contra Aver¬roïstas », où il s'attacha à construire un mythe sur « l'erreur des Arabes »,  particulièrement à travers leurs commentaires des œuvres d'Aristote. Sous le prétexte de réfuter l'analyse et les prises de position d’Averroès (Ibn Rushd),  il élargit ses attaques à l'ensemble de la civilisation arabe et musulmane. Seulement, comme le reste de l'Europe. Albert le Grand n'avait pu connaître la pensée d'Aristote qu’à 'travers les traductions et commentaires réalises par les Arabes, qui furent traduits par la suite en latin. N'ayant jamais eu accès aux sources originales, son jugement ne pouvait que refléter la médiocrité et le parti pris des sentiments qui l'animaient. En effet, sur les recommandations du Pape Alexandre, Albert le Grand visait plus à détruire l'essor de la brillante civilisation arabe qui subjuguait et « menaçait » l'Occident chrétien qu'à synthétiser l'œuvre de ses penseurs. Ce qui n'était pas du reste, à la portée du premier philosophe venu, fut-il et peut-être surtout, parce qu’il est doublé d'un théologien, dont les référents laissent à désirer.
Dans le domaine de la zoologie,  Albert le Grand,  dont la grandeur était toute relative,  puisqu’il avait déclaré que « seule l'expérience donne la certitude » a dû certainement manquer cruellement de cette précieuse qualité, dans ses descriptions.  C’est ainsi qu’il avait écrit que : « La mouche, est un ver, mû par deux ailes et huit pieds, née de la putréfaction du fumier et de la putréfaction des animaux... » (« Biologie-biologistes » Par Gabriel Goheau). Or, le moins perspicace  et le moins doué des enfants sait parfaitement que la mouche n'est pas un ver, qu'elle est dotée de six pattes, qu’elle n’est pas issue de la putréfaction, mais qu’elle est engendrée par la fécondation d’une autre mouche de sexe opposé. Aussi, nul ne saurait concevoir que le théologien et le philosophe, qui n'a su décrire une simple mouche, en commettant quatre erreurs grossières,  soit particulièrement qualifié pour porter un jugement sur la plus brillante civilisation de l'époque ou pour dénigrer ses savants !
Jusqu'au 18ème siècle, le problème des animaux fantastiques n'avait pas été entièrement élucidé. Ambroise Paré, le chirurgien des rois de France cite encore dans son livre intitulé : « Monstres et prodiges », le cas d'un agneau à tête de porc, né du croisement d'un verrat et d'une brebis. En 1635, un ouvrage Spéculum mundi, dû à John Swan, évoque (encore !) l'existence des licornes et des tritons (divinités marines représentées à corps d'homme et à queue de poisson) La vogue des croyances erronées n'a pas épargné non plus le physicien Newton, qui était convaincu que la première sphère céleste avait été dessinée 939 ans avant l'ère chrétienne, par le centaure Chiron (cheval à tête d'homme), pour le compte des Argonautes (personnages mythologiques) !
Toutes ces superstitions ont été balayées par le Coran à son avènement. Le Livre Sacré ne reconnaît l’existence d’aucun animal mythologique ou chimérique. Pas de traces non plus, des fabuleux monstres constitués par des assemblages disparates et incompatibles entre eux. La sobriété du Texte coranique et son réalisme ne se prêtent pas aux  spéculations et aux conjectures dénuées de sens. Les animaux mentionnés, comprenant plus d'une vingtaine d'espèces sont familiers pour la plupart, mais surtout bien réels. Parmi ceux vivant en liberté se trouve : l'éléphant, le loup, le singe, le serpent, le corbeau, la huppe vulgaire, la grenouille, le poisson, le corail. Les animaux domestiques sont représentés par le mouton, le bœuf, le chameau, le cheval, l'âne, la chèvre, le chien, le porc, etc. Les insectes comprennent l'abeille, la fourmi, le criquet, le papillon et l'araignée, pour les arachnides.
Le Coran  ne cautionne ni ne reprend à son compte, aucune des erreurs de l'époque  qui consistaient à incarner des animaux imaginaires. Non seulement les spécimens décrits sont bien réels, mais en outre, ils constituent des espèces distinctes les unes des autres. Chaque animal fait partie d'une espèce à laquelle il est rattaché, et au sein de laquelle il évolue. Le regroupement des individus en espèces est signalé par le passage suivant : « Il n'existe pas de bêtes sur terre, ni d'oiseaux volant de leurs ailes, qui ne forment comme vous des communautés. Rien n'a été omis dans le Livre (le Coran). Ils (les animaux) seront ensuite rassemblés vers leur Seigneur. » (Coran 6.38).
Le mot utilisé « oumamoun » (communautés au pluriel) a été parfois rendu par certains exégètes comme un regroupement d'animaux sociaux, à l'instar des abeilles, des fourmis, etc. Or, le règne animal n'est pas formé uniquement d'individus vivant en colonies. Il existe une multitude de bêtes qui, non seulement ne possèdent aucun instinct grégaire qui les pousse à se regrouper avec leurs semblables, mais qui en plus, disposent de véritables territoires dont elles marquent les frontières, selon différents procédés. Tout congénère qui s'aviserait à franchir ces limites s'exposerait à une attaque en règle.
Chez beaucoup d'espèces d'insectes et d'arachnides, l'esprit communautaire est tellement absent, que deux individus qui se rencontrent, s'entre-dévorent presque toujours. C'est le cas de la mante religieuse, du scorpion, du grillon, souvent de l'araignée, etc. Ainsi le règne animal présente une grande diversité de comportements qui vont de la société la plus organisée à l'individualisme le plus forcené, en passant par un grégarisme de circonstance, lors des périodes de migrations, d'accouplement ou autres.
En attribuant le sens de « colonie » au mot « oumamoun »,  la portée se trouve réduite  aux seuls animaux sociaux ou grégaires, rejetant les autres formes d'organisation. Cela ne correspond nullement à l'esprit du verset coranique qui se termine par la phrase suivante : « ...Ils seront ensuite rassemblés vers leur Seigneur. » impliquant que tous les animaux seront rassemblés et non pas seulement ceux qui vivent en colonies. Autrement dit, le mot « ouma-moun » n'a pas le sens de colonies mais d'espèces. La communauté peut  désigner tant un groupement d'individus vivant en commun (colonie), qu'un ensemble d'individus qui ont des traits, des comportements et des caractères identiques, pouvant former des colonies ou au contraire s'isoler les uns des autres. En sciences naturelles, l'espèce est comprise comme étant « l'ensemble des individus d'aspect semblable, ayant, en commun des caractères qui les distinguent au sein d'un même genre, et qui sont capables d'engendrer des individus féconds. » Le regroupement ou non au sein d'une colonie, n'étant qu'un aspect secondaire.
En foi de quoi, le mot « oumamoun » est,  dans ces conditions synonyme d'espèces  et non de colonies.  La différence entre les deux formes d’organisation est très importante ;  les colonies ne constituent qu'une partie du règne tant animal que végétal, alors que les espèces englobent la totalité de ces règnes. En outre, la reconnaissance de l'espèce implique que la création est structurée et régie par une ordonnance qui regroupe entre eux les individus présentant des caractères communs. Alors que justement nombre de scientifiques de renom méconnaissaient à l’époque  la classification de l’ordre naturel.
Au 18ème  siècle encore, le naturaliste français Buffon, qui faisait autorité en la matière n’hésitait pas à déclarer « qu’il n existe réellement dans la nature que des individus et des genres ;  les ordres et les classes n existent que dans l'imagination des gens. » (« La nature du vivant » Par François Jacob). La nature était réputée ne comprendre que des individus et par voie de conséquence, seulement des  catégories individuelles. Il y avait autant de catégories que d’individus évoluant dans un désordre indescriptible. « Mais alors,  écrit François Jacob, il n’y aurait plus de science possible (dans un tel capharnaüm) »
Autre sommité du temps, le naturaliste Lamarck (1741-1829) rejetait lui aussi, la notion d'espèces. « On ne trouve, écrit-il,  dans la nature que des individus qui s'avoisinent, se nuancent et se confondent les uns avec les autres »  sans pour autant constituer d'espèces. La nature était un vaste fouillis où les individus surgissaient sans aucun lien entre eux et s’accouplaient les uns les autres, sans aucune loi génétique.  Pas étonnant, dans ces conditions, que les monstres mythologiques ne tardèrent pas à apparaître un peu partout dans l’imagination populaire. C'est encore le physiologiste Claude Bernard (1813-1878), qui refusait « absolument toute classification en disant que dans la physiologie générale, tous les caractères anatomiques des classes, des genres et des espèces devaient disparaître car ils n'étaient que des formes différentes de la vie et aucune d’elles, ne représentait une condition essentielle à la vie. » (« Physiologie et classification » Par Joseph Schiller)
Les naturalistes qui ignoraient l'existence des espèces avaient adopté une classification fantaisiste. Guillaume Rondelet (1507-1556), qui enseignait à l’école de médecine de Montpellier, avait rangé par exemple tous les animaux aquatiques, comme le castor, le phoque, etc., dans le groupe des poissons. Albert le Grand (encore lui, avait classé les cétacés mammifères dans la catégorie des poissons et les chauves-souris parmi les oiseaux.
Classification simpliste s'il en est, où ce qui vit dans l'eau est assimilé aux poissons, et ce qui vole aux oiseaux.  A sa charge ou à sa décharge, selon les points de vue, il convient de préciser qu'Albert le Grand avait  été influencé par ses études théologiques, puisque la Bible enseigne en effet, et à deux reprises, que la chauve-souris,  est un oiseau et non un mammifère (Lévitique 11 .18 et Deutéronome 14 18). Aussi, Albert le Grand, ne pouvait prendre le (grand) risque de désavouer l’Ancien Testament, pour imposer ses points de vue. Cela aurait été considéré comme un reniement, par l’Eglise.
Aujourd’hui, plus que jamais, la notion d'espèces est la base de la taxinomie,  qui étudie les lois de la classification.  Selon la définition d’Ernst Mayr : « L'espèce est une communauté de reproduction sexuellement isolée des autres communautés reproductives, qui forment les autres espèces. ») La totalité du règne animal est répartie en espèces, les espèces voisines en genres, les genres en familles, les familles en ordres, les ordres en classes, etc.
Les spécialistes pensent que le nombre des espèces vivant sur terre varie entre cinq et dix millions, dont deux tiers, animales et un tiers, végétales. C'est tout ce capital de vie exubérante, formé de millions d'espèces qui sera rassemblé vers Dieu, le Jour convenu, et non pas seulement les colonies d'abeilles, de fourmis et autres animaux sociaux. Cela serait tout à fait incompréhensible et contraire au Livre Sacré des Musulmans.
En fin de compte, le recours à la classification tel que défini par le Coran  reflète un concept d'organisation du règne du vivant. Il contribue à reconnaître et à affirmer l'unité de la création et par voie de conséquence, à proclamer l'Unicité du Créateur de l’univers, qui Est la Cause première par qui, tout existe et subsiste. C’est en outre, une référence explicite à la structuration, à la hiérarchisation  et à la spécialisation de la nature. Une notion aussi capitale, permet d'entrevoir  l'ordre et la rigueur qui ont été déployés lors de la création de l'univers, et par contrecoup, de la planète Terre et de tout ce qu'elle porte. Tout ce qui existe dans l’univers est soumis aux grandes lois physiques, qui régissent la création. Aucune particule ne saurait échapper à l’emprise de ces Lois qui s’exercent d’un bout à l’autre de l’univers.
Ainsi comprise, la plus infime des créatures, légitime son existence par un Décret divin, qui la consacre comme une entité étymologique distincte, intégrée à un système plus élaboré et entretenant des relations avec son environnement immédiat et lointain.  Elle constitue une brique dans l’édifice universel. Que les écologistes et les naturalistes trouvent leur raison dans cette logique, ne fait que démontrer à l'évidence, le bien-fondé des Révélations Coraniques.

LE LANGAGE DE LA VIE
 «… C'est Dieu qui fait parler toutes choses. » (Coran 41.21). Si l’homme est la seule créature à être dotée du don d'élocution, il reste que tous les êtres vivants possèdent un langage adapté à leur besoin. Les mammifères sont particulièrement avantagés par rapport aux autres animaux. Le langage est d'autant plus étendu et diversifié, que l'évolution est développée et l'organisation sociale renforcée. Les singes, les chiens, les dauphins, les éléphants, notamment semblent particulièrement doués.
Pour comprendre le comportement des espèces animales dans leur milieu naturel, une nouvelle discipline scientifique, l'éthologie, a été créée. Parmi les nombreux spécialistes qui s'intéressent à la question, les travaux du docteur Konrad Lorenz, psychologue autrichien et prix Nobel de médecine en 1973,  font autorité en la matière. Dans son ouvrage  intitulé: « Il parlait avec les mammifères, les oiseaux et les poissons. » l’auteur livre le résultat de ses expériences sur toutes sortes d’animaux, allant des poissons d'aquarium aux loups de Whipsnade, et des relations qui régissent leurs communautés. Le titre est significatif de l’existence d'un langage et des moyens de communication qui peuvent s’établir entre les animaux eux-mêmes, particulièrement ceux de la même espèce et entre ceux-ci et l'homme, lorsqu’il s’agit d’animaux domestiques.
Le langage dans le règne animal est très varié et présente des formes inaccoutumées et originales. Cela peut être un arrangement de sons produits par les organes vocaux et audibles dans une fréquence déterminée, (l’oreille humaine capte les sons oscillant entre 16 et 15 000 à 20 000 hertz, en moyenne). Parfois les fréquences atteignent les ultrasons et deviennent inaudibles pour l'homme, alors qu'ils restent perceptibles pour les chiens, les singes, les dauphins, les chauves souris, etc. A l’inverse, selon Katharine Paye, zoologue américaine et spécialiste du comportement, les baleines utilisent des sons de très basse fréquence, à peine audibles pour les oreilles humaines. Les signaux acoustiques, émis à une profondeur moyenne dans l’océan, peuvent traverser des distances de plusieurs centaines de kilomètres, avant d'être captés par des congénères, prêts à répondre à leur tour sur une fréquence identique ; plus récemment, Payne aurait découvert que les éléphants, en plus de leur barrissement émettaient eux aussi des infrasons, d'une longueur inférieure à 20 hertz, pour correspondre sur de longues distances. L’organe d'émission est un point vibrant situé dans le front de l'éléphant, à l’endroit où les fosses nasales se raccordent au crâne. Les éléphants sont en mesure de communiquer entre eux, alors que l'oreille humaine reste insensible à leurs « propos » (Le téléphone secret des éléphants, par Georges Dupont)
Le Coran Sacré atteste que tout ce qui existe dans les cieux et sur terre, l’ensemble de l’univers, célèbre les Louanges de Dieu, mais l'homme n'est pas en mesure de comprendre ces manifestations (Coran 17.44). Une telle affirmation est parfaitement justifiée, et les chercheurs commencent seulement à déchiffrer une infime partie d'un répertoire, à première vue inépuisable.
Bien que déjà assez éloquent, le langage articulé ne constitue pas, loin de là, le seul moyen de communication. Différentes formes d'expression corporelle existent aussi, où l'attitude et la pantomime remplacent ou renforcent l'émission vocale. Ainsi, avant de se combattre, deux loups ou deux chiens procèdent à des menaces rituelles. Ils retroussent leurs babines et découvrent leurs crocs, tout en poussant des grognements d'intimidation. Si la mimique ne porte pas, ils se lancent  l'un contre l'autre et se battent sans merci. Les animaux étant solidement armés, l'issue de la bataille devrait logiquement se terminer par des blessures graves ou par la mort de l'un des protagonistes. Pourtant, cela n'arrive qu'exceptionnellement. En effet, lorsqu'une des bêtes sent que le combat est prêt d'être perdu, elle adopte une position de soumission en présentant sa gorge sans défense à l'adversaire. Celui-ci s'arrête car cette attitude inhibe ses facultés agressives et le combat prend fin sans trop de dommage. Ici, le langage articulé n'aurait pas produit l’effet recherché. Dans l'ardeur de la mêlée, les grognements  et les hurlements, poussés par le vainqueur auraient couverts ceux de la victime et le message n'aurait pas atteint son but.
Les loups et les chiens ne sont pas les seuls animaux à adopter un comportement similaire. Les singes, les rats, les animaux de ferme et d'innombrables autres bêtes arrivent à assurer leur sauvegarde en adoptant des positions symbolisant leur soumission. Le babouin se jette à plat ventre en regardant son adversaire par dessus l'épaule, le gorille baisse les yeux en présentant sa main ouverte, la paume en dessus, dans un geste d’apaisement, etc. Le langage gestuel n’est pas réservé aux seules formes d’agression ou de soumission. Il exprime des situations ou des sentiments bien diversifiées, comme l’apprentissage des jeunes, la recherche de la nourriture, les parades sexuelles, la protection, la menace, sans oublier pour les espèces évoluées, un semblant de comédie fait de jeux, de simulation et d’improvisations.
     Dans l’ensemble, la communication à travers le mouvement est un complément indispensable au langage vocal, incapable de répondre à toutes les incitations de l’environnement. Lorsque le Coran affirme que les oiseaux déployant leurs ailes, célèbrent les Louanges de Dieu (24.41), il souscrit à cette forme d’expression gestuelle qui affermit les convictions intimes des créatures. Le Livre Sacré atteste du reste, que les formules d'adoration relèvent de la Connaissance Divine, qui embrasse les secrets de l'univers. Là où l’être humain ne détecte qu’un comportement qui lui paraît être sans signification particulière,  réside un langage codifié et symbolique qui échappe à son entendement.
L'histoire de Caïn qui tua son frère Abel, est à ce titre significative. Caïn vit un corbeau qui grattait la terre pour lui montrer comment cacher le cadavre de son frère (Coran 5. 30-31). L'oiseau privé du don d'élocution réussit à transmettre un message sur la façon d’enterrer la dépouille d'Abel, qui fut déchiffré correctement par le meurtrier. Toutefois, le langage des animaux n'est pas limité à ces seules formes d`expression. Les bêtes qui marquent leurs territoires a l'aide de leur urine ou de leurs diverses glandes  délivrent des messages olfactifs qui peuvent être remplacés par « Propriété privée-défense d'entrer », ils sont perçus comme tels par leurs semblables qui sont tenus de respecter ces avertissements, sous peine de graves conséquences. D’autres animaux  réagissent à l'infrarouge à l'exemple des serpents crotales, à la lumière, comme le lampyre ou vert luisant, et à d'autres stimulants tant internes qu'externes. Les savants n'ont pas fini de recenser toutes les  différentes formes d’expression des animaux. D’autres comportements,  comme la faculté de s'orienter, les grandes migrations, l'autorégulation des populations restent encore au stade des hypothèses.
Les arthropodes sont connus pour leur grande diversité relativement à l'émission et la réception de signaux les plus divers. Le cas le plus célèbre reste sans doute celui de la danse de l'abeille, découvert par le zoologiste autrichien Karl Von Frisch, qui obtint le prix Nobel de Physiologie et de Médecine en 1973. Ce savant a mis en évidence la faculté que possède l'abeille à communiquer aux membres de sa colonie, la découverte d'un gisement de fleurs en donnant les informations utiles, telles que la distance, l'orientation par rapport à la ruche et au soleil (qui n'est pas fixe) et d'autres renseignements, comme l’importance et la qualité de la nourriture, pour leur permettre de prendre une décision. L'abeille-pilote adopte plusieurs attitudes pour indiquer la distance. Quand le gisement de fleurs  est proche, de 50 à 100 mètres, elle effectue une danse dite en ronde. Si au contraire, le butin est éloigné, elle entame une danse frétillante, d’autant plus lente que la distance est importante.
Dans son ouvrage intitulé « L'étude de l'instinct ». N. Tibergen, résume ce qui intervient à la suite de la « danse du miel » : « Le stimulus émanant de l’abeille qui danse, incite les autres abeilles à quitter la ruche. Elles volent dans une direction précise, jusqu’à un distance également précise, l’une et l’autre indiquées par la danseuse et commencent à chercher des fleurs, en choisissant uniquement celles qui répandent le parfum apporté par la messagère. Elles sucent le nectar et, après avoir identifié les lieux, s’envolent pour regagner la ruche. Dans ce dernier cas, le stimulus venant de la messagère déclenche un type de comportement compliqué. »  
Le comportement des abeilles n’obéit pas à un schéma unique L'organisation sociale très élaborée de leurs colonies a recours à un langage diversifié et évolué. En général, ces insectes disposent en plus de leur faculté innée de communication par le mouvement, d'autres ressources qui leur permettent  de dialoguer entre eux, sur des sujets forts divers ! Les fourmis sont en mesure d'utiliser plusieurs langues en fonction des circonstances qui se présentent dans la vie. Tantôt, c'est une langue chimique qui est mise à contribution, parfois, elles ont recours à la propagation des ultrasons ou à d'autres moyens de communication.  « La plupart des fourmis qui ont trouvé une source de nourriture, sécrètent sur la voie du retour à la fourmilière, des phéromones avec lesquelles elles tracent une piste chimique que vont suivre d'autres fourmis, renforçant ainsi chaque fois plus la trace. Ce « balisage » est maintenu tant que dure la nourriture, en dépit du fait que les phéromones sont de nature volatile. » (« Encyclopédie du monde actuel »)
Les fourmis sont probablement capables de combiner des mots en phrases exprimant des sens différents, admet Vitus S. Drodscher. Seulement, elles se servent d'odeurs. Elles possèdent une demi-douzaine de glandes produisant chacune une notion fondamentale, comme « Alerte ! »,  « Les ennemis entrent chez nous ! » ou encore : « Cette trace mène à la nourriture. » Le professeur d'entomologie américain, Edwar O. Wilson, a découvert des indices donnant à penser que ces insectes assemblent diverses odeurs pour disposer de plus de « vocables » que le nombre de leurs glan¬des sécrétrices le laisse prévoir. Il  est évident qu'ils peuvent lancer ces signaux olfactifs en succession rapide avec des intensités variables également, pour obtenir une sorte d'alphabet morse.
Le docteur Hubert Markl, zoologue de Francfort a, quant à lui, mesuré les signaux de détresse des fourmis prises dans un éboulement. Dès qu'elles sont prisonnières dans un effondrement sans possibilité pour elles de sortir, elles se mettent à crier « Au secours! » « A l'aide ! » dans leur langage, évidemment. Pour cela, elles frottent l'une contre l'autre, les surfaces rugueuses de leurs segments abdominaux, produisant des sons inaudibles à l'oreille humaine, dans des fréquences comprises entre 20 et 100 kilohertz. Par contre, leurs congénères dont l'appareil auditif est constitué par des cellules du pied, sensibles aux vibrations qui leur permettent de discerner une direction, accourent sur l'emplacement de la catastrophe pour porter secours aux sinistrés.
C'est à quelque chose de similaire que s'intéresse le Coran, lorsqu'il relate l'effroi des fourmis qui s empressent de regagner leurs demeures, pour échapper aux sabots de la cavalerie de Salomon : « Quand elles (les armées de Salomon) arrivèrent à la vallée des fourmis, l’une d'elle dit : « Ô fourmis, entrez dans vos demeures de peur que Salomon et son armée ne vous écrasent, sans s'en apercevoir ! » Salomon sourit alors et dit : « Seigneur, permets-moi de te remercier pour les bienfaits dont Tu m'as comblé... » (Coran 27. 18-19)
Les spécialistes sont en mesure d'identifier une partie du vocable animal, par l’étude et l’observation. Mais leurs travaux restent marginaux en regard de l'immense diversité du langage des bêtes, et de son extraordinaire adaptation. Il n'en demeure pas moins que contre toutes les croyances de l'époque, le Livre Sacré affiche sa détermination, en soutenant l’existence de formes d'expression, propres à chaque espèce. Ce que les savants commencent seulement à découvrir. Jusqu’au début du 20ème siècle, les chercheurs réfutaient encore la thèse du langage animal. Le philosophe allemand Nietzsche, partisan de remplacer l'ordre des valeurs morales, par l'ordre des faits, n'avait-il pas enseigné que « les animaux n'ont pas de langage, parce qu'ils oublient aussitôt ce qu'ils veulent dire ? ». Le Coran s'est avéré   souverain pour détruire les mythes du fondateur de la doctrine de l'immoralisme.
Même la cellule, l'unité fondamentale de la vie, dispose d'un langage propre, découvert par les biologistes au 20ème siècle. Le botaniste autrichien Mendel, qui avait entrepris les premières expériences systématiques sur les croisements des végétaux et ouvert la voie aux lois de l'hybridation, avait déjà laissé entrevoir l'existence d'un code génétique dans le règne du vivant. Puis, le biologiste américain Morgan, localisa l'emplacement des gènes à la suite de nombreuses expériences sur la mouche du vinaigre, et dressa la carte de répartition de ces gènes sur un même chromosome. Cela signifiait que l’on pouvait désormais déceler les caractéristiques essentielles d'un individu, par la seule étude de ses chromosomes. Une telle conception semblait quelque peu audacieuse, cependant la route avait été tracée, pour arriver dans un avenir plus ou moins lointain à ce type de résultat. Effectivement, le code génétique a été décrypté depuis et cette opération a été une des plus complexes, jamais résolue par l’humanité.
La lecture génétique devenait possible, à condition d'admettre que la cellule renfermait un programme qu’il fallait déchiffrer. La réaction de l'opinion publique à cette découverte fut déconcertante. Nombre de gens refusaient de croire que les caractéristiques d'un être vivant pussent être inscrites dans ses gènes. « De si extraordinaires résultats, relate le biologiste jean Rostand, ne pouvaient manquer d'éveiller le scepticisme et même l'ironie. Surtout en France, les moqueries ne laissaient pas d'être vives à l'adresse du présomptueux biologiste qui se permettait d'assigner une place à d'invisibles et problématiques entités. Mais il fallut bien qu'à la longue, on se rendit. »
Le Coran reste le précurseur de la théorie du code génétique selon laquelle l'individu acquiert ses caractéristiques au moment de l’union des deux cellules, mâle et femelle, alors que l'opinion générale en Occident   était subordonnée à l’idée que l'embryon restait soumis aux influences extérieures qui pouvaient déteindre sur lui et lui donner des caractéristiques propres. Pour revenir au programme contenu dans les cellules, les biologistes ont découvert depuis, que celui-ci constituait une véritable banque de données. Les informations contenues dans une simple cellule humaine représentent un fonds de trois milliards de lettres ou, l'équivalent de 4 000 livres de 400 pages chacun.
Toutes ces informations dérivent de la première cellule fécondée, ou zygote, à partir de laquelle se formeront les 60 mille milliards de cellules du corps humain. Chaque cellule, en se divisant, assure la reproduction intégrale du message.  Le code génétique est ainsi recopié plusieurs milliers de milliards de fois au cours de la vie d’un être humain, pratiquement sans faute. Lorsqu’une erreur surgit, des mécanismes complexes procèdent à son élimination. Le langage cellulaire est ici propagé par la mitose, durant laquelle chaque chromosome se dédouble afin de perpétuer le message.
En outre, la cellule utilise d’autres moyens de communication, pour correspondre avec les diverses cellules qui constituent le corps humain. Pour comprendre la prodigieuse complexité de cette machinerie, il faut savoir que le corps humain est composé d’un assemblage de quelque trente milliards de milliards de milliards, de particules élémentaires. C’est l'agencement de toutes ces particules au sein des atomes, des molécules, des structures et enfin des cellules, qui assure l'existence de l'homme. Pour maintenir la cohésion de l'ensemble, lutter contre les agressions, et assurer le bon fonctionnement du corps, les cellules ont besoin de communiquer entre elles.
Elles doivent alimenter une conversation permanente et parer aux situations les plus imprévisibles. En empêchant les cellules d’échanger des informations qui leur sont vitales,  l'être humain serait condamné à la mort. Et, tandis qu’il est plongé dans une profonde inconscience les cellules entretiennent d'intenses relations entre elles. Elles le font selon un langage codé, où les lettres, les mots et les phrases sont des molécules ou des assemblages de molécules. « A l’échelle moléculaire, il existe un système de codage, de mémorisation et de transmission de l'information, ainsi que des récepteurs capables de reconnaître cette information et de déclencher une action. C'est là probablement que réside l'un des secrets des communications biologiques et du langage de la vie. » (« La Révolution biologique ». Science et Vie)
Le langage chimique est complété par d'autres formes de communication qui font appel aux messages électriques. Les neurones ou cellules des centres nerveux sont reliées entre elles par un câblage incroyablement complexe, qui véhicule l'influx nerveux et assure l'échange de l'information. Les laboratoires spécialisés se sont d'ailleurs attelés à l'étude des cellules nerveuses qui communiquent selon un langage à la fois chimique et électrique. De plus les expériences récentes ont fait apparaître que les cellules pouvaient dialoguer par contact direct. La membrane qui entoure leur surface présenterait en effet des points de moindre résistance, de minuscules canaux ou « gap-junctions », à travers lesquels s'échangent des molécules messagères. (« Comment fonctionne la cellule nerveuse », par Pernette Langley-Dannysz).
A lui seul, le cerveau humain, qui est le centre de décision et de commandement de tout l’organisme, comporte plus de 100 milliards de neurones, ou cellules nerveuses qui sont en contact entre elles, à travers les synapses. Chaque neurone peut avoir des contacts synaptiques avec des milliers d’autres cellules. Certains neurones particulièrement développés, possèdent des arborisations plus complexes et peuvent recevoir jusqu’à 100 000 contacts synaptiques, à travers lesquels, l’information circule continuellement. Les spécialistes estiment que le cerveau humain comporte plus de 100 000 milliards de connexions, qui font de lui, l’organisme le plus complexe de l’univers. Encore que dans ces chiffres qui donnent le vertige, il n’a pas été tenu compte des cellules gliales, qui constituent le tissu interstitiel de soutien du système nerveux, dont on pensait qu’il ne jouait pratiquement aucun rôle actif, et qui s’avère maintenant être d’’une grande importante. Or, à elles seules, les cellules gliales seraient au nombre de 1 000  à 10 000 milliards,  toutes interconnectées entre elles !
Quand de soi-disant savants prétendent que l’univers, les cieux, la terre, les plantes, les animaux et l’homme seraient le produit de la nature, de l’évolution,  du hasard, du chaos et d’autres phénomènes qui ont été érigés par leurs soins au rang de divinités créatrices, la simple logique implique que ces déités circonstancielles, qui ont été inventées à dessein, juste pour nier et contrecarrer le Pouvoir créateur d’Allah, le Seigneur de l’univers, ne soient jamais en mesure de concevoir un être humain doté d’un cerveau aussi extraordinaire, qui est infiniment plus complexe et plus élaboré que les prétendus phénomènes qui lui ont donné naissance ! Si ces entités possédaient effectivement un pouvoir aussi puissant et une science aussi infuse, elles auraient été bien inspirées, d’en profiter elles-mêmes afin d’accroître leur propres capacités, qui restent  dans tous les cas affligeantes, plutôt que d’en doter d’autres structures et de rester dans l’avilissement !
En définitive, l'activité cellulaire est d'une complexité inouïe, impensable ! A titre de comparaison, la réalisation d'un ensemble industriel aussi sophistiqué qu'une « simple » cellule, nécessiterait des millions de mètres carrés, alors que Dieu a logé un milliard de cellules par centimètre cube. Encore que le complexe industriel édifié par l'homme ne sera jamais en mesure de se dédoubler indéfiniment, ni même une seule fois,  tandis que la cellule peut donner naissance à une cellule absolument identique en quelques minutes ! D’autre part, le complexe restera dans tous les cas minéral, amorphe et sans vie alors que la cellule est une entité vivante, qui mange, qui boit, qui respire, qui communique et prend des myriades de décisions en fonction de la situation à laquelle elle est confrontée. Et ces décisions sont toujours conformes à l’intérêt  du corps humain auquel elles appartiennent. Il suffit de les transférer sur un autre support, pour qu’aussitôt, elles fassent le don d’elles-mêmes et meurent, parce que la nouvelle tache à laquelle elles se trouvent confrontées dépasse de loin leurs capacités de réaction et leur programme génétique se trouve pris au dépourvu. En effet,  il est adapté à l’origine et à titre personnel à l’organisme, pour lesquelles elles ont été créées. Mais a-t-on besoin d'établir des comparaisons de ce genre pour apprécier l'Omnipotence Divine ?
Le langage cellulaire est une réalité que personne n'ose plus remettre en cause. Les cellules sont dotées de moyens de communications aux multiples facettes, qui leur assurent des conversations « animées » avec leurs consœurs  aussi bien proches que lointaines. Le plus admirable dans tout cela (peut-on parler de "plus", alors que tout est admirable dans ce domaine ?), est que les cellules ont pleinement conscience de l'unité organique à laquelle elles appartiennent. Elles s'attaqueront avec détermination aux corps étrangers qui tenteraient de violer leur domaine, allant jusqu’à faire le sacrifice ultime. La parole dont est gratifiée la cellule, qui est l'unité fondamentale morphologique et fonctionnelle de tout organisme vivant, confirme la révélation coranique selon laquelle « Dieu fait parler toutes choses. » (Coran 41.21).
Le Livre Sacré symbolise cette réalité par une allusion au Jour Dernier où les organes témoigneront de leurs actions : « Ils (les coupables) diront à leur peau : Pourquoi témoignes-tu contre nous ? » Elle répondra : « Dieu nous fait parler, Lui qui fait parler toutes choses. » (Coran 41.19 à 21).
Or, la peau est un assemblage de cellules, solidaires les unes des autres, comme n'importe quel organe.  Chaque organe possède des cellules qui lui sont adaptées et il existe quelque 300 types de cellules différentes, dans le corps humain.  Le verset implique en conséquence qu'elles sont dotées d'un langage adéquat, qui les rend aptes à s'exprimer dans des conditions appropriées. Le fonds spirituel de la citation ne doit pas remettre en cause l'existence du phénomène qui est indéniable, et qui s'exerce quotidiennement des milliards de fois, à l’intérieur même du corps humain. Le Coran admet ainsi que toutes les formes de vie, qu'elles soient unicellulaires ou complexes, possèdent un système de communication. Cela semble aujourd'hui une évidence. Mais, il s'en est fallu avant que l'opinion ne la considère comme telle, en découvrant les secrets du langage de la vie.


LA PHYSIOLOGIE VEGETALE
La physiologie végétale est un autre domaine abordé par le Coran qui va à l’encontre des croyances anciennes, fausses et erronées, qui circulaient alors. En effet,  les naturalistes ont longtemps pensé que les plantes trouvaient dans la terre, les éléments tout préparés, qu'il leur suffisait de puiser par les racines pour subsister et produire des fruits. Ainsi, les branches qui s'accroissaient, les feuilles, les fleurs et les fruits étaient directement prélevés des substances qui composaient la terre, et allaient se loger dans les parties correspondantes de l'arbre. Les plantes avaient la faculté de choisir ce qui convenait à leurs besoins, en absorbant  les éléments qui se trouvaient mélangées à la terre. Un comportement qui était  imposé par les nécessités de l'organisme. Les pommiers absorbaient les éléments constitutifs de la pomme, et les bananiers faisaient de même pour produire des bananes. Toutefois, avant cela, il leur fallait d'abord assimiler la matière dont étaient formées les fleurs, et aussi les feuilles. L'arbre était un grand seigneur qui décidait de son menu et l'adaptait en fonction de ses besoins changeants.
Parfois, dans la foulée des attributions contradictoires, qui étaient de règle à l'époque, les plantes étaient au contraire considérés comme amorphes et ne jouaient aucun rôle  dans le cycle  physiologique. Elles se  contentaient de subir et de tirer parti passivement  des opportunités qui s’offraient à elles. Cette tendance est développée par Raoul Combes, qui écrit : « On crut tout d'abord que les divers composants des plantes venaient du sol, et qu'ils s'y trouvaient tout formés ... On ne reconnaissait ainsi au végétal qu'un rôle à peu près passif. Dans cette hypothèse, la nutrition et la croissance se réduisaient à une absorption, à une répartition et à une mise en place des constituants ayant déjà reçu leur forme définitive. » (« La physiologie végétale » Par Raoul Combes.) Ces convictions pseudo-scientifiques ne reposaient évidemment sur aucune observation sérieuse et ne reflétaient que l’ignorance de leurs auteurs.
Le Coran qui avait à son tour abordé ce sujet important est venu modifier ces croyances inexactes, puisqu’il accorde à la plante des propriétés physiques qui font d’elle une entité vivante soumise aux mêmes lois que le reste du règne organique : « II y a sur terre des parcelles voisines les unes des autres; des jardins plantés de vignes, de céréales et de palmiers disposés en touffes ou bien dispersés. Ils sont tous arrosés avec la même eau, mais Nous rendons les uns supérieurs aux autres. Il y a vraiment là, des Signes pour un peuple qui réfléchit » (Coran 13.4) Le Coran soutient que les plantes d’espèces différentes sont arrosées avec la même eau et qu'une sève quasiment identique les irrigue, alors que leurs fruits sont si dissemblables.  Pour une substance analogue prélevée du sol, elles sont en mesure d’élaborer des produits aussi variés et tellement distincts les uns des autres. La terre ne pouvait contenir la multitude de substances destinées à satisfaire toutes les demandes du règne végétal, car celui-ci participe activement au processus vital de la constitution de la matière.
Une telle conception revenait à admettre que les arbres ne retirent pas du sol les éléments constitutifs des branches, des feuilles, des fleurs et des fruits qui sont si différents et variés, mais que ceux-ci sont élaborés en leur propre sein, dans leur structure intime. Chaque espèce (ou variété) construit ses branches, ses feuilles, ses fleurs, ses fruits, selon un programme déterminé, qui est fixé à l'intérieur de sa structure intime. Ainsi, les plantes deviennent des organismes complexes, dotés d'un code  encore mystérieux.
C’est en 1580, près de mille ans après la révélation du Coran, que le naturaliste italien Andrea Cesalpino, émit pour la première fois, dans son ouvrage intitulé «  De plantis », une hypothèse similaire. Selon lui : « La matière prise en dehors par les plantes doit subir à l'intérieur des organes, des transformations qui la font passer sous une forme convenable à son incorporation. » Cette notion, nouvelle mais étrange fut adoptée par tous les naturalistes qui vinrent après lui, notamment en Allemagne, par Joachim Jung, dans les Pays Bas, par Van Helmont, en Italie par Malpighi, sans, toutefois qu'aucune démonstration ne fut faite pour prouver son bien fondé. Elle semblait découler de la logique, même si le niveau scientifique d’alors, rendait impossible son expérimentation.
La démonstration ne fut réalisée qu'en 1679 par le physicien et biologiste français Edme Mariotte. A cette époque, la chimie en était à ses premiers pas et avait pour base essentielle la croyance aux quatre éléments d'Aristote : le feu, l'eau, l'air et la terre ... « Mariotte parvient à donner des preuves très solides de l'existence de transformations chimiques à l'intérieur des corps végétaux. Il fait par exemple remarquer que les liquides puisés dans le sol par une plante greffée, deviennent des substances végétales différentes dans le porte-greffe et le greffon. Il rappelle que lorsqu'on greffe un poirier à fruits sucrés sur un poirier sauvage, la même sève qui vient du sol alimente à la fois le porte-greffe et le greffon; or, puisqu'elle permet la production de fruits sucrés sur le greffon et de fruits acides et amers sur le porte-greffe, c'est la preuve qu'elle subit des transformations à l'intérieur des tissus et que ces transformations sont différentes dans les deux parties de la plante... »
Mariotte ne faisait qu'entrevoir une réalité soutenue par le Coran, qui devait se concrétiser par la suite grâce, aux travaux de chercheurs qui se sont succédé durant des siècles. Aujourd’hui, personne ne doute plus qu’effectivement, la plante renferme son propre programme génétique sous forme d'ADN. Celui-ci donne les instructions nécessaires afin de produire (les fruits ou autres) en fonction du code particulier de chaque individu. Les arbres ne trouvent pas leur matière entièrement constituée dans le sol, suivant la version des anciens naturalistes. Ils élaborent leur substance à partir de la matière inerte. Ils prennent à la nature, l'eau, le gaz carbonique, l'oxygène, les sels minéraux et construisent sous l'influence de la lumière solaire, leur structure végétale en fonction du code génétique qui commande leur activité. Avec le concours de la photosynthèse, ils transforment la matière minérale en matière organique. Plus tard, la matière organique retournera à son tour au règne minéral, à la suite de dégradations biochimiques, accomplissant ainsi le cycle de l'éternel recommencement et corroborant les nombreux passages du Coran qui attestent que Dieu fait sortir la vie (la matière organique), de la mort (règne minéral), et la mort de la vie.
          Seule l’eau constitue la matière de base, nécessaire à la plante comme à tout être vivant. « A l'échelon cellulaire, elle participe au maintien des structures et permet le déroulement du métabolisme. Par la pression qu'elle exerce sur les membranes, elle contribue au port des végétaux, qui sans elle,  se flétrissent ; elle commande divers mouvements d'organes (feuilles, étamines) et de cellules (stomates) et elle participe à l'allongement cellulaire. Au niveau de l'organisme, elle sert de véhicule aux substances nutritives, déchets et hormones. » (« Physiologie végétale », par R. Masson) C'est sous cet angle qu'il faudrait comprendre le sens de la Révélation Coranique anticipant sur ce que les spécialistes allaient découvrir bien plus tard, grâce aux progrès accomplis dans le domaine de la physiologie végétale.


LA SEXUALITE DANS LE REGNE VEGETAL



Plusieurs versets du Coran évoquent la reproduction sexuée dans le règne végétal, telle qu'elle est reconnue aujourd'hui par les botanistes et les biologistes. La différenciation suppose le recours à la fécondation, qui désigne l'acte par lequel deux cellules de sexe opposé (gamètes), unissent leur protoplasme et leur noyau en une fusion intime, d'où dérive l'œuf. Mais le problème de la sexualité chez les plantes est différent du règne animal.  Voici ce qu’en dit le Livre Sacré à  ce sujet :
1. – « C'est Lui (Dieu) qui étendit la terre. Il y implanta les montagnes, fit couler les cours d'eau, et de tous les arbres (fruitiers) ll conçut les deux éléments du couple (mâle et femelle). Il recouvre le jour de la nuit. Il y a là des signes pour un peuple qui croit. » (Coran 13.3)
2. – « C'est Lui (Dieu) qui fit pour vous de la terre un berceau. Il y a tracé des chemins. Il a fait descendre du ciel, l'eau avec laquelle Nous faisons sortir des couples (sexués) de plantes variées.» (Coran 20.53)
3. – « …Ne vois-tu pas aussi la terre éprouvée par la sécheresse ? Dès que Nous y faisons descendre l'eau, elle palpite, se gonfle et fait germer toutes sortes de végétaux en couples (sexués). » (Coran 22.5)
4. – « ...Et Nous faisons descendre du ciel l'eau avec laquelle Nous faisons croître toutes sortes de couples de végétaux (sexués) luxuriants. » (Coran 13.10).
Le nombre de citations est  éloquent et démontre clairement que la sexualité dans le règne végétal est reconnue par le Coran, sans l'ombre d'un doute. Le mot « zaoudjin" » décrit le couple formé par le mâle et la femelle, qui ont recours à la reproduction sexuée pour se multiplier. Une telle conception dans le domaine des plantes était tout à fait nouvelle. Car seules  les formes asexuées de reproduction comme le bouturage, le greffage ou le marcottage étaient connues. Quant à la germination des graines, aucun caractère sexuel ne lui était attribué. Il est vrai que la pollinisation était déjà pratiquée  manuellement, mais l'usage était réservé au seul palmier-dattier, et plus tard au vanillier, à l'exception des autres espèces. La pollinisation du palmier était d'ailleurs répandue bien avant l'avènement de l'Islam. Les traces  de sa pratique remontent au temps du roi d'Assyrie, Assunazirpal, neuf siècles avant l'ère chrétienne. Hérodote avait confirmé cette coutume des Assyriens, quatre siècles plus tard. Les paysans assyriens fécondaient artificiellement les palmiers en agitant des inflorescences mâles, au-dessus des fleurs femelles, exactement comme le font  les agriculteurs des pays producteurs de dattes.
La  pollinisation du palmier-dattier était pratiquée aussi du temps du Prophète Mohammed. Dans son livre intitulé « Le Prophète de l'islam », Muhammad Hamidul¬lah raconte comment à son arrivée à Médine, après l'Hégire, le Prophète, vit les habitants pratiquer la pollinisation. Cela le blessa dans ses sentiments de pudeur et de moralité publique, et il suggéra de ne pas le faire. La fécondité fut très réduite et les cultivateurs vinrent s'en plaindre. Le Prophète répondit, selon le traditionnaire Muslim : « Faites comme vous avez l’habitude de taire, vous connaissez mieux que moi les affaires de votre monde d'ici-bas. »
En dépit de son immense savoir, Aristote soutenait fermement que la sexualité végétale n'était qu'un mythe. Mais, il ne faisait qu'abonder dans le sens de la croyance populaire. Pline l'Ancien,  pensait au contraire que tous les arbres et toutes les plantes avaient deux sexes et que la poussière pollinique était le matériel de la fertilisation. C'était prêcher dans le désert, car pour les savants occidentaux, la sexualité végétale était un produit de l'imagination.
Il fallut attendre le 16ème  siècle, pour voir les botanistes Lecluse et Von Gessneï, accepter l'idée de l'existence de sexes différenciés chez les plantes. A la fin du 17ème  siècle, le naturaliste allemand, Camerarius réussit à démontrer en quelques expériences, qu'un ovule de plante ne peut se développer en graine que s'il est préparé par l'action du pollen, lequel est sécrété et collecté par les étamines, que sont les organes sexuels mâles. Au 18ème  siècle, le botaniste allemand Kolreuter avait observé le rôle des insectes dans le transport du pollen et produit des hybrides artificiels. En 1812, Spengel mettait en lumière le caractère général de la fécondation croisée, puis en 1822, Amici découvrait la germination du pollen sur le stigmate et à partir de 1830, à la suite des travaux de Brongniart, une chaîne ininterrompue de découvertes, allait mettre en évidence la nature fondamentale de l'action des spores et du pollen. (« Le Pollen », par Armand Pons)
Pourtant dès 1682, Grew, qui avait observé au microscope des grains de pollen ne put reconnaître leur rôle, de même que Malpighi, auteur de plusieurs découvertes importantes, mais aussi le fondateur de l'anatomie microscopique. L'existence d'une sexualité végétale a été démontrée par Hedwing en 1782 chez les mousses, par Naegeli en 1844 chez les fougères, par Tulasne en 1851 chez les champignons, etc. Toutes les recherches des scientifiques sont venues confirmer le contenu des Révélations coraniques, avec plus d'un millénaire de retard. Il faut relever que, malgré les preuves en faveur d'une sexualité dans le règne végétal, quelques botaniques notoires refusaient encore en 1850 de croire à son existence. (« Encyclopédie Larousse »)
Aujourd'hui, le mystère a été en partie élucidé. Globalement, les végétaux supérieurs sont répartis en deux catégories. La première comprend les végétaux dits monoïques, dont les fleurs de sexes différents sont portées par la même plante ; les fleurs sont unisexuées, mais l'individu est hermaphrodite. Cette catégorie est largement représentée dans la nature, par les arbres feuillus ou résineux comme le pin, le chêne, le hêtre, etc. ; les arbustes, comme le buis, le noisetier ; les arbres fruitiers, comme le figuier, le noyer, plusieurs espèces de palmiers ; des espèces ligneuses comme le mûrier et le platane ; des plantes herbacées comme le melon, la citrouille, le concombre, le ricin, et autres. Il existe aussi naturellement des plantes dont les fleurs réunissent simultanément des ovules et des étamines.
La deuxième catégorie renfermant les végétaux dits dioïques, comprend les plantes dont les individus de sexe mâle et femelle sont différents et produisent des fleurs unisexuées. Ces végétaux sont représentés par les arbres fruitiers comme le palmier-dattier et le pistachier ; les arbres forestiers comme le peuplier et le saule ; les espèces ligneuses comme l'araucaria et le ginkgo ;  les arbrisseaux comme l'if et le petit houx ; les plantes potagères et industrielles comme l'épinard, l'asperge, le chanvre, le houblon, etc. (« Biologie végétale » Par Lucien Guyot).
La pollinisation,  peut s'effectuer soit automatiquement lorsqu'il s'agit de végétaux à fleurs hermaphrodites, soit par le transport du pollen depuis les étamines jusqu'aux stigmates. La dissémination du pollen est alors assurée par le vent, les insectes (abeilles, bour¬dons, papillons etc.), ou d'autres animaux : chauves-souris, oiseaux mouches, gastéropodes… Une fois la fécondation réalisée, l'ovaire se transforme en fruit, tandis que l'ovule évoluera en graine. Et de nouveau le cycle biologique se reformera, avant de renaître pour une autre étape, indispensable au maintien de la vie. De cette façon, se trouvent confirmées les révélations coraniques qui attribuent à la sexualité végétale une importance fondamentale, qui n'a pas été entrevue auparavant. Cependant, pour importante qu’elle soit, la sexualité,  n'est pas  cantonnée uniquement au règne animal ou végétal. L'ensemble de l'univers est tributaire du pendant du couple, que sont les charges électriques, symbolisant la division de la création en entités complémentaires.
La réunion par paires des particules chargées électriquement, après avoir donné naissance à toute la matière cosmique, a permis l'accrétion des corps planétaires, et par conséquent de tous les corps existant dans l’univers,  y compris la planète terre et l’ensemble du système solaire.  Par la suite, la sexualité qui constitue une autre forme de la complémentarité de la matière (sexes masculin et féminin pour le règne végétal et animal et signes positif et négatif, pour la matière minérale),  s'est exercée au bénéfice du règne végétal en produisant l'extraordinaire diversité des plantes qui n'existait pas auparavant. Ce même phénomène allait profiter également au règne animal qui acquit de ce fait, une profusion d'espèces remarquable.

L’homme à son tour fut doté de cet avantage décisif notamment en se voyant de la faculté d'engendrer des spécimens héritant d'un patrimoine génétique légué par deux parents différents, préfigurant la division de l'espèce humaine en multitude de peuples et d’ethnies, dont le Coran s'est fait l'écho à travers le verset suivant : « O hommes, Nous vous avons créés à partir d'un mâle et d'une femelle, Nous vous avons répartis en peuples et en tribus, afin que vous vous connaissiez entre vous. » (Coran 49.13)

L'EAU ET LA VIE
Cet article aurait bien pu s’intituler « l'eau c'est la vie »,  tant les deux éléments sont indissociables. Dire que l'eau est  indispensable à la vie ne saurait suffire en soi, car le soleil est aussi nécessaire à la vie, tout comme l'air ou la minuscule membrane qui entoure les cellules et évite la dispersion du cytoplasme, de même que l'attraction qui  maintient les pieds sur terre. En fait, nul ne pourrait jamais recenser  les facteurs qui concourent à la perpétuation de la vie sur terre.  Ainsi,  le Coran affirme : « Si vous vouliez dénombrer les bienfaits de Dieu, vous ne le pourriez pas le faire. » (Coran 16.18). De fait, les phénomènes  qui participent à l'apparition et au maintien de la vie, sont indénombrables.
Les quelques facteurs déterminants pour la préservation de la vie, qui ont été mis en relief,  sont destinés à démontrer l'importance  unique de l’eau. Car le soleil brille bien sur Vénus, beaucoup plus que sur terre, pourtant la vie y est absente. L'attraction exerce aussi une influence similaire dans les deux cas et une cellule posée à la surface de Neptune n'aura aucune chance de se multiplier, ni simplement de survivre, malgré la protection de sa membrane pelliculaire. La différence  fondamentale tient à la présence, ou à l'absence de cet élément irremplaçable qui est l'eau. Dans le cas de Vénus, le relief est aride, l'eau inexistante et la température au niveau du sol oscille entre 450 et 475 degrés centigrades. La planète est donc déshydratée et l’absence d’eau empêche toute forme de vie d’apparaître.
Le manque total d'eau constitue une frontière absolue  entre la vie et la mort, la matière minérale et la matière organique.  Les constituants primitifs de la matière organique qui sent apparus sur terre seraient restés inertes, sans échange et sans réaction, en l’absence de l'élément liquide. La terre,  est la seule planète du système solaire à abriter la vie  à un niveau supérieur, et ce, en raison de  l'eau qui abonde au point de recouvrir 71 pour cent de sa surface, à travers les océans, les mers, les lacs, les fleuves et rivières, tandis que les glaciers, les calottes polaires et les neiges éternelles occupent environ 4 pour cent de l’ensemble.
Qu'elle soit douce, saumâtre ou salée, l'eau offre un terrain de choix pour l'éclosion et la multiplication de la vie. Cette particularité, a fait que la terre, est tantôt appelée la planète bleue ou la planète eau, et souvent, la planète vivante. La mythologie avait déjà accordé un rôle considérable à l'élément liquide. Homère dans l'Iliade pensait que l'eau était à la fois le père et la mère des dieux et Thalès de Milet réduisait le monde à un disque qui flottait sur l'eau dont il était issu.
L'eau était aussi soumise à des divinités locales. En Grèce, c'est Poséidon qui était vénéré comme le dieu des mers et de l'élément liquide. Il commandait aux flots, suscitait ou apaisait les tempêtes et les orages et faisait jaillir les sources. Son palais était situé au fond de la mer et il en sortait sur son char, attelé de deux chevaux à la crinière d'or. Sa femme nommée Amphitrite lui donna un fils Triton, autre dieu marin à corps humain se terminant par une queue de poisson. Les Romains avaient aussi adopté un dieu marin, Neptune, qui commandait aux flots et qui a été identifié avec Poséidon.
L'Egypte ancienne a vu Osiris commencer son règne comme dieu des forces végétales, puis au fur et à mesure que sa personnalité s'épanouissait, son culte s'étendait. Il y ajouta le grain puis le Nil dont les crues étaient bénéfiques pour l'agriculture, accapara ensuite la lune et soumit le soleil à son autorité. II avait été tué par son frère Seth, dieu du désordre et de la violence, qui jeta son corps dans le fleuve, mais, Osiris fut ressuscité par Anubis, dieu de l'embaumement à tète de chacal.
La mythologie germanique rendait hommage à Thor, Dieu de l'atmosphère du tonnerre et de la pluie. Son char, tiré par deux boucs avançait avec fracas pour signifier l'orage et le tonnerre. Parmi les divinités marines, Njörd protégeait les navigateurs, alors que dans les milieux des géants, Aegir était le maître de la mer et Mimir, celui des fontaines, des lacs et des cours d'eau. Ces quelques témoignages puisés dans une collection extravagante et diversifiée, permettent de mesurer la place de l'eau dans la mythologie et les croyances primitives.
Dans les religions monothéistes, les apostolats de Noé et de Moïse furent profondément marqués par l'élément liquide, bien qu'aucun culte n'ait été rendu à ce qui reste en définitive, simplement de la matière inerte. Noé eut à affronter le Déluge, où « les eaux du ciel se mêlèrent aux eaux de la terre », selon la Bible.  L'histoire de Moïse est jalonnée de rencontres avec l'eau qui influeront sur les événements ultérieurs. A sa naissance déjà, il a été confié au Nil pour échapper aux soldats de Pharaon qui tuaient tous les nouveau-nés. Plus tard, la mer submergea l'armée du souverain égyptien, lancée à sa poursuite. Enfin, lorsque les israélites, assoiffés par leur errance, eurent recours à ses prodiges, il frappa un rocher avec son bâton, et aussitôt, douze sources surgirent pour les besoins de sa communauté.
En Inde, les pratiques religieuses ont recours à l’eau lors des cérémonies rituelles comme moyen de purification. Vârânasî ou Bénarès, une des sept villes sacrées, est le siège d'un important mouvement de pèlerinage au cours duquel les Hindous viennent se purifier en s'immergeant complètement dans les eaux du Gange sacré. A Bénarès, sont construits des ghâts, escaliers des berges, sur lesquels les cadavres sont brûlés avant que leurs cendres ne soient éparpillées  dans le fleuve. Parfois, les corps ne sont pas incinérés mais enveloppés dans un morceau d'étoffe et jetés simplement dans le fleuve, où ils coulent au fond.
A l'origine, le Gange venait du ciel pour purifier la terre des cendres humaines. Afin de l'empêcher d'inonder le monde, le dieu Civa le fit passer entre sa chevelure où il se divisa en sept torrents qui se jettent dans la mer. L'eau est aussi utilisée par les religions monothéistes pour son pouvoir purificateur. Les israélites l’emploient dans le bain rituel des nouveaux convertis au Judaïsme. Alors que les Chrétiens, la destinent à acquérir la grâce sanctifiante et à laver le péché originel commis par Adam et Eve, qui pèserait sur l'humanité, notion que rejette l’Islam où chacun est responsable de ses actes.
La religion musulmane n'est pas en reste. Plusieurs fois par jour, et cela est un cas unique dans les autres croyances, les Musulmans sont tenus de procéder à des ablutions avant de se présenter devant le  Seigneur, en état de pureté corporelle, l'esprit emplit d'humilité. Toutefois, l'importance de l'eau ne se mesure pas seulement à son usage sacré. Son impact dans l'apparition et le développement du règne du vivant est à ce point fondamental,  que le Coran  lui consacre de très nombreux versets.
Certains auteurs ont essayé de justifier la profusion des citations  coraniques relatives à l’eau en arguant que le Prophète Mohammed prêchait dans la péninsule arabique qui est une contrée en partie désertique. Les habitants de la région étaient naturellement sensibles aux problèmes de l'eau qui constituait une denrée d'autant plus précieuse qu'elle était rare. Qu'y a¬-t-il d'étonnant dès lors que le sujet occupe une place aussi considérable dans la nouvelle religion ? A travers leurs exposés, les orientalistes se sont ingéniés à imaginer un processus selon lequel, le Prophète proposerait une forme de marché aux hommes qu'il désirait gagner à sa cause : Ou bien ils avaient à se convertir et pouvaient espérer une pluie bienfaisante en signe de leur soumission, avec en plus, la promesse d'un séjour éternel au Paradis, ou bien ils rejetteraient la nouvelle religion et n'auraient droit qu'à une chaleur torride, un soleil de plomb et en supplément la garantie de demeurer en enfer éternellement. Un tel choix n’avait rien de cornélien ; aussi, les  Arabes se rallièrent massivement à l’option du bonheur terrestre, doublé de l’espoir d’accéder au Paradis, au détriment d’une sécheresse brûlante, avec en prime l’enfer éternel.  Un choix plutôt judicieux. A tout le moins.
L'apparente naïveté de telles spéculations vise un objectif bien précis,  qui est celui de réduire les relations  entre  le Prophète et les gens à des considérations purement matérielles. Les orientalistes se sont éreintés à dénaturer le Livre Sacré, et à vider la spiritualité de son contenu. Les premiers Musulmans ont bien constaté que leur conversion n'a pas entraîné une goutte de pluie supplémentaire, ce qui aurait dû, logiquement, les amener à apostasier leur nouvelle religion. Or, rien de tel ne s'est passé. La puissance de l'Islam s'est amplifiée à la façon d'un fleuve majestueux, gonflant ses eaux et emportant les obstacles sur son chemin. Loin de faiblir ou de tarir, le mouvement de conversion s'est au contraire inversé et amplifié. Car si auparavant le Prophète sollicitait leur adhésion dans la peine, depuis, ce sont les hommes qui viennent spontanément  à l'Islam ! Sans aucune goutte de pluie supplémentaire ! En fin de compte, l'importance du sujet reconnue par le Coran reflète la place unique de l'eau dans la création et, à travers elle, sa forme la plus élaborée, qui est la vie.
 Les méthodes de datation basées sur l’étude de sources radioactives naturelles,  qui sont bien étayées,  donnent à la terre un âge d’environ, 4,5 milliards d’années. Même s’il n’est pas exclu  que des variations peuvent être apportées, dans un sens ou dans un autre, les techniques utilisées restent impartiales et performantes.  L'attitude la plus néfaste serait de dénier toute validité à ce type d'estimation, sous prétexte qu'il s'agit de mystères inaccessibles pour le genre humain. C'est le propre des mentalités obtuses qui enracinent le plus sûrement les Musulmans dans les profondeurs des ténèbres, à la grande satisfaction de leurs adversaires. Ceci étant, les savants pensent, mais cela reste plus des hypothèses que des certitudes, que l'agencement de la matière organique a dû commencer à s'édifier assez tôt, à l'ère du Précambrien, il y a quatre milliards d'années. La terre venait d'entrer dans une phase de relative stabilité et la matière organique aurait été synthétisée durant les premiers âges, en s'accumulant dans les mers pour former, ce qu'ils appellent « la soupe primitive ».  Quant aux mers primaires, elles se sont formées, d’abord grâce au bombardement météorique intense du début, provoqué par les comètes, les météores, les roches et autres matériaux d’origine cosmique, mais elles sont dues également au volcanisme  primaire intense  qui régnait  et qui rejetait de grandes quantités d’eau.
Chargée des particules organiques et soumise à un rayonnement intense, la mer serait devenue un bouillon de culture, ou les réactions chimiques qui se produisaient auraient donné naissance, aux premières formes de vie, sous l'aspect d'organismes cellulaires, qui évoluèrent plus tard dans l'échelle de la complexité. Ces organismes vivants étaient vraisemblablement des entités monocellulaires, ressemblant aux bactéries de fermentation du type Clostridium et auraient été des collecteurs de matière organique, produite par les décharges électriques et les radiations ultraviolettes. Par la suite, la photosynthèse permit aux organismes vivants de capturer l'énergie solaire pour synthétiser des molécules organiques, ce qui accrût considérablement les potentialités biologiques du globe. La photosynthèse s'est déroulée d'abord dans l'eau.
 Il y a environ trois milliards d'années, sont apparues les bactéries photosynthétiques ; elles furent  suivies des algues unicellulaires, puis des algues microscopiques. Le processus qui a mené de la création des premières bactéries à l'apparition des algues eucaryotes dont les cellules comprennent une membrane nucléaire avec un cytoplasme et un noyau, aurait duré de un à deux milliards d'années. (« L’Evolution chimique et l’origine de la vie ». Par Richard Dickson)
Toute cette évolution s'est déroulée dans les mers primitives. Les cellules portent d'ailleurs les traces de leur origine aquatique en continuant à renfermer environ soixante dix pour cent de leur poids en eau. Les protéines qui entrent dans la composition de tous les êtres vivants représentent vingt pour cent, alors que le reste est formé par les acides nucléiques, les lipides, les hydrates de carbone et d'autres constituants à l'état de traces. L'importance fondamentale de l'eau dans la composition de la cellule, doit être mise en exergue.
Car la cellule est l'élément constitutif de tout être vivant, c’est l'unité de la vie. Or, la cellule est formée d'eau et les êtres sont constitués de cellules. Toutes les réactions chimiques de la biologie ont lieu dans des solutions aqueuses; l'eau étant un solvant, un réactant ou un produit de réaction en chimie organique. Il n'existe aucune forme de vie sur terre ou dans le reste de l’univers qui ne renferme pas la plus grande partie de son poids en eau.
Pour une fois, les savants sont unanimes à déclarer que la vie est issue de l'eau. L'identité de vue de la communauté scientifique est telle, qu'elle mérite d'être relevée. Mais, ce qui paraît être une grande nouveauté par rapport à la théorie des quatre éléments, en vigueur chez les Grecs, ne l'est certainement pas pour le Coran, qui a été la première source au monde à reconnaître que l'origine « primordiale » de la vie, est issue de l'eau. La formulation du Texte Sacré, implique que les constituants internes de la matière vivante, ont été créés à partir de cet élément. C'est une vérité qui ne souffre d'aucune exception. Elle a été dévoilée par le Créateur qui a produit le merveilleux agencement de la vie; les spécialistes l'adoptèrent ensuite. Le Coran dit : (C’est Dieu qui parle) : « Nous avons créé à partir de l'eau, toute forme de vie. (Les incrédules) Se décideront-ils à croire ? » (Coran 21.30).
L'expression «  toute forme de vie » possède un sens plus large que les anciennes croyances qui attribuaient à l'eau, le pouvoir d'engendrer sélectivement certaines espèces animales. Elle implique que les constituants originels de la vie proviennent de ce milieu. Et à plus forte raison, les formes plus complexes et plus élaborées. Par ailleurs, là où quelques pionniers y voyaient une application strictement adaptée au règne animal et à la planète Terre,  le Coran généralise cette définition en l’étendant à l’ensemble du règne du vivant et à tout l’univers.  Elle est du reste la seule théorie que l'esprit peut concevoir logiquement et qui répond à son attente. Les recherches menées à l'aide des moyens les plus importants ont permis de démontrer qu'aucune forme de vie qu'elle soit végétale ou animale, microscopique à l’état unicellulaire ou au contraire composée de milliards de milliards de cellules, n'échappe à la règle.
Si toutes les formes de vie sont originaires de l'eau, la trace de cet élément originel devrait pouvoir être détectée, ce qui est effectivement le cas. La teneur en eau des animaux, s'établit autour de 67 pour cent, elle est de 76 pour cent pour les poissons et les mollusques, mais peut monter jusqu'à 95,41 pour cent pour les coquillages et les méduses,  soit à peu près composition de l'eau de mer. Dans le règne végétal,  les fruits et les légumes  comportent entre 78 pour cent d’eau pour les pommes de terre, jusqu’à 85 à 91 pour cent pour le piment, la carotte et autres, et entre 80 et 90 pour cent pour les fruits, comme le citron, l’orange ou la pomme et le raisin.  L'homme lui-même en contient de 58 à 66 pour cent, mais un fœtus de trois mois accuse 94 pour cent, et un embryon de trois jours, 97 pour cent…plus que l’eau de mer ! Ainsi, toute la matière vivante baigne dans l'eau, dont elle est issue de par sa création. Une vérité qui abonde dans le sens du Coran et ne laisse place à aucun doute. L'eau est le principal constituant de la vie en raison de ses qualités intrinsèques. C'est un dissolvant général qui transporte les molécules et les ions et contribue à dissoudre les matériaux indispensables aux tissus vivants pour y être assimilés. L'eau agît également grâce à ses propriétés physico-chimiques, à sa chaleur spécifique élevée et à sa conductivité à la chaleur, comme un stabilisateur et un régulateur de la température du corps. C’est aussi un agent de sécrétion et d'excrétion des liquides corporels, salive, larme, sueur, urine…, entraînant les déchets inutiles ou toxiques. L’eau est si fondamentale à la vie  sous toutes ses formes, qu'une baisse de 20 pour cent, suffirait à provoquer la mort d'un tissu végétal ou animal.
Le Coran fait référence à des événements plus récents, visant des animaux plus évolués, lorsqu'il affirme : « Dieu a créé tous les animaux à partir de l'eau. Il en est parmi eux qui rampent sur le ventre, certains marchent sur deux pattes et d'autres sur quatre... ». (Coran 24.45) Reste l'être humain ; il n'échappe pas à la règle. L'expression « Toute forme de vie »,  s'applique à lui aussi, pleinement. Sa propre teneur en eau ne le prédispose pas à enfreindre cette réalité. Le Livre Sacré est formel « C'est Lui (Dieu) qui de l'eau a créé l'homme et établi les liens de parenté et d'alliance. » (Coran 25.54). Même si l'homme a été créé de terre ou d'argile (figurant les éléments constitutifs du corps), c'est toujours l'eau qui reste la base de l'agencement de la matière.
Dans la chronologie du temps, l'être humain est la dernière créature apparue sur terre. Cela est confirmé par le Coran : « Ne s'est-il pas écoulé longtemps avant que l'homme ne soit quelque chose de mentionné ? » (Coran 76.1). Le temps écoulé, est la période antérieure, consacrée à l'aménagement de la planète et à son peuplement en espèces végétales et animales.  Le monde avec tout ce qu'il comporte a été créé pour les besoins de l'homme afin qu'il en use à discrétion et qu'il rende grâce au Créateur de l’univers de Ses excellentes dispositions à son égard. La création de l'être humain est par conséquent toute récente, comparée à la très longue histoire de la Terre. Elle a été précédée par toute une cascade d'événements majeurs qui se sont déroulés alors qu'il n'existait pas encore. S’il faut noter la parfaite concordance du Coran et de la  science, cela ne saurait être à l’avantage du Livre Sacré,  comme certains le pensent, mais bien de la recherche scientifique qui est enfin parvenue à voir une réalité qui a été longtemps ignorée. C'est tout cet ensemble de preuves qui s'ordonnent pour révéler la véritable valeur du Coran, inestimable et irrécusable.


LA PERCEPTION DES COULEURS
Pourquoi le Coran invite-t-il à la réflexion, chaque fois qu'il évoque le problème de la perception des couleurs ? Est-ce là un phénomène si étrange, au point d'inciter les hommes a la méditation ? Apparemment, les choses ne présentent pas un degré de complexité nécessitant une approche scientifique. Du moins, c'était l'opinion des nombreuses générations qui se sont succédé jusqu'au 20ème siècle. Pourtant, les  révélations relatives à ce domaine,  sont significatives  de l’importance  que leur accorde le Livre Sacré, justifiant la rédaction de cet article. Le Coran dit :
« Que de choses aux couleurs les plus variées, n'a-t-Il pas (Dieu) répandu pour vous sur la terre ? Il y a là des Signes pour un peuple qui comprend. » (Coran 16.13).
« Parmi Ses Signes, la création des cieux et de la terre et la diversité de vos langues et de vos couleurs. Il y a là en vérité des Signes pour ceux qui savent. » (Coran 30.22).
« Ne vois-tu pas que Dieu fait descendre du ciel, l'eau avec laquelle, Nous (Dieu) faisons croître des plantes aux fruits variés ? Les montagnes sont marquées de stries blanchies, rouges, de couleurs diverses où d'un noir profond, Les hommes, les animaux, les bestiaux sont aussi de couleurs différentes. C'est ainsi que parmi les serviteurs de Dieu, les savants sont seuls à Le redouter. Dieu est Tout-Puissant et il est Celui qui pardonne. » (Coran 35.27-28).

Le Coran mentionne spécifiquement la diversité des couleurs qui existent parmi les hommes, les animaux, les plantes et dans la nature en général. Il exhorte les gens doués d'intelligence à réfléchir sur la création de cette merveille de la palette colorée, qui est présente à travers toute la planète, et très probablement dans les autres parties de l'univers. II précise que  ces couleurs ont été rendues visibles à l’homme (au détriment des autres créatures) et les savants sont parmi les serviteurs de Dieu, ceux qui le redoutent le plus. Pourquoi ?
L'extrême complexité et la minutie des mécanismes qui entrent en jeu pour visualiser les couleurs, interdisent de penser qu'il ne s'agit que d'une simple combinaison de la matière. Seule une intelligence supérieure est en mesure d’agencer les différentes pièces de ce chef-d’œuvre, nécessaires à visualiser la  fantastique palette des couleurs. Les savants sont ainsi parmi les hommes, ceux qui ont acquis la certitude que des phénomènes aussi complexes ne relèvent nullement du hasard ou de la banalité. Ils nécessitent une intelligence extraordinaire pour doter l’être humain  d’un dispositif aussi adapté, car les couleurs ne sont pas visibles par  toutes  les créatures existantes. Les mécanismes qui produisent les couleurs, et ceux qui les rendent perceptibles aux organes visuels de l’homme,  sont loin d'être  de simples adaptations  structurelles ou morphologiques.
Le phénomène de la perception des couleurs est indissociable de celui de la lumière. C'est parce que cette dernière existe que les yeux sont en mesure de distinguer les différentes nuances et les divers coloris. Sans cette adaptation, tout l’environnement se confondrait dans un univers gris, obscur et sombre. Mais, toutes les lumières ne donnent pas nécessairement naissance aux diverses teintes produites par la lumière du soleil.  La lumière jaune des lampes à sodium, ne permet la vision que du jaune ou du noir, De même, la lumière rouge ne fournit que le rouge ou le noir. Seule la lumière blanche, celle qui est émise par le soleil, accepte d'étaler toute la richesse des teintes.
Le rayonnement électromagnétique est très étendu. Il va des ondes radioélectriques et hertziennes, dont la longueur d'onde s’exprime en kilomètres, jusqu'aux rayons gamma, qui font moins d'un centième d'angström, soit un milliardième de millimètre. De cet immense spectre, seules les ondes comprises entre 4 000 et 7 000 angströms sont perçues par l'œil humain. Au dessus de 7 000 angströms, la lumière rouge rejoint les rayons infrarouges. Au dessous de 4 000 angströms, la lumière violette s'accole aux rayons ultraviolets. En unités d'énergie, la plage qui impressionne les yeux s'échelonne de 1,77 à 3,10 électrons-volts.
La minuscule ouverture pratiquée dans le rayonnement électromagnétique correspond à la lumière visible, par l’homme. Elle est infime comparée à l’extrême richesse des radiations qui sont émises et que l’œil humain ne peut capter. Pourtant c'est cette insignifiante portion du spectre qui va permettre à ce dernier de jouir de la vue, certainement le sens le plus précieux qu'il possède. Si la lumière du soleil paraît blanche, en réalité, elle est la  combinaison de plusieurs couleurs principales, traditionnellement fixées au nombre de sept et associées aux teintes de l'arc en ciel.
Les longueurs d'onde attribuées aux diverses couleurs sont les suivantes : Violet : 4 000A - Bleu : 4 800A - Vert : 5 200A - Jaune : 5 700A ¬- Orange : 6 100 A - Rouge : 7 000 A. Les teintes intermédiaires s'accordent avec des longueurs d'onde appropriées et à des niveaux d'énergie déterminés. Pour vérifier que la lumière blanche peut être décomposée, les sources occidentales citent les travaux de  Newton qui effectua au 17ème  siècle des expériences en exposant un prisme à la lumière du soleil, obtint un éventail de teintes allant du rouge au violet, en passant par les couleurs intermédiaires. En réalité, la réfraction de la lumière avait été mise en évidence six siècles auparavant, par le physicien Ibn el Haytam (Al Hazen) et explicitée dans son ouvrage intitulé : « Le traité d’optique ».
Pour être perçue, la lumière doit se réfléchir sur la matière. Si la journée, le ciel parait clair, c'est parce que le rayonnement visible aura été « piégé » par l'atmosphère. Un observateur situé hors de l'atmosphère et qui tournerait le dos au soleil, ne verrait qu'un ciel noir, car il n'y aurait rien pour faire réfléchir la lumière. Pareillement, les objets ne deviennent visibles qu'après avoir reflété une partie de la lumière reçue, qui leur donne aussi leur couleur.
Les corps qui reçoivent le rayonnement visible (entre 4 000 et 7 000 A) vont absorber chacun, selon sa composition, toutes les radiations et réfléchir une longueur d'onde donnée, qui  apparaîtra sous forme de couleur. Un objet rouge absorbera tout le spectre visible, sauf la longueur d'onde équivalent à 7 000 angströms, correspondant au rouge qu’il réfléchira. Si l'objet est orange, il laissera apparaître la longueur d'onde orange, autour de 6 000 angströms, et s'il est bleu, il renverra la radiation bleue de 4 800 angströms.
Un objet brillant comme le miroir, réfléchira la totalité du rayonnement, alors qu'une substance noire l'absorbera presque complètement. Cette propriété est mise à profit dans les installations de chauffage faisant appel à l'énergie solaire. Faut-il croire que le phénomène de la vision colorée s'arrête à ce stade et que les couleurs deviennent visibles pour l'ensemble des créatures ? La réponse est négative ; de nombreux animaux ne discernent pas toutes les teintes. Les ratons laveurs, les mulots et les sarigues ne voient le monde qu'en noir et blanc, de même croit-on que les taureaux qui ne sont excités que par l’étoffe qui est agitée et non pas sa couleur rouge ! Les savants ne sont pas d'accord en ce qui concerne les chiens, les chats, les lapins, les souris et les rats. En tout cas, les animaux semblent avoir des couleurs, une connaissance extrêmement faible. Le hérisson ne perçoit que le jaune, la taupe, le jaune et le rouge, etc. Les singes sont plus doués, cependant, l'homme parait atteindre la perfection vis-à-vis des couleurs visibles. (« Le merveilleux dans le règne animal », par Vitus B. Dröscher)
Mais l’être humain ne distingue pas l'ultraviolet, que détecte parfaitement l'abeille, qui par contre ignore d'autres couleurs visibles. La couleur est ressentie comme telle, grâce aux organes de perception, et elle diffère selon le degré de complexité et la sensibilité de ces organes. L'œil  humain est parfaitement adapté  pour enregistrer les formes, le mouvement et les couleurs. Il comprend le globe oculaire qui est enveloppé dans trois membranes. L'une d'elles, la choroïde, est recouverte d'un pigment noir riche en mélanine. Elle forme à l'avant l'iris, dont la fonction est de tamiser la lumière et de régler l'éclairement destiné à la pupille. La rétine est une membrane très fine qui tapisse la plus grande partie de l'intérieur de l'œil et est composée de plusieurs couches superposées. L'enveloppe postérieure est constituée de cellules photosensibles en forme de bâtonnets et de cônes.
Les bâtonnets au nombre de 130 millions enregistrent plus spécialement les lumières atténuées, en monochrome (noir et blanc) et la perception du mouvement. Par contre, les cônes, au nombre de 7 millions sont surtout sensibles aux formes et aux couleurs. Chaque cône est relié à une fibre nerveuse qui lui est particulière, alors que les bâtonnets sont unis parfois à quelques dizaines autour d'une fibre commune. Les chercheurs n’hésitent pas à comparer l’œil à un appareil photographique. Pareillement, l'iris possède un diaphragme chargé de régler l'éclairement en agissant sur le diamètre de la pupille. L’objectif correspond à un ensemble comprenant la cornée, l'humeur aqueuse, le cristallin et l'humeur vitrée. On a aussi assimilé l’œil à une lentille convergente, en estimant sa puissance et sa distance focale. Tous ces éléments participent à la réception des rayons lumineux en les faisant converger pour mettre au point une image inversée sur la rétine. Les cônes sont répartis en trois catégories de sensibilités différentes  aux  couleurs bleu, vert et rouge. Quand les cellules sont stimulées simultanément, le cerveau interprète le message sous forme de lumière blanche. Les couleurs seraient produites par l’importance des stimulations respectives sur chaque type de cellules. Cependant, il ne faut pas oublier que c'est le cerveau qui traite les messages visuels. Le nerf optique aboutit en effet  au cortex,  qui analyse les informations reçues. La perception des couleurs est d'une telle complexité qu'elle a fait dire à Vitus B. Dröscher, que : « ...la vision des couleurs n'est pas « normale » chez l'homme, car elle requiert un système nerveux et sensoriel,  qui relève presque de la magie ! ».
Non pas de la magie, mais du  prodigieux  pouvoir d’Allah, le Seigneur et Créateur de l’univers dont « la Science s'étend à toute chose. » (Coran 4.120). Si le Coran invite l'homme à méditer,  sur ses facultés de perception visuelle, c'est bien un sujet de réflexion pour qui connaît les merveilleux mécanismes de la vision et de la perception des couleurs. Puisque  seul de toutes les créatures, l’homme est en mesure de discerner quelque 8 millions de nuances différentes. Comparée à la vue de l’abeille qui ne distingue que 12 gradations,  la vision humaine est un prodige extraordinaire. «  L’œil humain est beaucoup plus précis que celui de l’insecte. Dans l’espace où l’insecte ne distingue qu’un point clair ou obscur, l’homme distingue plus de dix mille points, dont les variations d’illumination lui fournissent une mase d’informations précises. (« Le cerveau » par Isaac Asimov).
Qu’elle est loin, la conception antique pour qui, la perception des couleurs était une fonction normale, ce qui n’est pas le cas évidemment. Elle est le résultat de mécanismes  complexes que les chercheurs n’hésitent pas à qualifier de magique ? La vision colorée procède d'une combinaison dont le point de départ se situe pans les profondeurs du soleil et la ligne d’arrivée, à l’intérieur du cerveau.  En effet, c'est dans le centre du soleil que se déroulent les réactions de fusion thermonucléaires qui libèrent l'énergie sous forme d’'ondes électromagnétiques.  Puis, les radiations arrivent sur terre, à la vitesse de la lumière, mais seule une  partie infime, le spectre visible est réfléchi par les objets, avant d’impressionner la rétine. A la suite de quoi, le cerveau est sollicité pour traiter l’information et de la visualiser avec toutes ses caractéristiques (couleur. forme, relief, mouvement, etc.).
Un tel enchaînement qui trouve son origine au coeur du soleil  et qui aboutit au fond du cerveau, pour exprimer toute son éblouissante lumière, ne peut émaner que d'une détermination imposée à la création. Cela ne relève pas de la magie, mais de la Volonté divine de soumettre l'univers aux Lois édictées par le Créateur. C'est cette évidence qui nous laisse dire : Foin des spéculations athées, qui n'arrivent pas à saisir la portée du phénomène, mais qui l'attribuent, quand même, à une propriété brute de la nature ou de l’évolution ! L'art et la manière d'être aveugle en pleine lumière.


LE BLANCHIMENT DES CHEVEUX
Le Jour du Jugement Dernier est un jour  exceptionnel à tout point de vue. L'exercice de la religion ne prend sa pleine signification qu'en regard des rétributions ultimes assignées au genre humain lors de cette échéance fatidique. L'existence sera récompensée ou sanctionnée, selon qu'elle accomplira les préceptes divins, ou au contraire qu’elle affichera sa mécréance et son impiété. Il serait difficile d'adhérer à une croyance sans qu’au bout, ne se profile la juste récompense  des promesses   divines promulguées par le Coran. A l'opposé, les non-musulmans, les incrédules et les athées seront confrontés à la réalité pour avoir nié l'évidence de l'existence divine et transgressé La Parole Sacrée. Ils seront jugés sur leur impiété et recevront avec horreur le prix de leur égarement.
Le Jour de la Résurrection est un jour exceptionnel, car il instaurera le début d’une éternité de délices et de plaisirs pour les uns, de souffrance et de détresse pour les autres. Son importance capitale est consacrée par le Coran qui n'utilise pas moins d'une trentaine de termes et d'expressions métaphoriques différentes pour décrire l'événement. Ce n'est pas peu dire. Le Livre Sacré des Musulmans dépeint les bouleversements qui se dérouleront ce jour, où les catastrophes et les cataclysmes se conjugueront aux éléments déchaînés pour détruire dans un immense désastre la planète.
Alors le Jugement Dernier sera proche. « Si vous avez été incrédules, prédit le Coran, comment vous défendrez-vous le Jour (du Jugement) où les cheveux des enfants blanchiront de frayeur ? Ce jour où le ciel se fendra car la Promesse de Dieu doit s'accomplir. » Pendant longtemps, l’exemple cheveux qui blanchissent sous l’effet d’une frayeur intense était une forme allégorique destinée à impressionner les gens. La  canitie ou blanchiment des cheveux,  n’était pas un mystère, mais une réalité que chacun pouvait apercevoir ; elle apparait souvent avec l'âge à partir de 35/40 ans, mais cette règle n'est pas impérative. L’hérédité, le genre de vie ou d’autres facteurs, peuvent retarder ou avancer l'apparition des symptômes annonciateurs. Les grandes émotions avaient une influence notable sur le blanchiment des cheveux et pouvaient entraîner une canitie prématurée. A l'opposé, une vie calme et paisible, à l'abri de la peur et de la violence,  exerçait une action inhibitrice sur le processus, en empêchant sa survenance précoce. On contredisait cependant l'opinion que les cheveux pouvaient dans certaines circonstances exceptionnelles, blanchir brusquement en l'espace d'une journée. Non seulement, il n’existait pas d'exemples concrets pour confirmer la thèse coranique, mais encore, toutes les observations prouvaient le contraire.
Cette méconnaissance a incité certains orientalistes à voir dans la description du texte Sacré,  un travestissement de la réalité. Mais, il n'y avait aucune autre interprétation possible à imaginer. La description du Coran est strictement littérale et réelle. Le Dernier Jour, le Grand Jour est présenté sous une forme tellement effroyable et épouvantable, que ceux qui assisteront à son avènement seront frappés d'une peur si intense que leurs cheveux blanchiront brusquement.
Plusieurs siècles après la révélation coranique, des scientifiques purent enfin constater, à force d'observations, qu'effectivement une frayeur brutale et immodérée, favorisait soudainement, en l'espace de quelques heures le blanchiment des cheveux. La transformation était si impressionnante que les témoins qui assistèrent à de tels phénomènes en furent profondément affectés.
L'histoire occidentale a retenu des exemples de personnages célèbres qui furent atteints de canitie foudroyante. C'est ainsi que Ludovic Sforza, dit Le More (1451-1508), duc de Milan, vit ses cheveux blanchir en une seule nuit, après sa capture en 1500, par le roi de France, Louis XII. Le duc de Milan s'était opposé au roi de France, qui voulait faire valoir ses droits à l'héritage milanais et sa position lui avait fait craindre un châtiment tellement redouté, que la canitie le ravagea en quelques heures. Un autre cas connu, puisé aussi dans l'Histoire de France se rapporte à la reine Marie Antoinette (1755-1793). Accusée de frivolités et d'intrigues, reconnue coupable de s'être opposée aux tentatives de réformes et de favoriser l'intervention étrangère, la reine de France fut arrêtée en 1792 et condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire. La veille de son exécution, qui eut lieu le 16 Octobre 1793, ses cheveux blanchirent complètement en raison de la frayeur qui s’empara d’elle, à la pensée de sa mort imminente sur l’échafaud.
D’autres observations ont été effectuées au détriment de personnes moins illustres. On cite le cas du docteur Pary, qui aurait constaté une canitie aigüe chez un cipaye (soldat hindou au service des Anglais, durant la période coloniale), qui s’était révolté et qui fut attaché à la bouche d’un canon. Le docteur Mac Nielle-Love (1944) rapporte la mésaventure d’un homme, dont les cheveux blanchirent en une nuit, après un bombardement de V2 allemands. (« Quid ? » Robbert Laffont)
Du point de vue médical, le blanchiment brusque des cheveux serait dû à la destruction massive des pigments (qui donnent la coloration) par des phagocytes particuliers. La reconnaissance du phénomène n’empêche pas la canitie d’exercer ses ravages dès que les conditions propices au déclenchement d’une grande frayeur sont réunies. Le  Jour du Jugement Dernier est, est à ne pas en douter, celui où la peur et la terreur seront portées à leur summum. Comparativement, toutes les catastrophes que l'humanité, n’auraient été qu’amusements et frivolités. Le Coran se fait le devoir  de rappeler cette évidence, pour avertir ceux qui se complaisent dans une ignorance trompeuse. Si les scientifiques ont eu à observer le blanchiment soudain des cheveux survenu à des adultes, le Livre Sacré des Musulmans évoque la menace qui affecterait même les enfants. Ce qui laisse entendre que les bouleversements du Grand Jour seront d'une violence inouïe.
Ainsi, plusieurs siècles avant toute observation scientifique, le Coran avait évoqué les formes de canitie suraiguë qui peuvent frapper l'humanité à la suite d'une frayeur extrême. La référence à ce mal n'est pas un travestissement de la réalité, comme certains inconscients ont tendance à le croire,  mais bien l'expression d'une Révélation véridique, dictée par le Créateur de l’univers, Tout-puissant et Majestueux dans Son Règne. Le Coran, en effet, ne pouvait faire référence à un phénomène méconnu à l’époque, sans prendre le grand risque de se voir juger à l’aune d’une vérité qui aurait été différente, et de perdre ainsi le bénéfice rattaché à son authenticité et à son immuabilité. Ce ne fut pas un pari sur l’avenir, mais la manifestation d’une vérité ignorée par l’humanité.

 DIVERS
LES EXTRA-TERRESTRES
     L’exobiologie est la discipline qui étudie les possibilités d'existence de la vie dans l'univers. Pourquoi cette nouvelle science, alors que jusqu'à un passé récent, les Occidentaux  en se basant sur la Bible, persistaient à croire que la terre était le centre de l'univers et qu'aucune forme de vie ne pouvait exister ailleurs ? Même lorsqu'on 1785, l'astronome anglais Herschell postula que le soleil occupait une position excentrée à l'intérieur de la galaxie son jugement ne modifia en rien l'opinion des savants de l'époque.
La conception simpliste de l'univers découlait de l'interprétation du texte biblique. Pour les Israélites, Dieu après avoir choisi le peuple élu resta en permanence à l'écoute de ses doléances qui furent nombreuses et consacra l'essentiel de Son activité à l'administrer et à le faire prévaloir sur les autres communautés. L'avènement de Jésus avait eu une portée considérable car il remettait en cause l’élection du peuple élu, en promouvant une nouvelle alliance, qui devait profiter directement à ses adeptes, les Chrétiens qui profitèrent de leur promotion pour  fonder une nouvelle religion. Mais à l’image des Juifs, ils ne tardèrent pas à déformer leur Message ; ils aggravèrent les charges en  attribuant entre autres au Seigneur, la paternité de Jésus,  Fils unique de Dieu, qui aurait payé de sa personne, les mauvais penchants d’une humanité dévoyée. Une accusation incroyablement choquante que d’attribuer au Seigneur de l’univers le pouvoir d’engendrer un Fils divin !
Ni les Juifs, ni les Chrétiens n’ont su prendre la véritable dimension du Seigneur de l’univers ; ils ont en fait solidairement un sosie humain qui ne se démarque de la multitude des gens qu’il aurait créé, que par son pouvoir de réaliser des miracles et des prodiges. Tout le scénario divin, tel que concocté par le Judéo-christianisme, se déroule dans un monde minuscule,   censé constituer le centre de l’univers. Conséquence de cette réduction du pouvoir divin, la planète Terre aura été pour lui, l’œuvre majeure de sa création. Aussi rien ne saurait exister ailleurs, surtout sous forme de vie extra-terrestre. Deux raisons au moins s’opposent à une telle conception, puisqu’elle réduirait à néant l’élection unique et ad eternum du peuple juif d’un côté, de même que l’alliance nouvelle et préférentielle dont se sont attribués les Chrétiens après eux, qui pour se distinguer de leurs devanciers ont attribué au seigneur, la paternité de Son Fils Unique, Jésus.
Chaque religion biblique prétendait monopoliser à son avantage l'entière disponibilité du Seigneur. Pour cette raison, l'Occident tout comme le Judéo-christianisme, ne pourront jamais admettre sérieusement l'existence de civilisations à l'échelle de l'univers, car leur propre distinction et leur renommée était en jeu ; ils ne deviendraient plus les chouchous de Dieu, comme ils croient l’être chacun à sa manière, mais ils deviendraient des être humains normaux qui ne se distinguent d’aucune façon  du reste des hommes, mais aussi et surtout, par rapport aux myriades d’autres créatures qui peuplent l’univers.
Aussi, lorsqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, des phénomènes nouveaux commençaient à se manifester et que des apparitions d'engins inconnus et mystérieux ayant l'aspect de soucoupes volantes  survenaient un peu partout dans le monde, ce fut une grande surprise chez les intéressés, doublée d’une inquiétude fondée. Car, la grande vogue des Martiens et des Vénusiens était lancée, et ne pouvait l’être qu’à leur détriment, puisque la distinction qu’ils s’accordent mutuellement volerait en éclat. Ils ne deviendraient que de simples être humains, et cesseraient de planer sur des nuages en se prenant toujours pour des élus de première classe.
 Comme le sujet était nouveau, des organismes officiels furent créés afin de faire la vérité sur ces Objets Volants Non Identifiés (OVNI) qui finirent par être anglicisés et devenir des UFO (Unidentified Flying Object). Les observations recueillies par les commissions spécialisées furent enregistrées et analysées. Sur les dizaines de milliers de témoignages étudiés, les experts éliminèrent la grande partie, attribuant l'apparition des phénomènes, soit à une cause naturelle, soit à des visions imaginaires. Le reste qui ne représente qu'un faible pourcentage ne reçut aucune explication satisfaisante. Le progrès aidant,  les Martiens, les Vénusiens, les Sélénites et autres hypothétiques proches voisins furent bientôt définitivement éliminés du catalogue, car le système solaire ne recèlerait pas de planètes habitées par des formes de vie supérieure. Restait à conjecturer sur une origine galactique ou même extragalactique,  mais faute de  moyens d’observations et de preuves convaincantes, personne ne put avaliser, ce qui paraissait être un pari audacieux.
Parallèlement à ces recherches, et grâce à l'amélioration des moyens d'investigation, des expériences eurent lieu en 1963, où les Américains Willer et Urey parvinrent à agencer en laboratoire quelques acides aminés, qui seraient les « briques de la vie », en simulant les conditions originelles supposées exister au début de la formation de la Terre. En examinant certains météorites parvenues jusqu'au sol, les spécialistes réussirent à prouver qu'elles renfermaient non seulement des hydrocarbures,  et des traces d’eau, mais aussi, précisément des acides aminés, d'origine extra-terrestre. Comme pour renforcer l'hypothèse de l'existence d'autres formes de vie ailleurs dans l’univers,  les chercheurs commencèrent à détecter à partir de 1968,  la présence d'atomes et de molécules dans l'espace que l'on croyait être vide de toute matière. Depuis, ce sont des dizaines de molécules différentes qui ont été recensées et la liste est loin d'être close.
Tous les paramètres mis bout à bout, àsavoir : OVNI non expliqués, présence d’eau et d'acides aminés, dans les météorites, et de molécules dans l'espace, finirent par peser assez lourd dans le sens de l'existence de formes de vie extra-terrestres. Les supputations allaient bon train, sur les chances de succès qui s'offraient à la vie pour lui permettre de s'épanouir dans le cosmos. Mais, avant que la vie ne puisse éclore, la condition primordiale était de lui assurer un support stable. Les seuls supports efficaces connus sont les planètes, elles-mêmes tributaires des étoiles qui sont regroupées en galaxies dans un univers strictement hiérarchisé et spécialisé.
L'idée de base des spécialistes était de procéder à un recensement général des étoiles existant dans la partie visible de l’univers, puis d’éliminer successivement toutes celles qui ne réunissaient pas les conditions idéales au développement de la vie, telle qu’elle existe sur terre. Cette méthode déductive où les spéculations prennent souvent le pas sur la réalité, n’était destinée qu’à se faire une vague idée de l’existence probable d’une vie cosmique. Au point qu'en multipliant ou en divisant les paramètres retenus par un facteur d’un million,  l’incertitude planera toujours sur les travaux.
Voici cette méthode : Les chercheurs commencent d’abord par évaluer le nombre d'étoiles existant dans l'univers visible. Or les différents recensements effectués ont permis  d’estimer que la seule partie visible de l’univers, recèle au moins mille  milliards de galaxies renfermant chacune de dix à deux cent milliards d'étoiles, avec une moyenne cinquante  milliards d'étoiles par galaxie, cela donne un chiffre de cinquante mille milliards de milliards d'étoiles dans l'univers observable. Il est important de faire la différence entre l’univers visible, et l’ensemble de l’univers, dont nul ne connait ni les frontières, ni les contours, ni la forme, ni le contenu et qui pourrait être encore un milliard de fois plus vaste. Puis, les spécialistes font intervenir une procédure  d’éliminations des étoiles qui, pour un motif ou un autre, ne peuvent posséder de planètes susceptibles d'abriter la vie, selon la théorie exposée par Fred Hoyle et N. Wickramasinghe, dans  leu livre intitulé : « Le nuage de la vie. Les origines de la vie dans l’univers » : et qui est exposée ci-dessous :
            1.     Les étoiles ne doivent avoir ni une masse importante, car l'énergie se consumerait trop vite, ni une masse trop petite, afin d'éviter que la rotation de la planète ne soit freinée par l'effet de marée. La masse idéale se situerait entre 75 et 50 pour cent de celle du soleil.   
2. La masse planétaire sera limitée entre la moitié et deux fois et demie celle de la terre pour retenir une atmosphère contenant de l'eau.
3. Les orbites des planètes ne doivent pas subir de modifications importantes qui bouleverseraient les conditions d'existence.   
4. La température moyenne des planètes se situera entre le point  de  liquéfaction de la glace et celui de l'ébullition de l'eau.   
5. La vitesse de rotation des planètes autour de leur axe sera assez rapide pour réduire au  les écarts de température entre la nuit et le jour.
6. La présence d'éléments chimiques est indispensable à la formation des planètes, tels qu’oxygène, azote, carbone, magnésium, etc.
7. Le système étoile/planètes devra avoir un certain âge pour se former et se stabiliser afin que la matière organique ne soit pas détruite.
De nombreux autres critères entrent en jeu dans cette procédure d'élimination successive, qui est complétée périodiquement en fonction de l’acquisition de nouvelles connaissances. Si bien,  qu'à à la fin du processus, il ne reste plus qu'une étoile sur un million à remplir les conditions, propres non seulement à assurer la vie, mais à bénéficier du même niveau de développement que celui des terriens. D'où cette conclusion, qu'il serait possible d'échanger des messages radio. Cependant, l'éloignement et l’absence de localisation, constituent des handicaps majeurs. Car si la distance des étoiles les plus proches se mesure en années-lumière, le fait de sélectionner une étoile sur un million, diminuerait d'autant la densité et augmenterait les distances, qui se chiffreront alors en centaines d'années-lumière. Même en supposant résolu le problème de fréquences, et que les installations respectives des planètes émettrices et réceptrices, soient assez puissantes, un message voyageant à la vitesse de la lumière mettrait plusieurs siècles pour arriver à destination et autant pour revenir sur terre.
Selon cette hypothèse, la Galaxie ou Voie Lactée,  qui est riche de quelque deux cents milliards  d'étoiles, verrait sa population active se situer autour  six cent mille étoiles pourvues de planètes abritant une forme de vie développée. L'univers visible ou observable, quant à lui recèlerait quelque trente millions de milliards de planètes portant une vie organisée, équivalente à celle des terriens. Cependant, selon la méthode de calcul, il pourrait renfermer un milliard de fois plus ou autant en moins, sans aucune conséquence car ce domaine est par vocation illimité.
De tels  chiffres ne peuvent que donner le vertige aux hommes doués de raison. Penser que l'univers pourrait renfermer trente millions de milliards de planètes habitées en même temps (et peut être un milliard de fois plus, puisque le calcul se fait uniquement sur l’univers observable, et non sur l’ensemble de l’univers créé), c'est remettre en cause les fondements de toutes les spéculations philosophiques dont le genre humain s'est abreuvé depuis sa création. C'est balayer du coup l'esprit étroit de ceux qui pensaient être les élus de Dieu à l'exception de toute autre communauté, et qui se sont accaparés au nom de leurs croyances infondées, de la Terre, en l’enchâssant au centre de l’univers, afin de lui donner la qualification requise, pour accueillir le « Fils unique de Dieu », et valider son sacrifice ultime, pour le rachat d’une humanité, elle aussi, unique dans l’univers. C'est aussi reconnaître au Seigneur de l'univers,  la Toute-puissance, la Gloire,  la Majesté  et la Sublimité qui Lui sont dues, et rejeter la conception d’un Dieu biblique minuscule entièrement préoccupé par les problèmes  des communautés juive et chrétienne, comme si cette attention exigeait de lui, la mobilisation de tout Son pouvoir, qui est par définition illimité.
C'est, enfin fouler au pied les conceptions athées des prétendues lois du hasard et de l’évolution, qui auraient été les conceptrices de l’univers,  lorsqu'on sait que la combinaison des 20 acides animés qui constituent la formule protéinique des êtres vivants n’a qu’une chance sur 1 suivi de 125 zéros de se réaliser. Ce qui  exclut définitivement toute intervention d'une soi-disant nature sélective, qui aurait « sorti » le seul bon numéro, parmi les milliards de milliards, de milliards, etc.., de combinaisons possibles. Non, il le ne s’agit pas d’un emballement des calculatrices, même à très gros débit, mais bien le nombre d’opérations nécessaires, pour « confectionner » la formule protéinique des êtres vivants. Quant à  concevoir l’être humain dans toute sa spécificité, c’est à un tout autre challenge qu’il faudrait s’attaquer, car les combinaisons sont encore des milliards de fois plus complexes. Aussi, accorder des pouvoirs créateurs au hasard, à la nature, à l’évolution ou au chaos,  et les dénier au Seigneur et Créateur de l’univers, relève du domaine de la fantasmagorie, et non de celui de la raison et du discernement. Il est vrai, que quelques siècles en arrière, d’éminents savants occidentaux, faisaient naître des grenouilles de la pourriture,  des souris étaient engendrées par les chemises sales, et d’autres petites bestioles étaient créées à partir de rien. Dès lors que la ligne directrice était tracée, il ne fallait pas trop se torturer les méninges,  pour attribuer à d’autres étrangetés, ce fabuleux pouvoir de création.
Dieu est Immense, d'une Puissance illimitée.  Il est Incréé et Eternel, aussi la Création de l'univers et Son ordonnancement ne Lui coûtent aucune peine. Un tel Pouvoir est inimaginable,  hors de portée du jugement de l’être humain,  qui est obnubilé par un orgueil insensé. Ce Dieu Omnipotent,  se serait-Il limité à la seule création d’un monde minuscule,  perdu dans les immensités cosmiques, à l'exclusion de toute autre forme de vie extra-terrestre ? Aurait-Il donné Son prétendu « Fils unique » en pâture à  bande de crapules ?
Le Coran débute par cette liminaire : « Louange à Allah, Seigneur de l’univers ».  Cette expression revient tout au long du Livre Sacré, pour marquer l'importance attachée à la Création qui ne se limite pas à la terre et à son environnement. Si la création de l’homme est une œuvre extraordinairement complexe, elle ne représente que peu de choses, comparée à celle de l'univers. Ceux qui pensent que l'univers est tributaire du monde ont une conception diamétralement opposée à la réalité. L'univers subsistera toujours si la terre avec son système solaire venait à disparaître, par contre, l'inverse entraînera infailliblement l’anéantissement de toute forme de vie. La terre est donc bien  tributaire et dépendante totalement de son environnement, et ne constitue qu'une particule noyée dans l'espace cosmique.
Si l'homme est le Vicaire de Dieu  sur Terre, et qu'il dispose d'une mainmise absolue sur les autres créatures de la planète, cela est le fait de la Volonté divine. Sans elle, il n’aurait jamais pu émerger pour acquérir ce statut supérieur. Le monde a été créé pour l'homme, en fonction de ses besoins et à sa mesure. Une terre sans êtres humains n'aurait pas de sens. Elle serait comme vidée de sa principale substance. Qui pourrait imaginer un soleil se levant uniquement sur les végétaux et les animaux ? Ou pire encore, sur un règne minéral, à jamais fossilisé ? Ou bien l'alternance des saisons, le régime des vents ou le cycle atmosphérique voué à une œuvre inutile ? Cela a été certes, le cas aux premiers âges de la Terre, mais uniquement pour préparer la venue de l'homme et son accueil dans un lieu pourvu de subsistances et doté de commodités. La maturation terminée, Dieu créa l'homme pour qu'il puisse disposer en maître incontesté de toutes les richesses créées. Sans la Détermination divine, et soumis à la seule loi de la nature, l’homme  aurait  disparu inévitablement, comme l'ont fait des millions d'espèces avant lui.
L’être humain n'était ni le plus fort, ni le plus rapide, ni le plus grand, ni le plus prolifique parmi les autres créatures. Il ne pouvait ni voler comme les oiseaux, ni nager comme les poissons, ni courir comme les quadrupèdes, ni grimper aux arbres comme les singes, ni attaquer comme les bêtes sauvages. Il était dépourvu de fourrure, de griffes, de crocs, de cornes, de carapace et de venin et totalement désarmé et impuissant, face aux éléments déchaînés de la nature, aux bêtes féroces et aux maladies. Durant les dix premières années de sa vie,  il est totalement inoffensif, sans aucune défense, cas unique dans la nature. Pourtant cet être si fragile et si vulnérable allait prendre l’ascendant sur toutes les autres espèces et les soumettre à sa volonté, au point de leur inspirer une véritable terreur, par sa seule apparition.
Le dessein du Seigneur de l’univers était de promouvoir l’une des plus faibles créatures en puissance tutélaire, appelée à dominer le monde, souverainement. Mais, dès qu’il acquit ces pouvoirs,  il manifesta de l’ingratitude vis-à-vis de son Créateur et devint arrogant. L’homme est certes  l’échelon supérieur de la Création et cela est avéré par rapport au monde qu’il habite et à l’ensemble du système solaire, puisqu’il est le vicaire de Dieu sur terre. (Coran 2.30). Cependant, au niveau de l'univers, d'autres formes de vie sont d’une extraction supérieure, ainsi que le précise le Coran Sacré : « Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons portés sur la terre ferme et sur la mer. Nous leur avons accordé des nourritures excellentes et Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup d'êtres que Nous avons créés. » (Coran 17.70). Il existe ainsi  à travers d'autres systèmes stellaires et d'autres galaxies, des créations d'un genre inconnu, qui surpassent le genre humain en éminence et en considération. De même, il est fait allusion à d'autres êtres, d'un niveau inférieur. L’humanité se situerait en conséquence, dans un milieu intermédiaire, certainement dans la partie supérieure puisqu'il est précisé qu'elle bénéficie de la préférence divine par rapport à beaucoup d'êtres créés.
En quoi certaines civilisations extra-terrestres peuvent-elles prévaloir sur les terriens ? Elles seraient certainement disposées à une meilleure reconnaissance de l'Existence divine. Elles seraient enclines à professer une foi profonde et pure, en accordant une grande considération à l’Œuvre divine, car elles ne pourraient avoir le pas sur les terriens, alors qu'elles renieraient l'Etre Suprême, le Seigneur et le Créateur de l’univers, qui leur a donné vie. Peut-être que leurs civilisations les prédisposeraient-elles à un caractère plus humain, porté vers la solidarité, l'entraide,  la ferveur, au détriment de l’incroyance, du matérialisme et de l'égocentrisme ? De plus, leur niveau intellectuel  et la maîtrise du savoir leur permettraient d'envisager la réalité de Dieu, d'une façon incontestable, à travers l'ordonnancement universel, par lequel se manifeste la Toute-puissance Divine. Ce que nombre de terriens ne sauraient concevoir de par la corruption de leurs facultés cognitives.
Tels pourraient être, les traits principaux des civilisations extra-terrestres dominantes. Il n'est pas exclu, toujours à l'image de ce qui existe sur terre, que des tendances à l'impiété se manifestent, mais c'est le propre des êtres évolués que de diverger dans leurs croyances. Cependant,  comme le niveau de développement de ces civilisations, est en mesure de réduire à néant, les spéculations philosophiques délétères de leurs extrémistes, la ferveur restera dominante et la reconnaissance de l’existence divine, constituera une réalité sans faille. Bien entendu, il ne s’agit que d’hypothèses, relativement au mode de vie de ces créatures extraterrestres, le plus important aura été de souligner l'absolue certitude de leur existence. Cette vérité est attestée sans ambages à différentes reprises dans le Livre Sacré, dont voici encore un exemple : « Dieu est Celui qui a créé sept cieux et de la terre autant. Le Commandement descend entre eux afin que vous sachiez que Dieu est Tout-Puissant et que Sa Science s'étend à toute chose. » (Coran 65.12).
La pluralité des mondes est nettement reconnue dans ce verset. L'expression : « les sept cieux  et de la terre autant », suggère l’existence de nombreux mondes habités, dont chacun est pourvu des sept cieux concentriques, déjà explicités par ailleurs. Un observateur posté dans n'importe quelle planète habitée de l'univers verrait au-dessus de lui une structure céleste résultant de la hiérarchisation cosmique. De cette façon, chaque humanité  se trouve située au centre d’un système concentrique, formé par les sept cieux, d’où l’égalité exprimée par le Coran : « Les sept cieux et de la terre autant. » Ainsi l’hypothèse plausible de l’existence d’un milliard d’humanités extraterrestres,  se trouve confirmée par la présence d’autant de cieux concentriques. Ce qui est le fondement de la logique. Personne ne saurait concevoir, une terre habitée lointaine habitée dans le cosmos, déconnectée de tout, sans cieux et sans lois physiques pour la régir.
Actuellement,  de plus en plus de savants, prennent conscience que l'univers,  pourrait très vraisemblablement abriter la vie ; une théorie jugée blasphématoire, quelque temps auparavant, surtout dans les croyances judéo-chrétiennes. De nombreux pays disposent d'un réseau d'écoute électronique en mesure de détecter « les signes intelligents » provenant d'une autre planète.  Si aucun écho n’a été capté à ce jour en raison, principalement des distances colossales qui séparent les systèmes stellaires entre eux, par contre, les instruments de grande sensibilité ont permis de détecter  l’existence de plusieurs centaines de planètes extrasolaires. Ce qui constitue une nouveauté extraordinaire et ouvre des horizons inespérés, qui ne pourront que conforter le Coran Sacré dans son authenticité… et par là même, infirmer tous ceux qui prétendent le contraire. Y compris l’enseignement biblique.
Cependant, de là, à croire que les extra-terrestres débarqueront bientôt, relève de la gageure. Il suffit simplement de souligner que l'univers n'est pas vide et que d'autres « civilisations » ou « humanités »  existent dans le cosmos. Des milliards d’humanités.  Le Coran le soutient fermement, cela devrait suffire à l’intelligence et à la raison. L'opinion des savants d'aujourd'hui se démarque de celle de leurs prédécesseurs. C'est un grand progrès dans la voie d'une vérité exprimée de tout temps par le Livre Sacré des Musulmans. Cependant, même si les incrédules continuent à nier une telle l’existence, ce n’est pas l’univers qui se trouverait pénalisé, mais leurs propres croyances qui seraient ridiculisées, un peu plus. Malgré toutes les avancées, elles l’ont été copieusement tout au long des siècles. Si le livre sanscrit Vishnu-Purana affirme lui aussi, que l’univers est peuplé de milliards de planètes habitées, par contre le philosophe Italien Bruno Giordano (1548-1600), fut brûlé vif sur ordre de l’Eglise, pour avoir soutenu entre autres la thèse de mondes multiples au sein de l’univers. Comme quoi, il ne faut pas avoir raison avant les autres. Surtout avant les religieux, qui sont tenus d’être infaillibles, en toutes circonstances. A son détriment,  Giordano n’est pas prêt d’oublier ce principe élémentaire.

L'EXISTENCE DE L'AME
Bien qu'elle soit une des manifestations les moins connues, l'âme occupe cependant une place très importante dans toutes les religions et tous les mythes. Il est d'usage de dire qu'elle est l'essence spirituelle de l'homme, qui se sépare du corps au moment de la mort. Ses propriétés diffèrent selon les croyances. Elle peut mener une vie individuelle propre ou alors, se réincarner sous une forme humaine ou animale et recommencer une nouvelle existence. Elle possède la faculté de communiquer avec les personnes douées de pouvoirs extra-sensoriels, tels que les médiums. Parfois, elle se pare d'un aspect surnaturel pour venir hanter quelque lieu de prédilection, et tourmenter à l'occasion les gens. Plus paisible est l'âme que la mort libère vers les grands espaces, afin de mener une vie calme et sereine,  ou tourmentée et démoniaque, selon les destins.
L’âme peut aussi être ignorée purement et simplement pour la bonne raison que son existence n'a jamais été prouvée scientifiquement. Lorsqu'elle n’est pas reniée, l’âme se prête à toutes les exigences des spécialistes et à toutes les sauces, puisqu’elle reste sans réaction, aphone et amorphe. Elle était disséquée, réduite en équation... L'instinct, l'affect, le ça, le moi et la psyché s'efforçaient de recoudre les morceaux de sa dépouille. De toutes les religions monothéistes, c'est l'Islam qui accorde le plus d’importance à l'existence de l'âme. Elle constitue le fondement, sans lequel la vie future n'est pas concevable.
Pourtant, d'autres croyances la regardent aussi comme une nécessité absolue, alors que leurs doctrines cultivent la confusion  spirituelle en niant l'existence d'un Dieu Unique, Créateur et Tout-Puissant.  Voici succinctement les principales conceptions existant dans le monde : Les Brahmanes ou Hindouistes vénèrent le dogme de la réincarnation. Après la mort, l’âme doit transmigrer dans un autre corps, afin d’accomplir les volontés accumulées inconsciemment (Samârrâ). L'âme universelle (ou Brahman) régit l'âme individuelle de tout être vivant. Le Yoga (ou « jonction » en sanscrit) consiste à acquérir le contrôle de soi-même et à accéder à la connaissance parfaite, par la pratique de l'ascétisme et une préparation psychique.
Le Bouddhisme (ou Dharma), vise à atteindre l'état de béatitude ou Nirvâna (« extinction » en sanscrit). Comme son nom l'indique, c'est un état de bien-être supérieur, où l'âme individuelle se fond avec l'âme collective. Pour arriver à un tel degré de félicité, les disciples ont recours au Mahayâna (Grand véhicule).
Dans le Taoïsme, fondée au 6ème siècle avant l'ère chrétienne, par le Chinois Lao Tseu, contemporain de Confucius,  les dieux sont constitués de bons esprits (shen), alors que les hommes résultent d'un mélange de shen et de kwei (spectres). A leur mort, la partie shen de l'homme monte au ciel, alors que le kwei demeure sur terre.
Pour le Jaïnisme, fondé par Vardhamana, la partie animée de l'univers (Jîva) est peuplée d'âmes éternelles qui se réincarnent en s'élevant par leurs mérites respectifs, du végétal à l'éternel, en passant par l'animal et l'homme. Mais les péchés leur font parcourir le chemin inverse. Le Jaïnisme a recours à la non-violence envers tout ce qui vit.
Le Shintoïsme pratiqué au japon est basé sur le polythéisme. Les âmes doivent leur existence au souffle des dieux, qui sont au nombre de plusieurs centaines de millions (kami). A sa mort, l'homme subit une période de purification, puis devient à son tour un nouveau kami, sous l’influence des prières de ses descendants. Avec cette pratique, le nombre de dieux ne cesse d'augmenter au fil des ans. Le terme shintô, signifiant d'ailleurs en japonais, « la voie des dieux ».
Le Chamanisme pratiqué en Sibérie, en Mongolie et dans d’autres pays, s'inspire du culte de la nature. Les chamanes établissent des contacts avec les esprits et les utilisent pour combattre leurs ennemis. Ils peuvent aussi guider les âmes vers le repos éternel ou les laisser errer dans l'éternité. La pratique des rites magiques et des épreuves mystagogiques font d'eux des morts ressuscités.
Les animistes adoptent des croyances multiples. Généralement, ils vouent un culte aux ancêtres et attribuent une âme à tous les phénomènes naturels, (montagnes, arbres, orages, etc.) qu'ils essaient de gagner à leur cause par des pratiques magiques. Le vaudou est un culte animiste africain, importé en Amérique (Brésil, Antilles et notamment à Haïti) et mélangé aux pratiques chrétiennes.
Les Indiens d'Amérique du Nord, accordent eux aussi une grande importance à la vie future ; à leur mort, leur âme s'en va rejoindre leurs ancêtres, dans les grandes prairies éternelles.
Il n’est pas possible, de passer en revue toutes les croyances dans le cadre de cet article. L’essentiel aura été de rappeler les différentes croyances qui accordent une importance particulière à l'existence de l'âme. Les religions bibliques prêtent à l'âme, une vie éternelle après la mort de l'homme. Dans la religion chrétienne, la vie éternelle est assurée aussi bien aux âmes, qu'aux corps qui seront ressuscités. Les méchants sont destinés aux « ténèbres extérieurs », entendre par là, l’enfer, tandis que les bons connaîtront les joies du Paradis.
Ce petit  tour d'horizon prendra fin,  en Grèce par une anecdote  significative, relative à la doctrine pythagoricienne de la transmigration des âmes, selon laquelle, quand un homme ou un animal meurt, son âme renaît dans un autre être. Il s'agit du poème sept, dans lequel le philosophe Henophane raconte comment Pythagore empêcha un homme de continuer à battre son chien en lui disant : « Arrête de le battre. C'est l'âme d'un ami, je le reconnais à sa voix ! »   
A l'avènement de la psychanalyse avec  Freud, l’âme connut une nouvelle épopée. Si certains spécialistes nièrent opportunément son existence, pour éviter d’avoir à se confronter aux grands mystères, d'autres par contre, entreprirent des études et des analyses pour essayer de  comprendre ce qui leur paraissait être une énigme, dont ils croyaient détenir la clé. Voici comment le psychologue suisse C.G. Jung expose sa  position : «  Le conflit entre la nature et l'esprit n'est que la traduction  de l’essence paradoxale de l’âme : elle possède un aspect physique et un aspect spirituel qui ne paraissent se contredire que parce qu'en dernier  ressort, nous ne saisissons pas son essence. Chaque fois que l’entendement humain veut appréhender quelque chose qu'en dernière analyse, il ne comprend pas et ne peut pas comprendre,  il doit (s'il est sincère) pour en saisir quelques aspects se soumettre à une contradiction et scinder son objet en des apparences opposées. Le conflit entre l'aspect physique et l'aspect spirituel ne fait que démontrer que le psychique est au fond quelque chose d’inimitable. »
Jung poursuit que « l’âme est quelque chose d’étrange Elle n'est pas localisable dans l'espace alors que tout ce qui existe occupe une certaine étendue. Nous supposons avec certitude, que nos pensées se situent dans la tête, mais pour les sentiments, nous devenons incertains, car ils parassent davantage jaillir de la région du cœur. Quant aux sensations, elles sont réparties sur l’ensemble du corps… L’âme pourrait être à la fois, un point mathématique et  avoir l’immensité du monde planétaire. » Mais, un sujet le préoccupe particulièrement, « car si l’âme est en marge de l’espace, elle est incorporelle, or les corps meurent, comment donc l’invisible et l’inextensif s’anéantiraient-ils ? »
Jung qui se posait tant de questions sur l'âme et sa localisation,   semblait moins embarrassé lorsqu'il s'agissait de juger les êtres humains qui, il est vrai ont l’avantage  de mieux se prêter aux observations. Ainsi,    pour lui : « Les Noirs, sont des êtres incultes et incapables d’assimiler les éléments de la civilisation. Car la volonté, est un antique bien culturel dont la naissance coïncide au fond avec l'origine de la culture. Tant Que la volonté est inexistante, il ne saurait être question de quelque culture que ce soit. C'est pourquoi il est manifestement insensé de  vouloir inculquer de la culture aux nègres. » (C.G. Jung : « L’homme à la découverte de son âme »). Ce sont à quelque chose près, mais enrobées d’un emballage diplomatique, les paroles qu’un chef d’état européen, est allé  développer à Dakar, en 2008.
L'avènement du matérialisme athée devait porter un coup décisif à l'idée même de l'existence de l'âme. Dieu étant renié, tout le domaine spirituel devenait contraire aux idées professées par les nouvelles doctrines. La mort n'était plus considérée comme un passage obligé menant à la vie future, mais comme un anéantissement absolu de soi, sans espoir de retour ou de résurrection. Dès lors,  l’âme perdait de son mystère, puisque c’est sa propre existence qui était remise en cause. Pour les fidèles qui ne partageaient pas cette philosophie, par contre, l'âme est une réalité incontestable. Elle découle d'un enseignement biblique millénaire ainsi que de la nécessité pour l'esprit de croire à des principes supérieurs qui ne sont pas seulement régis par le matérialisme.
Mais si cette existence est réelle, il devrait être possible, le progrès aidant, de localiser son emplacement et de répondre aux questions posées par Jung qui restaient sans réponse. Des tests furent menés aux chevets des mourants. Des animaux,  furent mis à contribution, afin de détecter la libération de l'âme au dernier souffle de la vie. Les résultats obtenus sont édifiants. Voici quelques exemples de ces expériences décrites par le biologiste et philosophe Lyall Watson, dans son ouvrage intitulé : « Histoire naturelle de la vie éternelle »
« Un grand nombre d'observations anecdotique, ont été faites au chevet de défunts, qui toutes font état de nuages et de formes spectrales planant alentour du lit du mort. Il y a une surprenante uniformité dans les détails. On dit toujours qu'une sorte de brouillard quitte le corps à la hauteur de la tête, très souvent en spirale, pour prendre ensuite une forme corporelle, bien précise et reconnaissable qui se tient à environ une cinquantaine de centimètres, horizontalement au-dessus du système somatique avant de se dissiper. » Watson poursuit : « L'unique preuve empirique que nous en ayons jusqu'à présent provient d'une série de tests faits il y a bien des années en Angleterre et aux Pays Bas, par trois médecins tout à fait indépendants les uns des autres. »
« Le docteur R.A. Watters tenta de photographier la sortie du corps astral chez des souris, des poulets et des grenouilles à l'instant de la mort. Il construisit des chambres sous vide, certaines remplies de vapeur d'eau et d'huile, et réussit à obtenir des photos de masses nuageuses planant au-dessus du cadavre de l'animal. Mais ces formes auraient pu être facilement produites par des voies physiques normales. »
« A la Haye, le docteur Zaalberg Van Zelst pesa des moribonds et affirma qu'au moment de la mort clinique, il y avait une soudaine perte de poids, exactement 69,5 grammes. Des tests identiques effectués en Angleterre par le docteur Duncan Mc Dougall donnèrent le même résultat en onces. Il y avait une correspondance remarquable entre les découvertes. Les expériences devraient être répétées, dans des conditions de contrôle plus strictes, car si l'on constatait une corrélation entre une perte de poids bien définie et un fait nettement vérifiable,  tel que l'interruption des ondes cérébrales, on se trouverait réellement en face d'une découverte passionnante. »
Il est difficile de dire si un tel jugement relève de la naïveté ou de la mystification, mais il contient une dose appréciable de ridicule. Même en se passant des âmes des souris,  des poulets et des grenouilles, du docteur Watters, pour ne retenir que les tests portant sur l'homme, la pilule reste difficile à avaler. Selon les docteurs Zaalberg Van Zeist et Duncan Mc Dougall, la perte de poids de 69,5 grammes, correspond au poids de l'âme qui quitte le corps. Le fait que les expériences portèrent, vraisemblablement sur des sujets de corpulence différente, laisse entendre que le « poids » de l'âme est indépendant de celui du corps. Il s’agit d’une constante, dont désormais les médecins doivent tenir compte. Les légistes n’auront plus à se munir de matériel électronique cher et fragile, pour détecter l’interruption des  ondes cérébrales pour se prononcer sur la mort de quelqu’un, ils devront dorénavant faire usage d’une balance, qui penchera d’un côté, dès que l’âme quittera le corps. La méthode est plus sûre et  plus simple. Mais attention, pour les lapins, les souris et les grenouilles, il convient d’abord de définir le poids de leurs âmes respectives avant d’établir un protocole pour  éviter toute confusion entre les espèces. Par la suite il pourra être étendu au règne végétal et animal, car il n’y a aucune raison de penser que seuls les arbres sont démunis d’âme.
Néanmoins, la matérialité de l'âme ouvre un nouveau débat inédit, puisqu’une telle donnée contredit dans les faits, tout ce qui avait été admis jusque là à ce sujet. Une âme matérialisée doit nécessairement se loger à l’intérieur du corps, or jusqu’à présent rien de pareil n’a été signalé nulle part au monde. Ce qui démontre que les prétendues découvertes des honorables hommes de science, ne sont que des supercheries, dont nombre d’auteurs ont recours, plus souvent que de raison,  pour pimenter leurs romans ; faute de quoi  leur « littérature » ne seraient bonnes qu’à jaunir sur les étagères.
Le Coran qui s’édifie sur le socle de la vérité, ne souscrit évidemment pas à ce genre d’élucubrations, dussent-elles émaner d’hommes de « d’éminents savants. » L'âme est par définition spirituelle et immatérielle face au corps organique. Le langage psychanalytique reflète bien le dualisme et en même temps la complémentarité d'une telle notion. Les spécialistes utilisent le terme de « soma » pour désigner le corps et celui de « psyché » pour évoquer l’esprit. Le Livre Sacré met en relief la complémentarité existant entre le corps et l’esprit. L'âme peut être quelque chose de plus profond qu'une conscience, comparée par Freud à un organe sensoriel capable de percevoir des événements mentaux internes et de les distinguer des perceptions externes.
La conscience est animée de sentiments différents, parfois contradictoires. Jung estime « qu’il n’y a pas de conscience pure et simple mais une gamme d’intensités de conscience, comme il n y a pas de contenu conscient qui ne soit inconscient à un autre point de vue. »
Freud à son tour considère que le « moi » représente ce qu'on appelle la raison et la sagesse, alors que le « ça » au contraire est dominé par les passions. De sorte, que le « moi » peut-être comparé  au cavalier chargé de maîtriser la force supérieure du cheval, le « ça ». Ce dualisme comportemental est illustré par un verset du Coran qui fait référence aux deux tendances opposées de l'âme : « Par l'âme, comme Il (Dieu) l'a bien modelée, en lui inspirant son immoralité et sa piété. » (Coran 91.7-8).
L'âme est effectivement éprouvée par des tentations et des sentiments contradictoires et doit lutter en permanence pour ne pas tomber dans les excès et le reniement. Son aptitude innée la prédispose à la reconnaissance de l’existence de Dieu, Unique et Tout-puissant. Mais les tendances opposées, issues de la vie mondaine, exercent un attrait puissant, auquel succombent en définitive, ceux qui se laissent obnubiler par les jouissances éphémères. Le Livre Sacré précise encore : « Nous l'avons (l’homme) dirigé sur le droit chemin. Qu'il soit reconnaissant ou qu'il soit ingrat. » (Coran 76.3).
L'être humain est ainsi en possession de la raison première qui lui permet de percevoir intuitivement son allégeance absolue au Créateur et au Seigneur de l’univers. Il délaisse cependant parfois, sa part d’intimité et de reconnaissance,  dont est constituée sa nature foncière, pour s'engager dans une voie inverse, factice et trompeuse. Serait-ce la conséquence d'une tare originelle, ou d'une propension qui le prédisposerait à la transgression ? Non, bien au contraire,  Dieu accorde Son attention constante à l’homme : « Dieu veut vous faire connaître les actions de ceux qui ont vécu avant vous, pour vous diriger et vous pardonner. Dieu est Celui qui sait, Il est Juste. Dieu veut revenir vers vous, alors que ceux qui suivent leurs passions veulent vous entraîner vers une pente dangereuse. Dieu veut vous alléger (les obligations trop lourdes pour vous), car l'homme a été créé faible. » (Coran 4.26 à 28).
L'homme a été créé faible ; il s’agit d’une vérité indiscutable. Malgré son arrogance et son orgueil, il reste un fragile équilibre de ses myriades de composantes  organiques et spirituelles, et peut être détruit physiquement ou psychiquement par le moindre écart de la nature. Dieu a tenu compte de ses aptitudes et ne lui a rien fait supporter de plus qu'il ne pouvait assumer pleinement : « Nous n'imposons rien à une âme qui soit au-dessus de ses moyens (ou de ses capacités). »  (Coran 23.62).
L'Islam est une religion qui peut être assumée raisonnablement et en pleine connaissance de cause, alors que rien n'aurait pu empêcher le Seigneur de l’univers d'en décider autrement, et d’imposer  à l’homme une charge écrasante. Cette disposition  s’applique  aussi à l’existence qui est jalonnée des problèmes nombreux et redoutables, mais nullement insurmontables. Sans quoi, la vie serait devenue rapidement impossible. Comme toutes les créatures, l'homme est appelé à mourir. C'est le moment de la séparation du corps et de l'âme. Une citation coranique qui évoque cet instant fatal a subi les railleries des commentateurs occidentaux. Il s'agit du passage suivant :
« Allah accueille les âmes au moment de leur mort, ainsi que celles qui ne meurent pas encore, au moment de leur sommeil ; Il retient les âmes des hommes dont il a décrété la mort et renvoie les autres jusqu'au terme fixé irrévocablement. » (Coran 39.42).
Les orientalistes interprètent ainsi ce verset : « Selon les Musulmans, l’âme des hommes qui sommeillent ou qui meurent va d'office rejoindre Dieu. L'âme des morts reste en Sa possession, alors que celle des gens endormis leur est renvoyée à leur réveil. » Si durant une nuit agitée, la personne concernée se réveille dix fois, son âme fait autant d'allers et retours entre Dieu et le dormeur ! Un jugement est sommaire et déplacé. Dieu accueille sur place les âmes de ceux qui meurent et de ceux qui dorment,  car Il est en tout lieu de l'univers, ainsi que le précise le Coran : « De quelque côté que vous vous tourniez,  là  est La Face de Dieu. Dieu est présent partout (dans l’univers) ».
Il est aussi présent aux entretiens entre les hommes : « Ne vois-tu pas que Dieu sait tout ce qui est dans les cieux et sur terre ? Il ne saurait y avoir une conversation entre trois hommes, sans qu’Il ne soit le quatrième, ni entre cinq d’entre eux, sans qu’Il ne soit le sixième ; ni plus ni moins que cela sans qu’Il soit (présent) avec eux en quelque lieu qu'ils se trouvent. Ensuite, au Jour de la Résurrection, car Dieu est Omniscient. » (Coran 58.7). Dieu est non seulement proche des hommes, mais Il est également présent en eux-mêmes dans leur propre conscience. « Nous avons créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère. Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. » (Coran 50-16). Il est même plus proche que leur propre conscience, ce que les psychanalystes n’arriveront jamais  à comprendre : «  Sachez que Dieu s'interpose entre l’homme et sa conscience, Et que vous  serez tous rassemblés devant Lui. » (Coran 8.24). Enfin arrive le moment de la mort. Dieu est toujours présent, infiniment et à jamais présent : « Lorsque l’âme du moribond remonte à sa gorge et que cela se passe sous vos yeux, Nous sommes alors plus proche de lui, que vous qui l’entourez, sans que vous ne puissiez rien voir. Pourquoi donc, si vous ne devez jamais âtre jugés et rétribués, ne feriez-vous pas revenir cette âme si vous êtes véridiques ? » (Coran 56.83)
Dieu est présent en tous lieux de l’univers, comme au fin fond de la conscience, du « moi » ainsi que le désigne Freud. L’âme des moribonds est reçue par Dieu au moment de la mort et de sa migration définitive. Dieu étant présent partout, l'âme n'a pas besoin d'errer pour Le rencontrer. Elle est recueillie sur les lieux-même de la séparation, sans que ce phénomène soit quelque chose d’évident et de perceptible pour les humains. Puisque le Coran considère que l’âme est un des grands secrets de la création, auxquels l’homme ne pourra jamais accéder. En ce qui concerne le sommeil qui est spécifiquement une perte de conscience temporaire, il n'y a pas de difficultés pour accepter la notion que cette conscience au repos trouve un refuge intérieur auprès de la Miséricorde divine qui emplit l'univers de Sa Présence.
Dans son état d'inconscience, l’homme n'est plus en mesure de transgresser les Commandements divins, ni d’enfreindre les interdictions, par son comportement rebelle. Il repose dans la sérénité du Créateur de l’univers. Mais dés son réveil, qui implique la récupération de ses facultés mentales, le voilà qui agit selon son inspiration. Le cheminement s'imbrique parfaitement au texte coranique. L'âme n'a pas à vagabonder continuellement, ni à faire des va-et-vient incessants dans l'espace cosmique. Le voyage est interne et métaphysique. Le trajet s'évalue entre le conscient et l'inconscient et pour reprendre les termes de la psychanalyse, entre le « moi » et le « ça » ou quelque chose d'autre, de plus intime et de plus secret, que l’homme  n'imagine même pas.
Pour les incrédules, l’âme est une invention  destinée à subjuguer les masses crédules. L'homme, pas plus que les animaux ou les végétaux n'abrite le moindre esprit. A sa mort, il est réduit en poussière et s'anéantit dans la nature sans ressusciter d'aucune manière. C’est là une opinion et comme toute opinion, elle  prête à controverse et peut être remise en cause, pour les mêmes motifs qui ont servis à combattre les tendances adverses, à savoir l'absence de preuves dans la réfutation de l'existence de l'âme. Par ailleurs, la prétention humaine à l'omniscience semble  déplacée, alors que l’homme ne sera jamais en mesure de décrire un grain de sable, dans sa composante, sa nature et les interactions internes qui s’y déroulent. Un peu plus de modestie, ne saurait nuire ceux qui sont  inconscients de leur déficience.
Les facultés humaines sont restreintes en raison de la conformation propre de la dernière créature apparue sur terre, et notamment de ses limites intellectuelles et le mystère de l’âme démurera pour toujours…un mystère. Le Coran dit : « Ils (les incrédules) t'interrogeront au sujet de 1'Esprit. Réponds : l’Esprit procède du Commandement de mon Seigneur. Mais,  il ne vous a été donné que peu de Science. » (Coran 17.85). Ce verset confirme que l’homme, en raison de ses limites organiques et intellectuelles, ne sera jamais en mesure de percer le secret de l'âme et cette impuissance a incité les athées à  nier son existence.
 Les savants du 17ème  siècle  étaient animés des mêmes intentions. Ils déclaraient avec une assurance surfaite, qu’il  ne saurait exister d'animaux plus petits que le ciron, qui est une variété d'arachnide, pour la simple raison que la vue ne pouvait déceler d'organismes d'une taille inférieure. Cependant, lorsque la loupe (ou le microscope) fut mis au point par le Hollandais Leeuwenhoek et que « des animaux plus petits mille fois qu'un ciron, et qui semblaient dans une goutte d'eau,  comme autant de monstres dans une vaste mer. », apparurent sous l’objectif, ce fut la stupeur chez les scientifiques. Un choc émotionnel à faire douter les certitudes les plus établies. Ils ne cessaient de répéter  gravement, dépassés par les événements : « Comment cela pourrait-il être ? » Oui, cela  pourrait être, parfaitement et même plus que l’impensable. Dans l’œuvre de Dieu, tout pourrait être, seuls les insensés restent aveugles.
Les recherches sur les mystères de l’âme,  ne sont qu'une réédition des fameux animalcules qui étaient censés « inexister » avant l'utilisation d'instruments adaptés. Il est évident que les adeptes des honorables savants qui ont été  surpris et aigris par les découvertes des animalcules,   dont ils croyaient l’existence  impossible, auront toujours la latitude de dire en guise d'échappatoire, que les moyens d'investigation actuels qui sont un million de fois plus puissants que ceux d’alors, n'ont pas permis non plus, de découvrir le moindre signe de la présence d'une âme dans le corps humain.  Ce qui démontre  que l’esprit n’existe pas. Cependant, une telle conclusion ne plaide nullement pour une inexistence quelconque ;  elle signifie simplement que l'âme est autrement plus subtile que les animalcules, et qu'en multipliant encore des milliards de fois, le pouvoir de résolution des appareils de détection modernes, les scientifiques seront toujours loin de visualiser ou de  détecter l’âme ou l’esprit. De la même façon que nul ne saurait prendre un cliché d'un concept ou mesurer la longueur d'onde d'un jugement.
Un autre problème intrinsèquement difficile s’est posé, récemment aux chercheurs. Il s’agit de la détection des neutrinos, qui est pourtant autrement plus aisée que celle des esprits ! Des expériences ont été réalisées durant des décennies à l'échelle mondiale pour  détecter cette particule fantôme, jusqu’à douter de son existence. Le neutrino serait une particule électroniquement neutre et  l’hypothèse de son existence fut formulée par les physiciens Enrico Fermi et Wolfgang Pauli en 1931, à la suite d'une perte d'énergie constatée au cours de la désintégration d'un neutron dans un noyau d'atome.
Au début, les physiciens pensaient que le neutrino ne possédait pas de masse, puis ils ont fini par lui attribuer une masse infime. Une de ses particularités réside dans sa faculté de franchir la matière sans rencontrer d'obstacle. Les neutrinos peuvent traverser la terre de part en part, sans être arrêtés par quoi que ce soit. Le globe terrestre représente pour eux un vide presque aussi complet que l'espace. Un neutrino peut traverser une épaisseur de plusieurs milliards de kilomètres d’eau ou de plomb,  à la vitesse de la lumière sans interagir avec la matière. Comme s’il filait dans le vide complet.
Chaque seconde, le corps humain est traversé par des milliards de neutrinos, qui continuent leur chemin comme s’ils n’avaient rencontré aucun obstacle. Dans de nombreux pays, des installations complexes et coûteuses ont été mises en place afin de piéger le neutrino,  car de sa connaissance découlerait une meilleure approche des lois qui gouvernent l’univers. C’est ainsi qu’a été conçu aux USA, le Tevatron un gigantesque accélérateur de particules et qu’à la frontière franco-suisse,  a été installé en  2008, le Grand Collisionneur de Hadrons ou LHC, « Large Hadron Collider », dont la circonférence est de 27 kilomètres, pour désintégrer les particules et étudier leurs composantes et leurs réactions.  Le Seigneur qui a créé ces neutrinos et  d’autres particules plus infimes, n'est-ll pas capable de concevoir une âme, qui soit un peu à leur image, indétectable, sans masse et sans charge ? Bien plus, II pourrait lui donner des propriétés qui la rendraient à jamais indécelable aux appareils les plus perfectionnés. Et toutes les hypothèses que les hommes s'ingénieraient à élaborer resteront des suppositions vagues et sans consistance.
A la suite de cela, certains hommes convaincus de l'Omnipotence divine diront : « Nous croyons en Dieu, à Sa Toute-puissance et à ce qu'Il a révélé. » D’autres,  au contraire persisteront dans leur refus et contesteront l’existence de l’âme, tant qu’ils ne disposeront pas de preuves « palpables ». Bien que ce domaine se prête bien mal aux démonstrations matérielles, ce qui renforce leurs convictions, déjà forgées par la réfutation de l’existence de Dieu.
« (Les incroyants) ne possèdent nulle science, ils ne  suivent que des conjectures, qui ne sauraient  tenir lieu de vérité. » (Coran 50.28). Le Coran réfute la conception d’une âme pesante et massive qui pourrait être trahie à l'aide d'une balance d'épicier. Il est encore plus loin de ceux qui prennent l'homme pour un engin sans âme, passant sa vie à satisfaire des besoins matériels et disparaissant sans laisser de trace comme s'il n'avait jamais vécu. Croire en Dieu, nécessite d’admettre impérativement l'existence de l'âme La complémentarité du corps organique et de l'âme spirituelle est une exigence de la nature, mais aussi de la raison. Sans faire appel  aux sources médiumniques afin d’éviter de recourir aux manifestations inexpliquées, tout le monde sait que les personnes dotées de pouvoirs extrasensoriels peuvent entrer en communication avec des esprits qui n'ont absolument rien de corporel, et ceci, dans tous les pays du monde. Comme l’objectif de cet ouvrage, est de s’inscrire dans un cadre scientifique, ce pas ne sera pas franchi.
Les gens qui nient l'existence  de 1’âme se fondent sur l’absence d'indices qui permettent de la détecter. Cependant, parce qu’elle est synonyme de résurrection et de vie éternelle, la raison implique de lui accorder l'importance fondamentale qui est la sienne C'est une nécessité, car l’être humain est assoiffé de la Miséricorde divine et avide de ressusciter et de vivre enfin, une vie éternelle faite de justice et de bonheur,  dans la Clémence du Seigneur de l'univers. Cet objectif primordial, ne pourra être atteint, que par la soumission à l’Autorité divine et la reconnaissance de l’existence de l’âme.

LA RESURRECTION
 « Ceux qui commettent les mauvaises œuvres, pensent-ils que Nous les traiterons à l'égal de ceux qui croient et font le bien, en sorte que la vie   et la mort des uns et des autres soient rétribuées de la même façon ?  Quel mauvais jugement ! » (Coran 45.21).  La rétribution des œuvres est une notion capitale dans toute croyance, mais particulièrement dans la religion musulmane. Elle est décidée souverainement par le Créateur qui aura à juger du comportement de chaque individu. C'est la crainte inspirée par la Justice divine, mêlée à l'espoir d'une récompense sans limite, dont la munificence ne peut soutenir aucune comparaison avec les richesses  terrestres, qui guide la conduite des véritables croyants. Mais pour arriver au stade de la récompense (ou du châtiment), l'homme devra traverser deux étapes décisives et contraignantes.
La première, est celle  d'affronter un phénomène aussi commun que la naissance, qui ne peut cependant jamais être banalisé, il s'agit, bien sûr de la mort. La deuxième étape, autre Signe de la Toute-puissance divine, est la résurrection de tous les êtres humains, pour leur comparution devant la Justice de Dieu. Le Jugement Dernier est l'acte ultime avant la rétribution, tant attendue par les uns et tant redoutée par les autres. Attendue, car les délices du Paradis sont indescriptibles et éternels. Redoutée, puisque les horreurs de l'enfer sont eux aussi indescriptibles, mais dans l’horreur. Et, pour couronner le tout, l'éternité qui s'installe pour les uns et les autres, où les années, les siècles, les millénaires s'ajoutent sans s'additionner, et sans jamais rapprocher un terme, quel qu'il soit.
Ceux qui ont renié Dieu, ainsi que les grands criminels croient pouvoir échapper à ce Jugement en niant l’existence de la résurrection. La mort entraînerait une destruction totale de l'être sans possibilité de retour à la vie. Mais il ne suffit pas de vouloir pour que les désirs se transforment en réalité.  Le Coran se fait l'écho de cette mentalité délétère : « Ils disent (les incrédules) : Il n'y a pour nous que la vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le   temps qui passe nous fait périr. Ils ne détiennent aucune science de tout cela; ils ne se livrent qu'à des conjectures. » (Coran 45.24).
        Entre l’anéantissement sans retour au moment de la mort et la résurrection, puis la comparution devant le Seigneur de l’univers qui se traduirait par un horrible châtiment parfois éternel, c'est la première alternative, la moins stressante qui réunit le plus de suffrages auprès des incroyants. La mort devient synonyme de repos éternel au lieu d'être considérée comme l'antichambre de l'enfer. Mais le Coran, rappelle les gens à une réalité qui ne saurait être tributaire de leurs exigences ou de leurs souhaits : (Dieu s’adresse au Prophète) : « Dis-leur, Dieu vous fait vivre, puis Il vous fera mourir. Il vous réunira ensuite, le Jour de la Résurrection, sur lequel, il n’y a aucun doute. Mais la plupart des hommes ne le savent pas. La Royauté des cieux et de la terre appartient à Allah. Le Jour où l'Heure arrivera,  les imposteurs seront perdus. »
          « Tu verras alors chaque communauté agenouillée. Chaque communauté sera convoquée devant son Livre (Sacré). Vous serez rétribués aujourd’hui pour le prix de vos œuvres. Voici Notre Livre (le Coran), il témoigne contre vous en toute justice ; Nous avons fait enregistrer toutes vos actions. Ceux qui auront cru et fait le bien, leur Seigneur les accueillera en Sa Miséricorde divine, c'est la récompense la plus enviable. Dieu dira aux incrédules : « Ne vous a-t-on pas récités Mes versets ? Vous les avez entendus avec dédain. Vous êtes un peuple rebelle.  Quand on, vous disait : Les promesses d’Allah sont vraies ainsi que l'annonce de l’Heure qui ne laisse aucun doute, vous répondiez : Nous ignorons ce qu'est l'Heure; nous n'avons d'elle qu’une idée vague, sans aucune certitude. »
         « Leurs mauvaises actions leur apparaitront alors dans toute leur horreur. Les menaces qu'ils auront tournées en dérision se réaliseront.  Dieu leur dira : « Nous vous oublions aujourd'hui comme vous avez oublié le jour de votre comparution devant Nous. L'enfer sera votre demeure (éternelle) et vous serez privés de tout soutien. Ce châtiment vous est infligé parce que vous avez pris en dérision les Signes de Dieu et que la vie de ce monde vous a trompés. » Plus jamais ils ne sortiront de l'enfer et ne seront pas admis à se racheter. Loué soit Allah, le Maître Souverain des cieux et de la terre, le Seigneur de l'univers. A Lui la Majesté Suprême dans les cieux et sur terre. Il est le Tout-puissant, le Sage. » (Coran 45.26 à 37).
          Mais les conseils les plus avisés, pas plus que les avertissements ou les admonestations, ne peuvent convaincre les hommes qui sont plongés dans le tourbillon infernal des mondanités et qui sont décidés à ne rien voir et à ne rien entendre. Car cela les obligerait à remettre en cause des croyances qu’ils tenaient jusque-là, pour des paroles d’Evangile et qui viennent maintenant chambouler toute leur existence et leur façon de penseur et de concevoir la vie. La mue n’a rien d’un exercice agréable. Aussi, ils se réfugient derrière des arguments qualifiés de scientifiques, juste pour persister dans leur aveuglement.  Le matérialisme enseigne en effet que la dégradation de la matière vivante prive à jamais l'organisme humain de la faculté de renaître après la mort. Ils s’en tiennent alors  à cette définition, par tous les pores de leur peau. Même si sa formulation dénote la tendance de ses auteurs à ignorer cet événement majeur auquel sera confronté chaque être humain.
Le Coran dit : « L'homme ne voit-il pas que Nous l'avons créé à partir d'une goutte de sperme ? Et le voilà qui s'érige en véritable adversaire. Oubliant sa propre origine, il Nous défie en disant : « Qui peut faire revivre les os réduits en poussière ? » Réponds : « Celui qui les a créés la première fois, les ramènera à la vie. Il détient une Puissance de création infinie…Celui qui a créé les cieux et la terre, ne pourrait-Il pas créer à nouveau leurs semblables ? Oui, sans doute, Il est le Créateur Sublime, l'Omniscient ! » (Coran 36.77 à 81).
Les athées et les incroyants ne savent pas apprécier la Puissance de Dieu à sa juste valeur. La  création  de l'homme et sa résurrection ne sont que peu de choses comparées à celle de l'univers et de ses milliards de soleils et de mondes habités et non habités qui existent réellement dans le cosmos. Si tout cet univers, qui est une Œuvre majeure conçue par Dieu est une réalité, si l’être humain a été créé  à son tour,  qui pourrait nier l’authenticité de la résurrection qui est pour Dieu quelque chose d’infiniment plus facile à réaliser ? Mais l’opinion des incrédules ne sauraient combler l’abîme de leur ignorance et s’ils persistent dans leur fourvoiement, ils seront seuls responsables de leur sort, car personne ne serait tenté  de subir les rigueurs de la Loi divine à leur place.
Le Coran dit : « Ils traitent de mensonges ce qu'ils sont incapables d'embrasser avec leur science... Ceux qui vécurent avant eux, criaient au mensonge de la même façon.  Vois comment a été la fin des injustes. Certains d’entre eux y croient ; d’autres ne croient pas, mais ton Seigneur connaît les corrupteurs. Dis-leur, quand ils te traitent de menteur : « A moi mes actes, à vous les vôtres. Vous désavouez ce que je fais et moi je ne suis pas responsable de ce que vous faites. » Certains d’entre eux t’écoutent : ferais-tu entendre les sourds, alors qu’ils ne comprennent rien ? D’autres te regardent : dirigerais-tu les aveugles alors qu’ils ne voient rien ? Dieu ne lèse personne, mais se font tort à eux-mêmes. Le Jour où Il les réunira, il leur semblera n’être restés dans leurs tombeaux, qu’une heure du jour et ils se reconnaîtront entre eux. Ceux qui traitent de mensonges la rencontre de Dieu seront perdus, car ils n’étaient pas bien dirigés. » (Coran 10.39 à 45).
La Toute-puissance de Dieu est au-delà de ce que peut concevoir l’imagination ; elle est hors norme et fait exploser toutes les limites de la pensée. (Dieu dit) : « Lorsque tu récites le Coran, Nous dressons un voile entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur sensibilité semble s'obscurcir comme pour les empêcher de comprendre, leurs oreilles deviennent pesantes. Quand tu mentionnes le Nom d’Allah dans le Coran, ils se détournent avec aversion. Nous savons très bien avec quelles intentions, certains viennent t'écouter et les propos qu'ils tiennent dans leurs conciliabules quand les plus impies d'entre eux disent : « C'est un homme ensorcelé que vous suivez. » Vois ce à quoi, ils te comparent ! Ils sont égarés, ils ne savent plus dans quel sens s’orienter. »
« Comment est-ce possible disent-ils, qu'une fois réduits en os et en poussière nous puissions être appelés à une nouvelle vie ? » Réponds : « Oui, vous serez ressuscités, quand bien même vous seriez de pierre, de fer ou quelque autre matière que vous ne sauriez imaginer » « Et qui va nous ressusciter ? » opposeront-lis. Réponds : « Celui qui vous a donné la vie la première fois. »  Ils hocheront la tête et t'interrogeront : « Quand cela aura-t-il lieu ? » Réponds : « Il se peut que cela soit proche. Le jour où Dieu vous rappellera à Lui, vous lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez alors n'être demeurés que peu de temps dans vos tombes. » (Coran 17.45 à 52).
Des dizaines de versets sont consacrés au problème de la résurrection et à l'exaltation de la Toute-puissance Divine. L'eschatologie qui traite des fins dernières de l'homme et du monde est un domaine particulièrement important en Islam. Aucune religion au monde ne donne des détails aussi précis que troublants. Le comportement des êtres humains, du moins celui des croyants, est réglé de façon à ce que les bonnes actions accumulées durant la vie, une sorte de capital moral et spirituel, soient récompensées au Jour du Jugement Dernier, par une admission au Paradis  des réjouissances et de l’éternité.
La résurrection est une étape fondamentale dans la vie de l’être humain, puisque c’est à travers elle que s’exercera la Justice divine, enfin débarrassée de toutes les corruptions humaines.  Cela permet d'étayer l'échafaudage eschatologique et d’en faire un ensemble cohérent. En premier lieu, se  trouve la création de l’univers, puis du monde, suivie de celle de l'être humain, dont l’existence constitue un test et une épreuve. Puis la mort,  imposable à chacun, vient accomplir la mission pour laquelle elle a été créée, pour démontrer que le Seigneur de l’univers est Seul à posséder le pouvoir de  donner la vie, puis de la reprendre. A la mort, succède la résurrection, Signe de la Toute-puissance divine infinie, qui ne peut être limitée par rien. Enfin, interviennent le Jugement Dernier et la rétribution, en bien ou en mal ;  deux phases complémentaires qui pour l’être humain verront s’ouvrir les portes du Paradis pour l’éternité, ou celles de l’enfer pour les temps des temps.
Les athées qui pensent que  la résurrection est un défi au bon sens et ne repose sur aucun argument scientifique, ne spéculent que pour donner à leurs illusions un semblant de crédibilité. Ils restent dans l’ignorance totale des phénomènes qui se produiront après la mort et s’ingénient ainsi à calmer l’angoisse  qui les étreint à cette la pensée qu’ils devront affronter cette terrible épreuve. A sa mort,  disent-ils, le corps humain subit des dégradations irréversibles, qui finiront par aboutir à la désintégration des molécules organiques, faisant passer la matière vivante dans le règne minéral. Par conséquent, le processus de la résurrection ne pourrait jamais redonner vie à un organisme qui n’existe plus, qui est retourné au néant.
Certains peuples, au lieu d'enterrer leurs morts, préfèrent, pour différentes raisons, les incinérer. A la fin de l'opération de crémation, il ne subsiste plus qu'un tas de cendres carbonisées, où toute forme organique est détruite, interdisant le retour à la vie. Mais, les Hindous pour qui l’âme est immortelle, prétendent que l’âme quitte le corps, bien avant de subir les affres du feu, pour transmigrer dans une autre créature, aussi bien humaine qu’animale.
Pas plus les biologistes que les naturalistes, les médecins, les anatomistes ou les généticiens ne peuvent disserter des problèmes de résurrection, car ils s’emploient plutôt à l'étude des sciences de la vie. Depuis les origines, leur démarche a été particulièrement lente et hésitante, mais aussi patiente et riche en découvertes. Au cours du temps, il a fallu spécialiser les domaines d'investigation pour approfondir le champ d'activité. Afin de pénétrer dans le détail la structure du vivant, les spécialistes ont dû faire appel à la biologie cellulaire qui, à son tour donna naissance à la biologie moléculaire. Cette spécialisation a été rendue nécessaire, parce que la cellule, minuscule unité de base de toute matière vivante est une structure très complexe. Si le corps humain renferme 100 mille milliards de cellules,  par contre depuis la naissance d’un enfant, jusqu’à la mort de l’adulte, ce sont des milliers de milliards de cellules qui auront été produites et chacune d'elles est un prodige de la création. Comme chacune d’elles renferme 3 milliards de lettres, le résultat effarant est qu’un seul être humain aura imprimé au cours de sa vie,  un million de fois plus que toutes les imprimeries du monde réunies, depuis leur invention ! Un exploit qui ne peut être qualifié de banal.  Pourtant, il n’aura fallu ni investissements, ni installations industrielles, ni personnel qualifié, car  tout se  déroule hors du contrôle  même du  sujet, alors que celui-ci est plongé dans l’ignorance totale des phénomènes incroyables qui se déroulent à l’intérieur de son corps.
La cellule abrite dans son noyau une longue molécule, appelée ADN (Acide désoxyribonucléique ou DNA, dans la terminologie anglo-saxonne) qui renferme dans un langage codé, tout le patrimoine génétique d'un individu donné. Chacune de ses particularités et de ses caractéristiques, est déterminée par un gène localisé sur les chromosomes. II existe cinq cent mille gènes environ qui forment le plan de fabrication de l’être humain, dont l’image  et le capital génétique est unique et ne se retrouve jamais ailleurs dans l’humanité. Chaque homme possède son code particulier qui diffère de tous les autres codes de par le monde et se constitue dès que le spermatozoïde féconde l'ovule. Une fois en place, l’ADN est alors activé,  et l'œuf commencera à se diviser selon une progression exponentielle, pour donner naissance à un enfant dont le corps renfermera déjà, des milliers de milliards d'exemplaires de son propre plan de fabrication. Théoriquement, il suffit de prélever un seul exemplaire pour reconstituer, l’enfant en question à l’identique, pratique utilisée dans le clonage.
Pour ce faire, il faudrait prélever le noyau de la cellule et l'injecter dans un œuf fécondé, débarrassé de son noyau d'origine avant de l'implanter dans l'utérus d'une femelle en gestation, où il se développera normalement. Le futur-né de cette manipulation sera le sosie du donneur. Il aura les mêmes traits, la même physionomie, une doublure que rien, ou si peu de caractéristiques distingueront de l'original. Les versions officielles déclarent que pour un problème d'éthique, les spécialistes n'ont pas conduit à leur terme ce genre d'expériences sur les êtres humains. Par contre, la pratique est devenue courante pour les animaux. De nombreuses espèces animales ont pu bénéficier  de cette nouvelle technique, qui est certes délicate, mains néanmoins parfaitement maitrisable.  
Des pionniers essayèrent de gravir un échelon supérieur en tentant de greffer à l'ovule, non seulement du matériel génétique d'animaux existants, mais encore ceux d'espèces disparues depuis très longtemps, en vue de les ... ressusciter ! Ainsi, des expériences ont été tentées pour essayer de reconstituer l'ADN d'une momie égyptienne vieille de 2 500 ans, par Svante Pääbo et son équipe de l’université d’Uppsala, en Suède. Après avoir prélevé un peu plus d'un gramme de tissu sec sur la jambe de la dépouille,  les chercheurs firent reproduire des fragments d'ADN en utilisant des bactéries (escherichia coli). Les résultats furent  prometteurs et le seul obstacle à la reconstitution de l'ADN était la faiblesse de la récolte qui ne comprenait qu'une infime partie du patrimoine génétique, absolument insuffisante pour reformuler le génotype de la momie. Mais, l’espoir d’arriver à des résultats satisfaisants reste de mise.
En URSS, des scientifiques soviétiques, dont le professeur Nicolaï Veechtchaguine, et d'autres spécialistes des Instituts de Zoologie et de Cytologie de l'Académie des Sciences d'URSS, ont entrepris des expérimentations en vue de ressusciter le mammouth, sorte d'éléphant fossile du quaternaire, disparu depuis des milliers d’années. Pour ce faire, ils se sont attelés à récupérer des cellules en bon état, auprès de cadavres de mammouths conservés dans le sol gelé de Sibérie et envisagent de transplanter les cellules dans les ovules d'éléphants précédemment énucléés, et de fixer le tout dans l'utérus de femelles en gestation. Ils espèrent ainsi réussir à donner la vie, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, à des animaux qui n'existent plus depuis des millénaires.
En 1984, des chercheurs américains de l'Université de Berkeley (Californie) sous la conduite de Russel Higuchi et d’Allan Wilson ont pu établir que l'ADN d'un quaggua, sorte de zèbre et de cheval, est resté fonctionnel après une exposition de 140 ans au Muséum d'Histoire Naturelle de Mainz (RFA). Des cellules ont été prélevées des muscles de l'animal, où leur état a été jugé comme un indice encourageant pour la reconstitution de l’ADN au complet et éventuellement sa mise en culture pour recréer l’espèce disparue. Wilson a déjà réussi à isoler l'ADN d'un mammouth de Sibérie, mais sans pour autant pouvoir le reconstituer en raison de son mauvais état. La mort de l'animal remonterait en effet à quelque 40 000 ans. De telles expériences ont évidemment pour but de récupérer du matériel génétique intact, ou même des morceaux de gènes pour reconstituer l’ADN et faire revivre les espèces disparues. Bien que la route soit encore longue, la voie est déjà bien balisée. Les spécialistes sont d'accord pour estimer que dans un futur plus ou moins proche, des progrès considérables seront accomplis par la biogénétique.
Au début de cette épopée pour ne pas dire de cette révolution,  le recours à l’expression  « reconstitution » de certaines espèces,  n’était évoqué qu’avec réserve, désormais le langage devient plus hardi. Les nouvelles perspectives qui s'offrent aux savants favorisent l'émergence d'un vocabulaire où le verbe « ressusciter » n'est pas vu comme un objectif déplacé, bien au contraire.  Ce terme signifie littéralement : « ramener de la mort à la vie ». L’évolution de l'état d'esprit est révélatrice des progrès d’une science, qui mise sur un avenir ouvert aux spéculations les plus audacieuses. Tout ce qui vit est constitué des cellules, qu’il s’agisse d’organismes unicellulaires ou pluricellulaires. L'organisation, l'agencement et le fonctionnement des cellules sont déterminés par les informations contenues dans les gènes, aussi l’ADN peut être considéré comme le plan de fabrication, sous forme codée, de l’ensemble du règne du vivant, aussi bien végétal qu’animal.
Grâce aux manipulations génétiques les chercheurs  sont en train de révolutionner la productivité agricole, entraînant une dépendance alimentaire quasi-totale du tiers monde vis-à-vis des pays développés. L'esprit scientifique impose sa domination, car c'est la locomotive qui tire le train de l'humanité.  Dans un avenir plus ou moins lointain, le développement de la biogénétique sera tel qu'il permettra d'exécuter un programme génétique entièrement en laboratoire. Il suffira d'introduire l'ADN  dans un décodeur où des machines agenceront les acides aminés, les protéines et  les autres constituants de la matière, de façon à permettre à la cellule initiale de se dédoubler dans un environnement artificiel, jusqu’à constituer  l’organisme complet. Que ce soit pour une bactérie ou un corps plus complexe et ce, même longtemps après sa disparition. A  condition de conserver le matériel génétique correctement.
Une telle avancée ne relève pas  de visions chimériques. Et ce n'est pas faire acte de foi que de renier entièrement une telle éventualité alors que des savants s'appliquent à la mettre en pratique. Bien entendu, les recherches passeront au stade expérimental, d'autres seront opérationnelles dans quelques années, quelques siècles ou jamais. Les biologistes et les généticiens pensent que des progrès considérables peuvent être accomplis encore, dans un domaine qui vient à peine d'être défriché. Déjà, signe de confiance (ou d'inconscience), des hommes sont disposés à mettre en conserve quelques-unes de leurs cellules, afin d'être ressuscités lorsque le progrès scientifique permettra d'arriver à ce stade. A la manière du phénix qui renaît de ses cendres, ils pensent, à tort ou à raison, pouvoir revoir le jour, par l'effet d'une prodigieuse recombinaison qui les ferait revivre à nouveau, défiant ainsi les lois de la nature.
Si les savants ont inscrit dans leurs prévisions, une démarche qui doit les conduire à reconstituer des organismes à partir de leur capital génétique, qui pourrait juger raisonnablement que ce but est hors de la portée de Dieu, le Créateur primordial de toutes les formes de vie ? Les biologistes sont-ils devenus plus compétents que le Seigneur de l’univers  au point de faire revivre leurs homologues, alors que le  Seigneur ne dispose pas du pouvoir de faire revivre sa créature ? Les gens dénués de jugement ou simplement inconscients ont-ils pris le pas sur la logique et la raison ? Ceux qui sont conscient avec eux-mêmes, rejettent cette conception erronée de la puissance respective de Dieu et de l'homme. Le Seigneur de l’univers embrasse de Sa Science, toutes les connaissances humaines passées et à venir, alors que l’homme n'appréhende de Sa Science, que ce qu'Il veut bien Lui concéder. (Coran 2.225).
L’Omniscience et la Toute-puissance de Dieu transcendent tout le savoir dont l'humanité peut s'enorgueillir. « Lorsqu'Il a décrété une chose, rappelle le Coran, il dit : Sois !  Et elle est. » (Coran 19.35). Cela ne saurait être assimilé à un tour de magie, comme le pensent les incroyants, mais bien la manifestation de l'immense Puissance créatrice de Dieu, à laquelle l'ensemble de l'univers est soumis. Lorsqu'Il décide d'un Ordre,  il est exécuté totalement sans entrave et rien ni personne, n’est en mesure de s’opposer à Son Décret.
Quant à croire que le Seigneur est dans l'ignorance du code génétique de l'homme,  qu’Il a Lui-même créé, c'est là une aberration de plus dans le jardin des insensés. Bien que comportant des milliards de lettres, le génotype est symboliquement préfiguré dans le Coran qui dit : « L'homme pense-t-il que Nous ne reconstituerons pas son corps ? Nous avons le pouvoir de remettre en place jusqu'à ses phalanges. » (Coran 75.3-4). L'organisme sera recréé fidèlement selon le plan de fabrication déjà agencé une première fois par Dieu et qui restera une marque de reconnaissance pour l'éternité. « Ne connaîtrait-Il pas ce qu'il a créé Lui-même ? Lui qui est le Subtil, parfaitement informé ? » (Coran 67.14). « L'homme ne se souvient-il pas, qu'avant cela, Nous l'avons créé alors qu'il n'était rien ? » (Coran 19.67)
La résurrection est non seulement un acte parfaitement concevable pour l'esprit, mais aussi une décision solennelle authentifiée par le Créateur de l’univers. Les athées de tout temps qui ignorent la réalité, seraient consternés d'apprendre aujourd'hui que leurs propres compatriotes envisagent favorablement le retour à la vie sous un angle scientifique. Ce qui contribue du coup, à renforcer la thèse développée par le Coran relativement à la résurrection des gens. Cependant, les générations se sont succédé aux générations, chargées du poids de leur mécréance coupable, forgée par le doute et l'incrédulité. « La vérité, c'est que l'homme ne cherche qu'à donner libre cours à ses passions. Il demande : « Quand viendra le jour de la Résurrection ? » Ce jour-là il s'écriera : « Où fuir ? » Mais il ne trouvera pas de refuge. Ce jour-là, Ô homme, tu rejoindras ton Seigneur. » (Coran 75.5 à 12).
La comparution devant Dieu est le déroulement attendu du processus de la vie, afin que l’existence  des hommes et celle de l'univers ne soient pas regardées comme une futilité ou une bagatelle. La Puissance créatrice du Seigneur de l’univers et l'étendue de la création interdisent de porter une appréciation aussi irréfléchie. Tout acte dans la vie a son importance, et à plus forte raison, la création de l'univers. Le Coran dit  (C’est Dieu qui parle) : « Ce n'est pas par divertissement que Nous créâmes les cieux, la terre et tout l'univers. En les créant, Nous tendions vers un but fondamental, mais la plupart des hommes l'ignorent. Le Jour du Jugement Dernier, sera le terme assigné à tous les hommes pour comparaître (devant Nous). Ce jour-là, protecteurs et protégés seront impuissants à s'entraider. Ils ne pourront compter sur aucun appui. Exceptés ceux à qui Dieu aura fait Miséricorde. Car en vérité, Il est Le Tout-Puissant, Le Compatissant. » (Coran 44.38 à 42).

LE CORAN SACRE, GUIDE LUMINEUX ET ETERNEL
          « Nous leur avons apporté un Livre et Nous l'avons rendu intelligible par la Science, afin qu'il soit une Direction et une Miséricorde pour les croyants. » (Coran 7.52.)
Afin que cet ouvrage  présente toutes les garanties d'authenticité, toutes les connaissances scientifiques antérieures à la Révélation coranique  n’ont pas  été prises en compte. Il ne convenait pas en effet, d’attribuer au Coran, la primauté des découvertes effectuées auparavant, afin  d’éviter toute contestation. Même si le Livre Sacré des Musulmans est venu rétablir une réalité oubliée. C'est le cas de l'éclat de la lune. Les  Grecs étaient plutôt convaincus que sa luminosité provenait de la lumière solaire qui se reflétait à sa surface. Ils sont arrivés à cette conclusion après avoir longtemps admis l'opinion contraire.
Pour les pythagoriciens, l'éclipse lunaire était provoquée par l'ombre de la terre (et d'une hypothétique anti-terre) sur la lune, qui n'était pas lumineuse par elle-même. L'avènement de la Bible devait remettre en cause cette version. Le soleil et la lune devenaient deux astres également sources de lumière dont la différence tenait plus à l'intensité et à la taille qu'à d'autres particularités. La Genèse dit : « Dieu fit ... les deux principales sources de lumière : La grande, le soleil pour présider au jour et la petite, la lune pour présider à la nuit. » (Genèse 1.16). Lorsque la Grèce fut christianisée, le monde judéo-chrétien abandonna la thèse pythagoricienne pour la version biblique des deux sources lumineuses. Plusieurs siècles plus tard, le Coran reconnut à nouveau au soleil son rôle exclusif de producteur de lumière : « Nous avons placé un luminaire éblouissant. » (Coran 78.13). La lune n'est pas dotée des mêmes caractéristiques que le soleil, dans le Livre Sacré, car son pouvoir éclairant est hérité du soleil. Malgré le rétablissement de la vérité, de tels exemples  n’ont pas été pris en compte.
De plus, pour prétendre à plus de rigueur, tous les faits relatés par la tradition et ceux rapportés par la croyance populaire, ont été écartés ;  seul le Coran, constitue la base de référence incorruptible.  Ainsi, par exemple, il n’a pas été tenu compte d’autres sujets intéressants, tel que celui qui est  consacré aux liminaires qui sont des lettres introductives  dont la signification est restée mystérieuse. Ces liminaires,  ouvrent 29 des 114 sourates du Coran. Appelées en arabe. « Al fawatih », ou encore « al hourouf mouqattaâ » (les lettres séparées), elles ont constitué, et continuent d’être de véritables énigmes, que les chercheurs ne sont pas arrivés à élucider car le Prophète n’en n’avait pas donné l’interprétation. La sourate 2 par exemple débute par les lettres A.L.M., la sourate 42, par les lettres H.M.S.’.S.K., mais le sens des liminaires est resté obscur.
Tous les orientalistes ont été entrepris des recherches parfois poussées afin de percer le mystère, sans beaucoup de succès à ce jour. Souvent, les solutions proposées contenaient une dose appréciable de  délire ou de mystification, mais  personne n’a pu rapporter la juste réponse. Selon Régis Blachère,  qui lui-même s’est échiné en vain, il revient à l'orientaliste Noldeké d’avoir donné la version la plus intelligente et la plus originale. Selon ce dernier, les  lettres en question,  étaient tout simplement les initiales des fidèles qui constituèrent les recueils coraniques au temps du Prophète Mohammed, que le Salut et la Bénédiction d’Allah, soient sur lui. Toutefois, pour vérifier le bien-fondé, de cette assertion, il fallait recoller les liminaires aux initiales des intéressés,  qui sont connus des historiens, pour constater la parfaite corrélation existante, qualifiée par Blachère d’intelligente et d’originale.  Or ce travail de collation devait laisser un surplus  important de lettres inutilisées. En un mot, cela ne collait pas, dans tout le sens du terme. Noldeké inclut alors, en plus des initiales, les finales des noms. Ainsi la lettre M pouvait servir à identifier Moghira (prise comme initiale), tandis que la lettre N était destinée à désigner Othman (finale).
 Le peu de sérieux d'une telle démarche, est évident. La classification est subordonnée  au flair et à l’intuition, plus qu'à la rigueur et à la précision. Malgré ces arrangements, pour le moins inélégants, que tout chercheur rationnel aurait désavoués,  Noldeké, ne réussit toujours pas à caser toutes les lettres ; il restait toujours un reliquat de lettres inemployées qu’il ne savait à qui attribuer. Alors,  il n'hésita pas à ajouter les initiales du nom du père des supposés scribes,  puisqu'il ne voyait pas d’autre possibilité pour utiliser le reste. En faisant appel aux initiales, puis aux finales des secrétaires concernés,  puis en ajoutant celles du nom du père en prime, c'était bien le diable s’il ne pouvait résoudre la quadrature du cercle, dans laquelle il s’était enfermé, en insérant toutes les initiales. Pourtant l'opération ne fut pas couronnée de succès, car sa méthode  aléatoire et dépourvue de logique.
Mais le grand paradoxe vient du fait, que d'autres orientalistes l'adoptèrent (Hirschfeld et Buhl, notamment), alors que Noldeké, revenant à de meilleurs sentiments l'abandonna définitivement, la jugeant pour le moins inappropriée.  Il s'agissait, rappelons-le, de la version la plus intelligente en vogue dans les milieux occidentaux. Aussi, cela  dispensera  le lecteur de prendre connaissance des autres, qui étaient moins éminentes.
Il n’a pas été tenu compte aussi d'un autre sujet de choix, qui aurait nécessité à lui seul la rédaction d'un volume entier. Il s’agit des nombreuses prédictions annoncées par le Coran Sacré, qui se sont toutes réalisées sous l'influence d'un destin maîtrisé à l’avance. Il faut croire que la science de la divination aurait pu peser de tout son poids pour démontrer l'origine divine du Livre Sacré. Pourtant, cet argument n’a pas été utilisé car cet ouvrage s’en est tenu au  seul aspect scientifique.
Voici  un exemple de cette disposition à  maîtriser le futur, rapporté par la sourate « El Roum » (Les Byzantins), traduite improprement par « Les Grecs » ou « Les Romains », par certains orientalistes : « A.L.M. » (Il s’agit des « fawatih ») « Les Byzantins ont été vaincus dans un pays voisin. Mais après leur défaite, ils seront vainqueurs à leur tour dans quelques années. A Dieu appartient la décision dans le passé comme dans le futur. Ce jour-là, les croyants se réjouiront du secours de Dieu. Il donne la victoire à qui Il veut. Il est Le Puissant, Le Miséricordieux. C'est une promesse de Dieu. Dieu Ne faillit jamais à Sa Promesse, mais la plupart des hommes ne savent pas » (Coran 30.1 à 6).
Cette remarquable Révélation, comme tant d'autres dans le Coran, parut après que le roi sassanide de Perse Khosrô Il (Chosroes Parviz, 590 à 628 de l'ère chrétienne), eût envahi l'empire byzantin (Syrie-Palestine-Asie Mineure), jusqu'à Chalcédoine sur le Bosphore (609), avant de conquérir Jérusalem (614) et l'Egypte (618). Naguère si puissant, l'empire fut complètement dévasté. De plus, les querelles religieuses qui s’élevèrent par la suite entre différents protagonistes, finirent par accentuer la division du pays. Personne ne pouvait imaginer qu'un pays réduit à cet état, exsangue et ruiné, allait pouvoir renaître de ses cendres. Or, c'est précisément à cette époque, que le Prophète Mohammed eut communication de la Révélation annonçant le retour des Byzantins et leur proche victoire sur les Perses sassanides qui occupaient leur pays !
La prédiction paraissait incroyable, tant les forces en présence étaient disproportionnées. Pourtant c'est bien ce qui allait se dérouler et l'impensable événement se réalisa totalement, conformément aux prédictions du Livre Sacré. L'empereur byzantin, Héraclius 1er  (575-641), qui venait de monter sur le trône quelque temps auparavant, prit en main l'organisation de l'empire byzantin. II mit fin aux menaces des troupes étrangères, reconstruit et consolida son armée et lança une vaste offensive contre les troupes de Khosrô Il, qui furent chassées d'Asie Mineure, avant d'être écrasées en Mésopotamie. Il reprit l'Egypte, récupéra « la vraie croix » qu’il ramena à Jérusalem et rentra en grand vainqueur dans son pays. L'offensive avait duré de 622 à 628.
Afin de contenir l'avance victorieuse des Byzantins Khosrô Il, dut signer un traité de paix particulièrement désavantageux et qui allait s’avérer particulièrement ruineux pour lui. En effet, il fut assassiné par son fils Kavadh et l'empire perse ne devait plus jamais connaître l'éclat qui avait été le sien, et qui en faisait alors, la première puissance mondiale de l'époque. Il est bien entendu, impossible de donner une explication humaine à de telles prédictions. Aucun homme ne pouvait exprimer autant d'autorité pour annoncer des événements qui, sur le moment, paraissaient utopiques et irréalisables. L'assurance manifestée par le Coran relève de la « connaissance de l'inconnu » (Ghaïb), si souvent rappelée dans le Livre Sacré. Ce qui démontre que le Coran est bien l’œuvre du Seigneur de l’univers, car aucun être au monde ne n’était en mesure de maitriser un avenir qui contrevenait à toutes les prévisions raisonnables.
De plus, la sourate met l'accent sur la réjouissance des croyants (Musulmans) devant la victoire des Byzantins (Chrétiens), et ceci, grâce à l'aide de Dieu. Pourquoi une telle satisfaction ? Deux arguments au moins peuvent être avancés. Le premier et le plus évident, est que les Byzantins, en qualité de Chrétiens, monothéistes, considérés par le Coran comme « les gens du Livre », étaient plus proches de la vraie foi que les Perses sassanides qui pratiquaient le Mazdéisme et dont le rite consistait à vénérer le feu et à adorer plusieurs dieux. Leur galerie divine comprenait en effet vingt-quatre divinités, dominés par le dieu du bien, Ahura, Mazda ou Ormuzd » et le dieu du mal « Ahriman ». La victoire du Christianisme sur le polythéisme serait donc vue sous de bons auspices par les Musulmans.
La deuxième raison, est que les Perses sassanides étaient devenus une grande puissance mondiale que les Musulmans allaient tôt ou tard, devoir affronter dans leur expansion, que ce soit au niveau des idées ou sur le plan géopolitique. Leur immense empire s'étendait de l'Inde à l'Afrique du Nord, et aucun pays n'osait se mesurer à eux. Selon une logique toute humaine, les premiers Musulmans auraient été facilement écrasés par cette superpuissance du 7ème  siècle. La victoire des Byzantins a eu pour conséquence de démanteler le gigantesque empire, le fractionnant en plusieurs pays, qui se sont ouverts ensuite à la religion islamique les uns après les autres. La nouvelle distribution des forces qui résultait de la défaite des Perses était éminemment favorable aux Musulmans, et expliquerait leur satisfaction devant la chute de l'empire.
Mais, il ne semble pas que la fixation d'objectifs stratégiques de cet ordre ait été la préoccupation majeure de l'Islam naissant. Il convient  néanmoins de rappeler que lors de l'envoi par le Prophète, d'émissaires chargés de convier les souverains étrangers à l'Islam, Khosrô Il, le roi des Perses (Chosroes Parviz), fut offensé par la demande de conversion. II déchira la lettre et ordonna à son gouverneur du Yémen de capturer ou de tuer Mohammed. Cependant, avant que la sentence n'ait pu être exécutée, il fut assassiné par son propre fils qui annula la décision du souverain.
Cet exemple illustre la faculté du Texte Sacré à traiter de sujets dépassant les possibilités humaines. Comme il existe des dizaines d'autres prédictions  qui se sont toutes réalisées avec succès, les seules conclusions à tirer de cet enseignement est que le Coran émane bien du Seigneur de l’univers, car nul être au monde n’était en mesure de dominer aussi magistralement l’avenir.  
Mais pour faire sienne une vérité aussi évidente, cela nécessite de disposer  d’une foi pure et d’adhérer aux principes de la religion islamique. L'autre façon de convaincre les gens est de recourir aux preuves matérielles palpables. Ce n'est pas un manque de sincérité, que d'exiger de tels témoignages. Selon le Livre Sacré, Abraham aurait également demandé à Dieu de lui montrer comment s'opérait la résurrection afin que son coeur soit apaisé (Coran 2.260). Dans un tel cas, le recours aux justifications pourrait s'inscrire dans deux axes différents. Le premier, à l'image de ce qui a été sollicité par Abraham, est destiné à augmenter la ferveur du croyant. Le second à l'adresse de ceux qui méconnaissent le Livre Sacré, est destiné à leur démontrer le plus efficacement possible, l’origine divine du Coran Sacré.
Il faut pourtant, avouer que par les temps qui courent où l’incrédulité et l’incroyance  règnent en maître, il n'est pas facile d'attribuer le Coran au Seigneur de l’univers, en se contentant de déclarer qu'il en est ainsi. Le scepticisme et le doute ont gagné à ce point les esprits, que pour convaincre les gens, les spéculations philosophiques et les envolées lyriques ne sont pas suffisantes. Seuls, le langage des chiffres et la matérialité des faits peuvent contrebalancer les fausses croyances, les incertitudes et les réfutations. Or, sur ce plan, le Coran est non seulement   bien loti, mais en outre, il s’agit du  seul livre d’émanation totalement divine à recéler  autant de preuves qui plaident pour son authenticité. Lorsque le verset suivant fut révélé : « Dis : Si les hommes et les génies s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne produiraient rien qui lui ressemble, même s'ils s'aidaient mutuellement. » (Coran 17.88), les poètes idolâtres furent piqués au vif dans leur orgueil. Ils se mirent à écrire des vers et des poèmes, histoire de relever le défi et de contrebalancer le récit coranique. Cependant, ils avaient méconnu que le Texte Sacré était sublime, non seulement du point de vue littéraire, mais qu'en plus, il renferme un message spirituel grave et d'une extraordinaire richesse.
Et ce, sans compter tous les versets  à caractère scientifique qui ont été développés précédemment et qui attestent du prodigieux contenu du Coran. Tous les sujets traités, plus d'une cinquantaine, étaient inconnus à l'époque de la révélation coranique et même, des siècles plus tard. En conséquence, il est exclu de croire que le Prophète Mohammed a pu innover dans des domaines aussi diversifiés et élaborer des théories scientifiques révolutionnaires, qui étaient ignorés de l’ensemble de l’humanité  et de ses savants. Cela  ne cadre pas du tout avec la période considérée, qui était appelée à juste titre « La Djahiliya » (ou l’ère de l’ignorance), par les Arabes. Un homme, fut-il surdoué, ne pouvait faire étalage d'un si vaste savoir dans un milieu aussi hostile que ne l’était l’environnement dans lequel est né et a vécu le Prophète Mohammed, que le Salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui. Des domaines aussi diversifiés et nouveaux, pour éviter d’employer le terme révolutionnaires, n'auraient pu être inventés à partir du néant. Tous les savants bénéficièrent d'un environnement plus ou moins favorable à l'éclosion des grandes idées. Même en l'incluant parmi les catégories de l'élite scientifique, le Prophète n'aurait rien pu produire, en raison de l'austérité des éléments,  de son entourage limité intellectuellement et du milieu hostile et désertique qui a été le sien. Pareil jugement s'applique également à la théorie de la relativité, qui n'aurait jamais pu voir le jour, si Einstein était né dans une île déserte, coupée du reste du monde.
Tous ces arguments ont nécessité l’élaboration d’un test de performance, pour répondre à la question cruciale de savoir si le Coran est effectivement d'origine divine ou s’il a été composé par une source humaine. Les données du problème sont relativement simples : Sachant que la cinquantaine de sujets scientifiques développés dans cet ouvrage étaient inconnus de l’humanité et de ses savants, un modèle mathématique a été conçu afin d’évaluer le degré de probabilité à partir duquel le hasard n’a plus aucune signification et doit être éliminé. Il suffit de répondre par exemple à la question suivante : L'univers est-il : a) stationnaire ; b) en contraction  ou c) expansion ?  Ce test est censé se dérouler au 7ème  siècle, lors de la Révélation coranique, alors que les savants n’avaient aucune idée de ce phénomène. La réponse ne sera donc qu’aléatoire et devrait édifier sur les capacités d'un homme à découvrir  la réalité telle qu’exprimée par le Livre Sacré des Musulmans. Cette expérience, pour être significative porte bien entendu sur la cinquantaine de sujets à caractère scientifique qui ont été développés auparavant. Le résultat d'une telle expérience est proprement édifiant. En effet, il aurait fallu réaliser environ sept cent vingt mille milliards de milliards de combinaisons (de 50 opérations chacune), pour trouver la réponse idoine aux cinquante questions. En d'autres termes, un homme aux facultés ordinaires aurait dû consacrer une période de treize millions, deux cent mille milliards de siècles, à raison de 50 réponses par minute, pour arriver à des conclusions identiques à celles du Coran.
Encore est-il nécessaire de préciser que l'unique grille exacte serait aveugle et aurait été noyée dans la masse confuse et anonyme des myriades de réponses erronées. Le sujet tout en ayant conscience d'avoir formulé mathématiquement la clé de l'énigme, ne sera pourtant pas en mesure de la localiser. Quelle que soit la méthode adoptée, la solution du problème exigera une dimension temporelle, spatiale et matérielle, hors de proportion avec les possibilités de l'individu ou même de l’ensemble de l’humanité. Pourtant les données ont été réduites à leur plus simple expression, car il n’est exigé du sujet que de choisir entre trois réponses, dont l’une est exacte, alors que les deux autres ne le sont pas.  
 Malgré tout, il est strictement impossible à un être humain de traiter correctement les sujets en question, tels qu’ils sont évoqués dans le Coran Sacré, et ce quels que soient les moyens utilisés. Ainsi, s'éclaire d'un jour nouveau, le défi coranique sur l'inimitabilité du Texte Sacré des Musulmans, qui tient non seulement  à sa spécificité propre, mais aussi aux grands secrets qui resteront toujours inconnus, comme la description de Dieu Lui-même, celle du Jour du jugement Dernier, l'Heure de la fin du monde, la fin de l'univers, la connaissance de la mort, le mystère de l'âme, etc. Telles sont les raisons pour lesquelles les hommes et les génies ne seront jamais en mesure de produire un enseignement similaire au Coran, confirmant par là, le verset déjà cité, (Coran 17.88). On mesure alors toute l'ineptie des bravades lancées par les idolâtres, qui se mirent à composer des poèmes vides et creux, espérant ainsi contrebalancer le miracle coranique.
L'origine divine du Coran est non seulement une vérité fondamentale, mais c'est aussi une nécessité. Elle permet de rejeter les thèses occidentales qui attribuent à de mystérieux prêtres chrétiens, la connaissance des grandes énigmes de l'univers, tandis que leurs propres livres sacrés sont dépourvus d'un tel savoir et de ruiner les versions fallacieuses qui imputent au Prophète la paternité-consciente ou inconsciente- du Livre Sacré. Les marques de son origine divine sont tellement évidentes qu’il a été possible de peine à les exprimer sous forme mathématique. Aucun homme de bonne foi ne pourrait sous-estimer leur valeur. Seuls ceux qui ne possèdent pas la capacité de discernement requise, continueront à louvoyer dans une logique toujours insatisfaite.
Le Coran ne se lasse pas de lancer des avertissements aux hommes afin de les amener à prendre conscience de l'authenticité du Message et leur démontrer que les Signes révélateurs ne peuvent en aucun cas être attribués au Prophète. « Dis-leur, précise le Coran : « Si ce Livre que vous avez rejeté, s'avère bien avoir été révélé par Dieu, qui donc sera plus égaré que celui qui a tout rompu avec la foi ? » Nous leur ferons si bien apparaître Nos Signes dans l'univers et en eux-mêmes, qu'ils sauront bien un jour, que ceci est la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toutes choses ? »  (Coran 41.52-53).
          Le savoir de l’époque n’aurait jamais été en mesure, de dévoiler des vérités aussi fabuleuses que celles qui sont  contenues dans le Coran Sacré, qui prennent  systématiquement le contre-pied des connaissances d’alors. Même les savants de la Grèce ancienne qui portèrent la science à son apogée, virent nombre de leurs idées prises à défaut et refaçonnées selon de nouveaux concepts encore  inconnus. Puis, l'époque moderne est venue avec beaucoup de retard exprimer et étaler ce qui avait été dévoilé par le Livre Sacré. Voici un exemple parlant des différences de conception entre le Coran et l'enseignement traditionnel : Plus de 99 pour cent de tous les savants occidentaux qui ont vécu au cours des 25 siècles écoulés, croyaient fermement à l'existence de la génération spontanée, alors que le Coran ne lui accorde aucun crédit
Pareillement,  pour la période de 1900 à 1929,  alors que le monde était entré dans l’ère moderne, plus de 150 savants, tous lauréats du Prix Nobel, ont ignoré ou méconnu, à un moment quelconque de leur existence, que l'univers a été créé à partir d'un atome initial, et  qu’il est en expansion  dans l'espace, phénomènes parfaitement décrits dans !e Livre Sacré. Pourtant, une telle élite de savants, détenteurs des plus hautes distinctions en chimie, littérature, physiologie, médecine, physique, etc. constitue un capital scientifique unique en son genre. Il englobe les disciplines fondamentales et les connaissances les plus complètes de l'époque. Et certains hurluberlus ont voulu faire croire  que les compétences d'un caravanier du désert surpassent la somme du savoir de l'humanité entière ? En réalité, les détracteurs de l’Islam, sont tombés dans leurs propres pièges. En prêtant au Prophète des pouvoirs dont ils n'étaient pas en mesure d’évaluer la portée, ils ont engendré un surhomme aux facultés intellectuelles démesurées.
Heureusement pour tout le monde, ce dernier, usant de sa légendaire modestie, a tenu à remettre les choses en place, en se départissant d'un excès de prestige, que ses adversaires tenaient à lui imputer. La raison en est sortie renforcée. Durant son apostolat, le Prophète a continuellement opposé un démenti à ceux qui l'accusèrent d'avoir rédigé le Coran. Il n'aurait pu le faire. La science qui y est contenue émane du Seigneur de l’univers et ne représente qu'une infime parcelle de Son Savoir inépuisable. La preuve, le monde entier n’a jamais pu élaborer un ouvrage  aussi éminent.

L’ISLAM RELIGION D’AVENIR ET D’ETERNITE
Le Prophète aurait-il pu être l'auteur du Coran ? Est-il possible qu’un homme puisse inventer en toute impunité une nouvelle religion et l'attribuer au Seigneur de l'univers, sans aucune conséquence ? Ce serait méconnaître la Toute-puissance de Dieu que de croire qu'une telle mystification aurait pu prospérer à l'image de l'Islam qui se développe dans toute sa vigueur, depuis quatorze siècles. Le Coran écarte catégoriquement cette hypothèse en des termes très violents : (C’est Dieu qui parle) : « C'est là en vérité la parole d'un noble Prophète, ce n'est pas la parole d'un poète. Que votre foi est bien faible. Ce n'est pas la parole d'un devin. Comme vous réfléchissez peu. Il s’agit d’une Révélation du Seigneur de l'univers. S'il (le Prophète) Nous avait attribué quelques paroles mensongères, Nous l'aurions saisi par la main droite, puis Nous lui aurions tranché l'aorte  et personne d'entre vous n'aurait pu s'y opposer. Ceci est un rappel pour ceux qui craignent Dieu... » (Coran 65.40 à 48)
Le Prophète Mohammed, que le Salut et la bénédiction d’Allah soient sur lui est lavé de tout soupçon, puisqu'il est véritablement le Messager de Dieu qui le couvre de Sa Grâce et de Sa Miséricorde. « Dieu a fait descendre sur toi le Livre et la Sagesse (le Coran); Il t'a enseigné ce que tu ne savais pas. La Grâce de Dieu envers toi est immense. » (Coran 4.113)
Non seulement Mohammed est le Prophète de Dieu, mais l'Islam  est  également la seule religion encore agréée. Alors que durant son apostolat, il était en butte à l'adversité de ses ennemis et que son sort paraissait condamné, Dieu Lui révéla une autre prédiction très remarquée dans le contexte de l'époque. Elle annonçait la victoire sur les idolâtres qui étaient les pires ennemis de l'Islam. De plus, elle prédisait le triomphe de la nouvelle religion sur toutes les autres formes de croyances dans le monde : « C'est Lui (Dieu) qui a envoyé Son Prophète avec la Direction, la Religion vraie, pour la placer au-dessus de toutes les autres religions, en dépit de l’aversion des polythéistes. » (Coran 61.9).
Cette sourate a été révélée, alors que le Prophète était à Médine, exposé à l'hostilité de la communauté juive (ou de ce qui en restait), et à celle des "hypocrites" qui s'opposaient insidieusement ou ouvertement à sa mission. Il venait en outre de subir la grave défaite d’Ohod, face aux troupes ennemies coalisées, qui étaient convaincues d'avoir brisé définitivement les forces musulmanes. (Mars 625).
La péninsule arabique dans son ensemble (à l'exception  de la ville de Médine) était sous l'influence des idolâtres qui exerçaient un pouvoir sans partage. A Médine même, les "hypocrites" travaillaient à miner son autorité, en s'alliant aux Juifs et aux Mecquois idolâtres. Au nord du pays, s'étendait l'empire chrétien, au summum de sa puissance. Il englobait non seulement l'Asie Mineure, mais aussi le Bassin méditerranéen, l'Europe continentale, les îles Britanniques et une partie de l'Afrique orientale (Éthiopie). A l'est, les Perses sassanides, mazdéens adorateurs du feu, étaient eux aussi au faîte de leur apogée et dominaient de vastes territoires. Plus à l’est encore, les autres grandes religions d'Asie comme le Bouddhisme Brahmanisme, le Confucianisme, le Shintoïsme, le Taoïsme, etc., se disputaient la multitude de sociétés peuplant ces régions encore fermées aux influences extérieures, mais néanmoins déjà évoluées sur le plan civilisationnel. Enfin, les dernières  parties     du monde connu (Afrique-Océanie-Asie) étaient plongées dans le fétichisme, l’animisme, et la vénération de manifestations surnaturelles.
La situation se présentait ainsi : D'un côté, quelques centaines de combattants qui venaient de subir une grave défaite, et qui étaient cantonnés dans une partie de Médine. En face, le monde entier. Les autres religions et croyances avaient un potentiel militaire et humain des milliers de fois supérieur à celui des Musulmans et la ville de Médine était totalement enclavée dans ce gigantesque ensemble hostile à l'Islam.
Ce fut à ce moment précis que parut la Révélation annonçant la victoire de la nouvelle religion et sa prédominance sur toutes les autres croyances ou formes d'adoration de la planète. La gageure semblait impossible, pourtant elle allait se réaliser entièrement, sous l’influence d’un destin maitrisé à l’avance. En dépit de leur petit nombre, les forces musulmanes réduisirent les Juifs, ils vainquirent les polythéistes et soumirent la totalité de la péninsule arabique. De là, elles s'engagèrent dans ce qui allait apparaître comme l'aventure la plus extraordinaire de tous les temps : affronter les empires perse, byzantin et romain, les plus grandes puissances mondiales de l'époque. Elles remportèrent victoire sur victoire, avant de se déverser en Afrique, au coeur de l'Europe, aux confins de l'Asie et en Océanie. Mais ces victoires furent moins celles des armes que de la foi. Depuis, l’Islam n'arrête pas de gagner du terrain. Son avance inexorable se fait au détriment de toutes les autres religions et doctrines. Le nombre de musulmans dépasse un milliard six cent millions de fidèles, et constitue la première constitue désormais la première religion au monde, corroborant ainsi totalement les prédictions du Livre Sacré.
Selon les estimations de l'ONU, en l'an 2100, le nombre de Musulmans sera de 4 500 millions d'habitants, laissant loin derrière, le Christianisme avec 2 200 millions de fidèles et le reste du monde avec 2 890 millions de membres (la civilisation chinoise comptant pour 1 500 millions d'adeptes). Quatre à cinq personnes sur 10 dans le monde seront alors de confession musulmane et la dynamique du mouvement ira crescendo. De tels progrès n’ont été rendus possibles que grâce à la volonté divine, d’instituer cette religion et de la promouvoir à la distinction. Le Coran attire les hommes par la pureté de sa foi et la teneur de son message authentique,  le seul texte existant d’origine exclusivement divine qui a été révélé avec la Science de Dieu. (Coran 11.14). Il constitue une exhortation pour les croyants et une guérison pour l'âme tourmentée. (Coran 10.57).
L’insistance avec laquelle le Livre Sacré évoque le recours à la science constitue une approche originale, qui satisfait mieux la logique et s'inscrit dans une démarche cohérente : « Nous leur avons apporté un Livre, précise le Coran, et nous l'avons rendu intelligible, par la science, afin qu'Il soit une Direction et une Miséricorde pour les croyants. » (Coran 7.52). Aussi, Dieu considère-t-Il, que parmi les hommes, les savants sont ceux qui peuvent interpréter le Message au mieux de son essence. De nombreux versets abondent dans ce sens : « ...Quant à ceux que la science éclaire, ils reconnaissent que ceci est la vérité, venue de la part de ton Seigneur. Ils y croient et leurs cœurs s'humilient. Dieu dirige les croyants sur la voie droite. » (Coran 22.54). Egalement : « Ceux qui ont reçu la science, voient bien que ce qui est descendu sur toi de la part de ton Seigneur est la Vérité et dirige les hommes sur le chemin du Tout-Puissant, de Celui qui est digne de louange. » (Coran 34.6).
Le Coran favorise le pardon, le repentir, la miséricorde. Les deux mots les plus utilisés sont : "clémence" et "miséricorde". C'est un Livre Saint, béni, contenant les vraies Paroles de Dieu, un baume pour le coeur et l'apaisement de l'esprit. Bien loin de rejeter les prophètes anciens, le Livre Sacré des Musulmans, les honore de ses faveurs et leur accorde une égale distinction, contrairement à la Bible qui affuble la plupart d’entre eux d’épithètes dégradants.  De Noé à Jésus, tous les Prophètes véridiques font l'objet d'une grande considération.
Les progrès actuels sont tels, que l'Islam restera pour les temps des temps, la religion dominante dans le monde et rien ni personne ne saurait arrêter cette marche inexorable. D’où les réactions affolées de ses adversaires. La logique biblique pourrait-elle admettre qu'une doctrine prêchée par un faux prophète culmine dans le monde et que le Judéo-christianisme régresse sans cesse ? Non, évidemment. L’Islam affermit sa vigueur dans son authenticité, sa pureté et sa piété, tandis que le Christianisme, le Judaïsme et l'Athéisme s'effilochent sous le poids de leurs contradictions et de leurs altérations Ils finiront sans doute par disparaître pour avoir prêché trop haut et trop fort, et pour avoir outrepassé leurs droits, dans un monde soumis à la raison et non plus seulement au pouvoir du canon.
EPILOGUE
De toutes les religions monothéistes, seul l'Islam a su préserver son Livre Sacré de l'altération, des oublis et de la destruction. Le Coran d'aujourd'hui est identique point par point à celui qui a été révélé, il y a quatorze siècles. Aucune lettre n'a été ajoutée, retranchée ou modifiée. Plusieurs versets confirment l'inaltérabilité du Livre Sacré, dont l'archétype (ou original appelé « la mère du Livre »), se trouve auprès de Dieu. Voilà qui suffit à garantir son authenticité et sa pérennité.
Le  Coran Sacré ne peut plus être modifié, car il est le dernier Message que le Seigneur de l’univers a fait parvenir à l'humanité, et doit rester en vigueur jusqu'à la fin des temps. Afin que les générations à venir ne soient pas privées de la possibilité de prendre connaissance de la Vraie Parole de Dieu. Quand bien même nombre d’énergumènes s'avéreront être des adversaires acharnés de l'Islam. Le Coran dit : « Nous l'avons dirigé (l’homme) sur la voie droite, qu'il soit  reconnaissant ou  ingrat. » (Coran 76.3).
Le Chemin de la vérité est ainsi clairement indiqué à l'homme. S'il se détourne, cela ne saurait être qu'en connaissance de cause. Dieu possède au premier degré, cette immense Miséricorde qui consiste à enseigner et a instruire l'homme dans ce qui lui est salutaire pour sa vie et son avenir. Et qui plus que Dieu, peut se prévaloir de détenir malgré Sa Puissance illimitée, la Clémence et la Magnanimité à un niveau aussi sublime ? Qui d'autre que Dieu pourrait s'astreindre à transmettre, une Parole Sacrée et salutaire, qui des milliers d'années durant, n'a cessé d'être combattue, déformée et altérée ? Le dessein de Dieu n'est pas de laisser l'humanité privée de  Son Enseignement lumineux, mais au contraire, d'avertir et d'éclairer les consciences. Cela ne pourrait être réalisé que si le Message reste intact. Une lourde responsabilité qui incombe aux Musulmans.
Les générations futures ne doivent pas être privées de la possibilité d'acquérir ce privilège extraordinaire qui est la connaissance de la Vérité parfaite. Les hommes de demain seront, le progrès aidant, beaucoup mieux outillés pour voir l’Œuvre de Dieu à travers l’ordonnancement de la création universelle. De la même façon que ceux du troisième millénaire sont plus proches de la compréhension absolue que ceux qui vivaient Moyen Age. Chaque fois que les chercheurs pénètrent un peu plus dans le domaine de l'infiniment petit, de l'incommensurabilité de l’infini ou de l'immensément complexe, ils découvrent davantage, le merveilleux agencement de la matière, lequel ne saurait émaner que d'une Intelligence Supérieure qui n'a rien à voir avec l'anarchie d'une nature livrée à elle-même. Le Coran dit : « Si la vérité devait se modeler selon leurs exigences, le ciel, la terre et tout ce qu'ils renferment sombreraient dans le chaos.... » (Coran 23.71). « Dieu est le Créateur de l'univers. Tout ce qui existe a été créé d'après un Décret divin. (Coran 54.29), inscrit dans le Livre de l'Evidence (Coran 34.3), et pour un temps déterminé. (Coran 30.8). Dieu préside en Maître absolu à l'ordre universel et dirige toute chose avec attention. » (Coran 13.2).
L'Œuvre de Dieu ne peut être soumise au laisser-aller, à l’incompréhension et à la  négligence. Elle est perpétuelle, éternelle et procède d'elle-même, dans son accomplissement. Il est du dernier ridicule de vouloir adapter les Lois qui régissent l'univers aux exigences de l'homme, plutôt que d'intégrer, cette si faible créature (en fin de compte) au contenu de la création.
Les lois physiques influent sur l'homme au même titre que sur la matière, c'est une évidence que personne ne saurait nier. L'homme subit totalement les effets des contraintes dont il peut parfois tirer profit, mais sans jamais pouvoir faire disparaître la cause. Par un phénomène identique, l'influence spirituelle, autre pendant des lois physiques, s'exerce sur la raison, dont l'homme est doué, plus que toute autre créature. Mais au lieu de tirer avantage de cette faveur insigne,  il s'est souvent refusé à la clairvoyance. Tantôt rebelle, souvent mystificateur, il essaie de nier la réalité ou tente de l'asservir pour mieux se défiler. Au détriment du bon sens. Les incroyants et les incrédules, qui ne veulent pas assumer la responsabilité de l’héritage spirituel, tentent de le déformer, de le contester et de le présenter comme un obstacle à leur épanouissement (?).
Selon Freud, le fait de se voiler la face devant la vérité et de nier une évidence éclatante, relèvent des mécanismes de défense liés à une forme de psychose. Le déni ne serait que le refus du sujet d'admettre la réalité dont la perception serait traumatisante pour lui. En clair,  ceux qui s’astreignent à nier l'existence de Dieu, ne sont pas prêts de renoncer à leurs convictions, car le choc émotionnel provoqué par la réalité, qui est contraire à leurs croyances, risquerait de provoquer chez eux, de graves perturbations psychologiques. Aussi, campent-ils dans une position de refus et de dénégation qui entretient et affermit leurs fausses illusions. Ils se trouvent naturellement entraînés dans un cercle vicieux, où l'incroyance renforce leur obstination et où celle-ci, trouve un terrain de prédilection dans le rejet de la réalité. Un triple système d'occlusion et d’exclusion verrouille leurs facultés mentales et leur capacité de jugement. Sous l'emprise de la peur de la vérité, ils subissent un blocage de leur personnalité. Une forme d'aliénation invalidante vis-à-vis de leurs croyances chimériques et inutiles.
Et si l'heure qu'ils veulent ignorer, ne serait qu'une échéance qui s'accomplira inexorablement le jour venu, sur quelle assistance pourront-ils compter ?  Quelle autre divinité pourra s'opposer à ce que la Justice de Dieu s'exerce pleinement et sans réserve à leur encontre ? « Si vous avez été incrédules, comment vous défendrez-vous le jour où les cheveux des enfants blanchiront de frayeur ? s'interroge le Coran (73.17). Ce sera le Jour inéluctable, qu'il est impossible de repousser ou d'ignorer. Le Livre Sacré accorde une importance exceptionnelle à ce terme fatidique, celui du Jugement Dernier, où chaque être humain devra rendre compte de son comportement sur terre. Les nombreux qualificatifs employés attestent de la gravité de l'événement.
C'est bien sûr, le Jour de la Résurrection et du Jugement Dernier, c'est aussi le Jour de l'Eternité, le Grand Jour, le Jour de Vérité, le Jour promis, inéluctable, horrible, qui ne soulève aucun doute, le Jour douloureux, difficile, qui enveloppe tout, le Jour des lamentations, terrible, celui où les hommes seront rappelés et rétribués d'après ce qu'ils auront accompli, c'est encore le Jour de la Décision, durant lequel aucune intercession ne sera admise. Tels sont quelques-uns des termes employés par le Coran. Ce n'est évidemment pas le Jour où l'on mettra les formes pour faire éclater la vérité, ni celui où les ménagements et les égards seront de circonstance. Le traumatisme causé par la manifestation de la vérité paraîtra être un doux sédatif, comparé aux menaces terribles et éternelles qui s'ensuivront. « Malheur ce Jour-là, à ceux qui crient au mensonge. Lorsque l'homme verra ses œuvres et où l'incrédule s'écriera : Malheur à moi! Si seulement je pouvais être poussière. » (Coran 78.40)
L'horreur du châtiment sera telle, que ceux qui auront nié la réalité divine, appelleront de tous leurs vœux l'anéantissement total de leur être, afin d'échapper à leur sort. Vainement. Le Décret de Dieu s'accomplira dans toute sa rigueur. Tous les hommes ne seront pas traités d'une manière aussi implacable. Les croyants musulmans, qui se seront attelés à glorifier leur Seigneur, à observer scrupuleusement les prescriptions de leur religion, l'Islam, a prendre comme modèle, le comportement de leur Prophète, Mohammed,  que le Salut et la bénédiction d’Allah, soient sur lui, ceux-là seront protégés du malheur de ce jour menaçant et catastrophique (Coran 78.40). Le Coran fournit quelques détails sur le sort réservé à ces bienheureux élus du Paradis : « Dieu les a protégés de ce Jour maléfique. Il leur fera rencontrer la fraîcheur et la joie. Il les récompensera pour leur patience en leur donnant un jardin et des vêtements de soie. Là, accoudés sur des lits d'apparat, ils n'auront à subir, ni soleil ardent, ni froid glacial. Au-dessus d'eux s'étendront des ombrages. Des fruits seront à portée de leurs mains, prêts à être cueillis. Ils seront servis à la ronde dans des vases d'argent et des coupes de cristal, de cristal d'argent, remplis jusqu'à bord. Ils  boiront une coupe dont le mélange sera de gingembre, puisé à une source nommée « Salsabil ». Des éphèbes immortels circuleront autour d'eux, tu les compareras quand tu les verras à des perles détachées. Quand tu porteras ta vue tu ne verras en ces lieux que délices et magnificence royales... » (Coran 76.11 à 20).
Le Livre Sacré fourmille de descriptions relatives à la vie éternelle, qu’elle soit infernale ou paradisiaque. Il met en opposition, l'atrocité du châtiment réservé à ceux qui ont nié l'existence de Dieu, à ceux qui ont associé d'autres divinités à Son Règne et au partage de Sa Toute-puissance et l'extrême félicité des croyants qui verront s'ouvrir devant eux, les portes de l'éternité, dans des lieux enchanteurs et paradisiaques. Ce sera la juste rétribution du comportement de l'humanité. Les athées qui nient tout aussi bien l'existence de Dieu, que la réalité de l'âme, prétendent qu’à sa mort, l'homme se décompose et se désintègre avant d'entrer dans le règne minéral. En foi de quoi, la résurrection et le jugement Dernier ne sont que des inventions destinées à perpétuer l’ordre social au profit d'une classe privilégiée. Erreur, proclame le Coran : « Nous N'avons créé le ciel, la terre et ce qui se trouve entre eux (l'univers), qu'avec vérité. » (Coran 15.86).
La création de l'univers est une manifestation extraordinaire de l'Omniscience et de l'Omnipotence divines. Un acte aussi solennel ne peut pas être comparé à un simple geste futile sans intérêt. L'extrême gravité et la fantastique puissance déployées lors de la Création, impliquent que celle-ci doit être considérée à sa juste mesure car elle reflète la Majesté du Créateur. Dans cet ordonnancement de la nature, Le Seigneur de l’univers, a promu l’homme en qualité de régisseure de la planète terre. Ce dernier a pris possession de la planète, il a régné en maître absolu durant des milliers d'années, répandant le malheur, le sang et les destructions sur son chemin. Il a asservi toutes les formes de vie et s'est approprié l'ensemble des richesses sans retenue. Il a renié son Créateur et méconnu Ses Bienfaits et Sa Grâce. Il s'est comporté en conquérant inconscient et insoucieux de ses actes, au point de contester jusqu’à sa comparution devant le Seigneur de l’univers. Comme si les actions commises durant sa vie devaient rester ignorées et sans lendemain. Comme si sa gestion calamiteuse de la planète était laissée à sa discrétion absolue. Comme si aucune Autorité ne préside à l'ordre universel. Alors que lui-même, s'il venait à confier le moindre pouvoir à l'un de ses semblables, s'empresserait de demander des comptes en contrôlant les résultats de cet exercice. Quel jugement erroné et fantaisiste ! « Dieu tient compte de toutes les actions en vue du Jugement Dernier. » (Coran 36.12).
Rien ne peut échapper à Sa perspicacité et l'homme n'est pas en mesure d'explorer une voie dont il ne comprendrait pas la signification. En fait, l'homme est un grand ignorant qui s'ignore. Les hommes d'il y a deux mille ans ignoraient tout de la vie actuelle, de la même façon que ceux d'aujourd'hui méconnaissent ceux qui vivront dans deux mille ans, qui à leur tour passeront leur vie en quête de la vérité à un échelon supérieur. Ce n'est pas sans raison que Socrate affirmait que la seule chose qu'il savait, est qu'il ne savait rien. Personne, exception faite des gens démunis de raison, ne saurait rejeter un phénomène, du seul fait qu'il n'arrive pas à démonter ses mécanismes et ses rouages. L'homme, ne connaîtra jamais les Desseins de Dieu, sans cela il serait son égal, ce qui n'est pas le cas. Malheureusement, sa jactance le pousse à vouloir abolir  trop facilement des obstacles  qui sont  et demeurent insurmontables.
En religion, il ne suffit pas d'exposer des faits si probants soient-ils, pour convaincre des gens résolus à nier l'évidence. Car souvent les intérêts en jeu sont tellement considérables, qu'il s'avère plus pratique (et plus facile) de fermer les yeux que de bouleverser l'ordre établi. De plus, le Coran ne s'accommode pas de compromis.  Le Texte Sacré doit être accepté ou rejeté dans sa totalité. Une rigidité mal perçue au niveau d'une certaine opinion, qui a tendance a naviguer dans les méandres de la controverse. Mais parce qu'elle est immuable, la Parole de Dieu ne se prête pas à ce genre d'exercice. C'est un Verbe qui décide, tranche, fixe souverainement. Qui pourrait d'ailleurs désavouer un Enseignement dont les preuves sont si manifestes ?
Aucune autre religion ni aucune doctrine ne peut se prévaloir de renfermer autant de marques d'authenticité. Un seul exemple suffit à démontrer son origine divine absolue. Une simple phrase dont aucun scientifique n'a pu saisir le sens avant le vingtième siècle Et pourtant, elle est d'une importance capitale car elle fournit les réponses fondamentales aux questions-clés que l’homme se pose sur l'origine de l'univers, du monde, de la vie. Ainsi s'exprime le verset suivant : « Les incrédules n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre (l'univers) formaient une masse compacte, et que Nous les avons séparés et qu'au moyen de l'eau, Nous avons créé toute forme de vie » ? (Coran 21.30)
Quitte à le redire une énième fois, c'est bien le Coran Sacré qui a décrit la formation de l'univers, à partir de l’atome initial, (masse compacte),  qui aurait explosé dans un formidable Big bang (Que Nous avons séparés, avec une notion de force et de violence)  puis de son expansion à travers l’espace. C'est également le Coran qui a établi que toutes les formes de vie sont issues de l'eau,  élément vital, dont l'importance précise  ne devait apparaître  qu’au cours du vingtième siècle, seulement. Qui donc pouvait évoquer des phénomènes, tels que l'atome initial, le Big bang, l'expansion de l'univers, le rôle irremplaçable de l'eau dans le cycle de la vie ? Ainsi que des centaines d’autres vérités avérées à caractère scientifique ?
Le Prophète lui-même ne cessait de répéter qu'il n'en n'était pas l'auteur, que les Révélations émanaient du Seigneur de l'univers. Ce qui est quand même le comble, car s’il avait prétendu être l’auteur, il aurait été rabroué, car il n’aurait pas été à la hauteur ! D'ailleurs, personne n'était en mesure de forger des théories aussi révolutionnaires. Il aura fallu attendre plus d’un millénaire  pour voir les savants occidentaux « inventer » et revendiquer le plus sereinement, la paternité de ces découvertes. Non, il suffit d'ouvrir le Coran pour constater que ni le mathématicien soviétique Friedman ni l'astrophysicien belge, Lemaitre, ni les physiciens américains Alpher et Gamow ne peuvent se targuer d'avoir imaginé l'explication de ce phénomène grandiose. Le véritable Auteur n'est autre que le Seigneur et le Créateur  de l'univers qui a voulu manifester Son Omnipotence en divulguant des Signes évidents : « Afin que vous sachiez, qu'Il connaît tout ce qui se passe dans les cieux et sur la terre, qu'Il connaît toute chose. » (Coran 5.97)
Les articles scientifiques développés plus avant prouvent à l'évidence  que l'origine humaine du Coran  doit être systématiquement écartée. Seul, le Créateur a pu révéler des informations inconnues de l'humanité. II suffit de rappeler que le courant chrétien qui s'est substitué à la science grecque avait entraîné une profonde régression des mentalités et des connaissances. A la chute de l'empire romain,  débuta le règne du Moyen Age, fait d'obscurantisme et de superstitions. C'est le moment où fut révélé le Coran Sacré,  descendu avec la Science de Dieu. (Coran 11.14), Pour guider l'humanité vers la voie de la vérité. » (Coran 46.12). « A .L. R. Ce Livre t'est révélé par Nous, pour que tu fasses sortir les hommes des ténèbres vers la lumière, et les engages par la Volonté du Seigneur, sur la voie du Tout-Puissant, du Très-Glorieux, dans la voie de Dieu, Souverain, Maître des cieux et de la terre... » (Coran 14.1-2).
Le Coran exhortait les hommes à sortir de l'ignorance dans laquelle ils étaient plongés, afin d'acquérir le savoir, la science, la vérité. Le rappel ne visait pas uniquement le domaine de la religion et de la théologie, mais également tout ce qui a trait à la création de l'univers, à l'apparition de la vie, à l'existence, en un mot à toutes les manifestations de la Puissance Divine. Et pour !a première fois dans l'histoire universelle, le Livre Sacré allait dévoiler les grands mystères qui étaient cachés jusque-là. L'humanité commençait à prendre connaissance et conscience de l'existence du cosmos aux dimensions incommensurables à la mesure de la Toute-puissance divine. La science grecque, dont nul ne saurait méconnaître la portée ou l'influence, fut pulvérisée par les Révélations. Il est vrai que le savoir grec était fondé sur les spéculations philosophiques, néanmoins le nombre et la diversité des matières abordées par le Coran, n'avaient pas d'équivalent dans les ouvrages occidentaux. La plupart des grands thèmes étaient inconnus des spécialistes. Il a fallu attendre l'époque moderne et même, souvent le vingtième siècle pour les voir figurer dans la terminologie scientifique. Au point que lorsque les orientalistes se mirent en devoir de traduire le Coran, ils dénaturèrent involontairement (?) l’aspect scientifique faute de pouvoir le comprendre.
Ce n'est pas par hasard, si la civilisation arabo-islamique connut son apogée, après la divulgation du Coran. Les Arabes qui étaient plongés auparavant dans l'idolâtrie et l'ignorance trouvèrent auprès du Livre Sacré, un guide qui leur servit de catalyseur et de tremplin pour subjuguer le reste du monde, durant près d'un millénaire. Une telle entreprise n'a été rendue possible que parce que le Texte Sacré introduisit des vérités qui étaient inconnues des autres civilisations. Elles permirent de définir de nouveaux concepts et d'édifier une logique dont la cohérence allait s'opposer fermement aux spéculations anciennes. Ainsi comprise, la constitution du Coran allait apparaître comme une œuvre dépassant de loin les possibilités d'un homme seul. De la sorte, il ne sera que plus aisé de mesurer le degré d'insanités des propos tenus par les athées, qui persistent à croire le contraire. Pour faire acte de soumission, les incrédules exigeaient du Prophète des preuves personnalisées. « Chacun d'eux, précise le Coran, relativement à ces exigences, voudrait qu'il lui arrivât de Dieu, un édit personnel. Non, il n'en sera pas ainsi, puisqu'ils ne redoutent nullement la vie future. » (Coran 74.52-53).
Malgré ses efforts, l'homme n'atteindra jamais la connaissance parfaite de tous les mystères de la création, en raison de ses facultés restreintes. De plus, il est limité par sa propre finitude. Chaque fois qu'un homme meurt, une partie de son savoir est récupéré par la communauté, tandis que son génie propre disparaît irrémédiablement. Seul Dieu reste Eternel, Vigilant et Inébranlable. Son Existence, n'est pas seulement vraisemblable mais nécessaire et fondamentale, afin d'assurer la bonne marche de l'univers. Dieu est le Créateur Sublime, par définition et par essence. Mais le Dieu de l'Islam n'est pas ce dieu minuscule, à l'image de ce qui est vénéré par les autres croyances. Il s’agit d’Allah, le Seigneur et Créateur de l'univers, Unique, Glorieux et Majestueux, Omnipotent et Omniscient à qui nul ne saurait ressembler ni de près, ni de loin. Il est Celui dont la Puissance est illimitée et qui « au Jour de la Résurrection, fera ployer l'ensemble de l'univers dans Sa Main. » (Coran 39.67). « Il est le Dominateur Suprême, Redoutable et Implacable dans le châtiment des incrédules, mais aussi Miséricordieux et plein de mansuétude pour les croyants. Il est Celui qui s'est prescrit à Lui-même, la Miséricorde. »
Si, malgré toutes les marques éclatantes de Son Existence, les hommes continuent à se bercer d'illusions et à se leurrer avec insouciance, ils ne le font qu’à leur détriment. «  Ne pense pas que les infidèles puissent affaiblir la Puissance de Dieu sur terre... ». (Coran 24.57). En effet, nul ne saurait porter atteinte à la Majesté et à la Gloire du Seigneur, ni sur terre, ni dans le reste de l'univers. Tout lui est soumis. Tout périra exceptée la Face de Dieu auréolée de Majesté et de Magnificence. (Coran 55.26-27). « Gloire à Celui qui détient la Royauté des cieux et de la terre et de ce qu'ils contiennent, et qui est Puissant sur toute chose. » (Coran 2.107 et 5.120).

F I N

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